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La taille de la vigne

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Par   •  23 Janvier 2020  •  Cours  •  1 608 Mots (7 Pages)  •  488 Vues

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La taille

La vigne est une liane qui a de très long rameaux. Au printemps, les bourgeons de l’extrémité débourrent les premiers et ralentissent, voire inhibent, le développement des bourgeons situés plus bas. Cette particularité trouve son fondement dans la nécessité de la vigne sauvage de croître très rapidement, en forêt, pour atteindre l’étage ensoleillé de la canopée. Dans le cadre de la viticulture, on recherche la production de raisin, tout en évitant un allongement démesuré de la vigne. La taille sert à régulariser et à prolonger la production de la vigne. Elle permet, aussi, une augmentation de la production, en diminuant sensiblement le nombre des grappes et, par conséquent, à augmenter leur grosseur ; les récoltes seront ainsi plus régulières d’une année sur l’autre. Pour finir la taille de la vigne est le meilleur moyen de limiter l’extension des bois, afin de permettre les travaux de culture et la mécanisation avec les palissade sur fils ou sur échalas.

La taille en gobelet

C’est un style de taille courte utilisée dans la vallée du Rhône, en Languedoc-Roussillon et en Beaujolais, datant de l’poque romaine.

Etape de la formation :

la première année le plant est tillée à un cot à deux yeux.

suivant le vigueur, l’année suivante le plant est taillé à nouveau avec un cot à deux yeux pour les faibles vigueurs) ou deux cot à deux yeux pour les vigueurs fortes. Ces deux cots seront le départ des bras pour la formation du gobelet, ils sont choisis s’ils permettent un écartement suffisant de la structure

les années suivantes, on conserve le nombre de cot nécessaires en fonction de l vigueur du cep. Sur chaque cot, le nombre de bourgeons conservés (1 à 3) dépend de la vigueur du cep et de la grosseur des sarments des années précédentes.

La taille en Cordon de Royat

Taille courte sur une charpente longue, élaborée au 19ème siècle.

Avantages : - taille qualitative par limitation du rendement (-20 à 30%) et de la vigueur

- permet d’obtenir des stades et des maturités homogènes

- la piétaille est métrisable et la récolte facile à la machine à vendanger

Inconvénients : - problèmes de fertilité des yeux de la base (-20%)

- renouveler le cordon pour éviter un vieillissement de la souche

- augmente les risques climatiques (gelées…)

Etape de formation de la taille en Cordon :

Des coupes non rasées conservant quelques mm de bois sont préférables aux grosses plaies et aux coupes rases qui endommagent une grande surface de l’assise génératrice, provoquent des nécroses, des grossissements de la tête et sont à l’origine de dégarnissements.

→ éviter les mauvaises pliures à l’origine d’un ralentissement voir d’un blocage de flux de sève

→ limiter les nombre d’attaches sur le fil porteur afin d’éviter de détériorer les vaisseaux conducteurs

→ réaliser un ébourgeonnage rigoureux sur le futur tronc

La taille en Guyot

Taille longue pour remédier à la faiblesse des rendements dans certaines productions.

Avantages : - technique facile à mettre en oeuvre

- permet une réduction au minimum de l’allongement de la charpente

- assure une fructification correcte aux cépages peu fertiles, et une forte production aux

autres.

Inconvénients : - contribue au vieillissement prématuré de la souche

- les plaies de taille importantes génèrent des nécroses profondes préjudiciables à la

circulation de la sève et pouvant favoriser des maladie du bois (eutypiose, esca…).

- favorise l’entassement de la végétation et de la production en bout de l’aste.

- provoque une hétérogénéité selon la position des yeux sur l’axe (débourrement,

croissance, maturité).

Etape de formation de la taille en Guyot :

● dès la première année, on peut ébourgeonner la vigne en ne laissant qu’une seule pousse. Ainsi, lors de la première taille, il n’y aura aucune plaie sur le futur tronc. Le noire d’yeux sur le sarment conservé doit être adapté en fonction de la vigueur : 2 yeux —> vigueur normale; 3 à 4 yeux —> vigueur forte. Toujours éviter les plaies rases.

● la période végétative de la deuxième feuille est essentielle : un ébourgeonnage soigneux et précoce permettra de conserver une pousse, celle qui partira le plus bas possible de la souche. Si les branches sont très développées et durcies lorsque l’on réalise l’épamprage, il ne faudra pas hésiter

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