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Séminaire sur la dyslexie

Discours : Séminaire sur la dyslexie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2018  •  Discours  •  1 103 Mots (5 Pages)  •  456 Vues

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        La matinale et les séminaires que j’ai choisis de synthétiser s’intitulent « L’apprentissage de l’orthographe à l’école primaire », mené par Sébastien Pacton et « La dyslexie à l’école primaire et au collège » par Séverine Casalis, professeur de psychologie à Lille 3. En effet, étant professeur de français en lycée, je me suis rendu compte que beaucoup d’élèves avaient des difficultés en langues, notamment en ce qui concerne l’orthographe. Ainsi, ce séminaire mise en place par l’ESPE m’a permis de comprendre les ressorts de l’apprentissage des mots et les problèmes que les élèves rencontrent à son égard. Étant donné que je suis professeur de Lettres en lycée, il m’a semblé intéressant de travailler sur ce sujet étant donné que je suis tous les jours confronté à des problématiques d’ordre orthographie, et ce même avec des élèves de secondes.

        Tout d’abord, Sébastien Pacton, spécialiste a introduit sa conférence en définissant le concept de système orthographique. En effet, selon le spécialiste, ce système entretient un rapport avec les phonèmes et les graphèmes. J’entends en ce sens que les élèves font un lien entre ce qu’ils écoutent et ce qu’ils écrivent. Mais cela implique déjà de nombreux problèmes étant donné qu’il y a plusieurs phonèmes graphèmes. En effet, le maître de conférence a montré que le phonème « o » pouvait s’écrire de différentes manières. On peut très le retranscrire en écrivant « eau », « au » et « o ». Cela pose donc plusieurs problèmes. Comment les élèves s’y retrouvent-ils ?

         Les élèves n’entretiennent pas tous le même rapport avec les mots, mais force est d’avouer que la fréquence d’utilisation d’un mot en particulier les aide à mieux l’orthographier. Le mot « femme » est régulièrement utilisé dès lors, les élèves ne rencontrent pas de difficultés pour l’orthographier. Mais face à l’inconnu, les élèves rencontrent des problèmes, notamment pour ces mots qui requièrent des connaissances morphographiques et graphotactiques, notamment pour ces mots comme « bavard » et « cauchemar ». Comment débiner la terminaison de ces noms ?           

        Selon le spécialiste, il y a différentes stratégies d’apprentissage… Le professeur peut procéder par le « Self-teaching », en mettant en place une « la sensibilité aux régularités graphotactiques » et même aux « régularités graphotactiques », en sensibilisant l’impact de la sensibilité aux régularités graphotactiques.

        La première stratégie évoquée par M. Pacton est le « self-teaching ». Comment l’indique le mot self, il s’agit là de rendre les élèves autonomes en les invitant à mobiliser leurs connaissances sur les correspondances entre le graphème et phonème. En effet, cette pratique du déchiffrage permet de faire le lien entre la méthode de décodage des élèves et leurs performances orthographiques.

        La deuxième méthode s’appuie les régularités graphotactiques. Cette stratégie vise à travailler sur les erreurs orthographiques et les bases que les élèves doivent avoir depuis la CP. Pour remédier ces lacunes, le spécialiste nous a invités à exercer nos élèves en y insérant des doublets illégaux dans des mots fictifs comme « Ttulor », « aprrulir », « muttor » et kuxxor ». Le but étant de demander aux élèves lesquels de ces syntagmes ressemblent le plus à un mot… Ainsi, les élèves prennent conscience que certains types de doublet sont « illégaux » quand bien d’autres sont légaux. Cette méthode, visuelle, a pour but de les faire réagir.

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