LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Biologie evolutive

Analyse sectorielle : Biologie evolutive. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2016  •  Analyse sectorielle  •  7 955 Mots (32 Pages)  •  574 Vues

Page 1 sur 32

Biologie évolutive

La diversité est le point central des organismes vivants. Il n’y a pas deux organismes identiques même chez les bactéries (mutation) à l’inverse du monde inerte.

Il y a une complexité dans la diversité en effet, il y a une gradation des différences (les différences ne sont pas toutes les mêmes). Les différences interindividuelles ne sont pas totalement aléatoire, du au hasard. Il y a une structure dans les différences, une structure hiérarchisée, des groupes d’individus qui se ressemblent (ex : l’homme ressemble plus à un gorille que le gorille ne ressemble à un chien).

Les théories de l’évolution ont cherché à expliquer ceci, aujourd’hui les réponses ont été apportées par l’évolution darwinienne. Cependant la situation a évolué par rapport à la théorie darwinienne.

Tentative d’explication du monde,  il n’y a pas de vérité absolue, mais des connaissances plus ou moins cohérentes.

Toutes les sciences = explication plus cohérente du moment.

        I-Notion d’espèce 

Espèce : Ensemble d’individu qui se ressemble le plus entre eux  définition d’espèce la plus valide

                A-Qu’est ce qu’une espèce ?

La notion d’espèce est une notion très complexe. Il existe une 15aine de définitions d’espèce, toutes les définitions ont d’innombrable exception. Les frontière entre les organismes sont floues, perméable.

                        1-Définition biologique de l’espèce

La définition d’espèce d’E Mayr : groupe d’individus qui sont potentiellement interfécond (peuvent se reproduire et les descendants sont capable de se reproduire également).

Population : groupe d’individu qui a beaucoup de probabilité de donner des populations.

Espèce : population capable de se reproduire entre elles.

Ex : Conifère : l’épicéa s’étend de Norvège au Japon, les croisements entre ces deux arbres n’a jamais lieu dans la nature mais si on les mets en situation de croisement, ils peuvent former des descendants. A l’opposé un âne et un cheval ne sont pas de la même espèce, on obtient donc des descendants stériles.

Si l’individu obtenu du croisement de deux êtres hybrides est stériles, les deux individus appartenaient à deux espèces différentes. Si l’individu obtenu est fertile les deux parents sont de la même espèce.

Dans une espèce, les individus sont capables d’échanger, fusionner leur génome entre eux pour donner des descendants = pool génétique.

Pool génétique : ensemble de gène partager par l’ensemble des membres d’une même espèce.

Cette définition a des intérêts biologiques, génétiques et on peut la tester.

Mais il y a des limites, des espèces auxquelles la définition ne s’applique pas :

  • Espèces asexués (reproduction de manière clonale)  bactéries se dupliquent
  • Espèces disparues/fossiles  les critères d’interfécondité ne fonctionnent plus
  • Espèces compliquées pour déterminer leur interfécondité (ex : éléphant 2 ans de gestation + 10 ans pour arriver à la maturité sexuelle)

2-Définition typologique

Repose sur les ressemblances morphologiques des individus + ressemblances génétiques  on regroupe ensembles les individus qui ont le plus de caractères communs (taille des membres…).

Caractères communs : état différents/identiques entre individus qui va définir si les individus sont de la même espèce.

Cette définition est utilisée depuis toujours. On l’appelle typologique car elle est basée sur les ressemblances à un individu type (une sorte d’individu étalon) qui sert de référence. Ces individus sont dans un muséum d’histoire naturel (dépositaire des espèces types).

La classification des bactéries est surtout basée sur leur séquence de l’ARN 16S  les individus qui ont la même séquence sont en général de la même espèce.

Il existe donc un seuil à partir duquel il y a trop de différence pour appartenir à la même espèce.

                        3-Géographie des espèces  

Aire de répartition des espèces : ensemble des endroits/zone géographique dans laquelle on va trouver l’espèce. A l’intérieur d’une aire de répartition le peuplement des espèces est discontinu. Ces aires de répartition sont dynamique, elles peuvent changer (ex : influence des changements climatiques qui modifie les aires de répartition).

Aire de répartition : zone géographique large (mais ne veut pas dire qu’on la trouve partout). Quand beaucoup d’individus d’une même espèce dans une aire de répartition = population. Il existe également des peuplements diffus.

Différents types de contact entre les aires de répartition :

  • Allopatrie : absence de contact totale entre les aires de répartition de 2 espèces

[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5][pic 6][pic 7][pic 8][pic 9]

Ex : éléphant d’Afrique et d’Asie  aucun contact entre les 2 espèces

  • Sympatrie : aire de répartition chevauchante

[pic 10][pic 11]

Ex : écureuil roux et gris en France

  • Parapatrie : situation intermédiaire  aire de contact très étroite  pas de chevauchement réel

A

B

[pic 12]

Zone hybride : dans cette zone de contact on pourra éventuellement trouver des individus hybrides.

Les discontinuités peuvent être au niveau des espèces ou des populations. Les espèces allopatriques ne peuvent pas échanger de gènes. Les populations allopatriques peuvent se reproduire après migration. La définition des aires de répartition est valable pour les populations et les espèces.

...

Télécharger au format  txt (48.1 Kb)   pdf (534.5 Kb)   docx (999.4 Kb)  
Voir 31 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com