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Communication acoustique

Lettre type : Communication acoustique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2014  •  Lettre type  •  534 Mots (3 Pages)  •  571 Vues

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La communication acoustique

Pour ravager des territoires entiers de vert pâturage, les fourmis sont des championnes ; certaines espèces peuvent même concurrencer les bovins les plus aguerris. Aussi surprenant que cela puisse paraître lorsqu'il s’agit de récolter des vivres elles n’emploient pas exclusivement la communication chimique, laquelle d'ailleurs s'avère inefficace dans ce cas. Elles préféreront volontiers utiliser une autre forme de communication plus triviale certes, mais qui reste de loin plus probante : la communications acoustique.

Lors de la moisson, la fourmi récolteuse qui désire de l’aide produira des sons à hautes fréquences en frottant un mince grattoir (en orange), sur une plaque striée (en bleu) située à l'extrémité de son abdomen, grâce à un muscle (en rouge). Ceux-ci se propageront immédiatement dans le sol et dans l'air par sa tête. Les fourmis aux alentours, alertées par les vibrations produites, accourrons prêter patte forte à la quémandeuse.

Même si beaucoup d'entre elles disposent du métabolisme requis pour produire des stridulations, ils en restent certaines qui en sont incapable. Toutefois une grande partie d'entre elles ont su pallier le problème en produisant des sons avec leur abdomen mais cette fois, en le tapant contre le sol.

Ce type de communication présente une multitude d’avantage : d’une part, il couvre un champs de propagation d'environ un mètre (non négligeable pour une fourmi !) ; d autre part il permet d'informer l'emplacement d'une source de nourriture mais également de sa qualité. En effet, les scientifiques ont constaté que plus l'intensité de la vibration émise était importante, plus la nourriture était jugée bonne et appétissante pour la colonie.

La communication acoustique, bien que très peu usitée par les myrmycéennes, trouve son utilité dans d'autres domaines. Lors d’éboulements, par exemple, où il peut faire office de signal de détresse. Une fourmis se retrouvant piégée à cause d'un tunnel obstrué n'hésitera pas à alerter ses sœurs en émettant des stridulations. Elles se répandront alors dans toute la colonie sous forme de vibrations. Les fourmis y étant très sensibles du fait de milliers de capteurs sensorials situés un peu partout sur leur corps, plus particulièrement sur leurs pattes, viendront prestement délivrer l'infortunée. Là encore, la communication acoustique est utilisée puisque, pour secourir la sinistrée, il faut dans un premier temps dégager la galerie des gravas qui l'encombre. Les fourmis utilisent alors leurs pattes ainsi que leur mandibule mais aussi les stridulations, qui ont pour intérêt de désagréger les particules compactes du sol, rendant ainsi le déblaiement plus aisé. C'est avec cette même technique que beaucoup de fourmis creusent leur nid.

On retrouve aussi ce moyen d'expression chez les fourmis tisserandes. Au moindre dérangement, ces fourmis très organisées sortent de leurs nids et se mettent à taper sur les parois avec leur abdomen. Le bruit produit alerte

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