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La taille de la banque

Analyse sectorielle : La taille de la banque. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  708 Mots (3 Pages)  •  692 Vues

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1.1.2. La taille de la banque :

En s’intéressant au cas indien, Rajan et Dhal (2003) ont signalé que les conditions macro-économiques favorables (mesuré par la croissance du PIB) et des facteurs financiers tels que la maturité, le coût et les conditions des crédits, la taille des banques ont un impact significatif sur les créances classées des banques commerciales en Inde.

Plus récemment, Hu et al (2006) ont analysé la relation entre les créances classées et la structure de propriété des banques commerciales à Taiwan avec un ensemble de données panel couvrant la période 1996-1999. Les auteurs ont montré que la taille des banques est liée négativement aux NPL tandis que la diversification ne peut pas être un facteur déterminan

Ils ont aussi constaté que les banques dont une bonne partie de leur capital est détenue par l’Etat ont enregistré une baisse des prêts non productifs.

El Moussawi & Obeid (2011) ont fait valoir que la relation entre la taille et l'efficacité des banques islamiques ne signifie pas que les grandes banques ont atteint leur taille optimale, où une partie de leur inefficacité productive est probablement attribuable à une mesure de la taille insuffisante.

1.1.3. Le Ratio de capital :

Les banques ayant une rentabilité élevée sont moins poussées à la création de revenus et donc moins contraintes de s'engager dans des offres de crédit risqué. Au contraire, les banques inefficaces se trouvent obligées à octroyer des crédits jugés risqués et par la suite connaître des niveaux élevés de prêts douteux.

Certains auteurs ont utilisé le ROA comme un indicateur de performance, Godlewski (2004) montre que les répercussions de la profitabilité des banques sont négatives sur le niveau de ratio de prêts improductifs. Cependant, en utilisant un panel appliqué sur 129 banques en Espagne pendant la période 1993-2000, Garciya-Marco et Robles-Fernandez (2007) indiquent que des niveaux élevés de ROE seront suivis par un plus grand risque dans la prochaine période. Ils soutiennent que la politique de maximisation du profit est accompagnée par des niveaux élevés de risque.

Les banques qui anticipent des niveaux élevés de pertes en capital pourraient créer des provisions plus élevées pour diminuer la volatilité des résultats et pour renforcer la solvabilité des banques à moyen terme. Les gestionnaires peuvent aussi utiliser les provisions pour pertes afin de signaler la solidité financière de leurs banques comme la volonté d'une banque à la provision pour pertes sur prêts est considérée comme une forte croyance en la performance future de la banque (Ahmad et al. 1999). La réserve pour pertes sur prêts (Le taux global de provisionnement) reflète l'attitude générale du système bancaire vers un contrôle des risques. Pour Hasan et Wall(2004), en utilisant un échantillon des banques appartenant à 24 nations pour la période allant de 1993 à 2000, ils ont trouvé que les niveaux plus élevés de prêts non performants sont associés à des niveaux élevés de réserve pour pertes sur prêts. Boudriga et al.(2009) examinent les déterminants des prêts non performants et l'impact de l'environnement de supervision et ce pour un échantillon de 59 pays sur la période 2002-2006. Les auteurs ont trouvé que

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