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La Dyslexie

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Par   •  26 Novembre 2012  •  2 710 Mots (11 Pages)  •  1 146 Vues

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I. Introduction

Quand on regarde les chiffres, on peut remarquer que la dyslexie touche un grand nombre de la population (plus ou moins 10% en Belgique) . Longtemps perçu comme une maladie et même appelé maladie du siècle au cours du 20ème , elle est en réalité un trouble. Alors qu’est-ce qu’est la dyslexie ? C’est ce que nous tenterons d’éclaircir en expliquant la cause du trouble, ses caractéristiques mais aussi comment la ‘soigner’. C’est pourquoi nous avons décidé de nous atteler à ce sujet afin de vous expliquer de manière la plus explicite possible ce trouble qui laisse encore spécialiste et médecin en désaccord.

II. Définition

Encore aux jours d’aujourd’hui la définition de la dyslexie, ne fait pas l’unanimité auprès des spécialistes.

La définition proposée par la Fédération mondiale de neurologie est présentée dans les termes suivants : « Il s’agit d’un désordre manifesté par une difficulté à apprendre à lire et à écrire en dépit d’une scolarisation normale, d’une intelligence adéquate et de bonnes conditions socioculturelle. Ce désordre est la conséquence de certaines déficiences cognitives fondamentale qui ont fréquemment une origine constitutionnelle. »

Cette définition se veut prudente et équilibrée, elle résulte de longue et laborieuse négociation entre spécialistes, qui en réalité, soulève plus de problème qu’elle n’en résout : Qu’est-ce qu’une scolarisation normale ? Qu’est-ce qu’une intelligence adéquate ? Etc.

III. Historique des recherches

Pendant très longtemps la dyslexie était apparentée à la paresse, à la déficience intellectuelle ou encore à un trouble de l’attention.

C’est au cours du 19ème siècle, dans les pays industrialisés, que l’enseignement primaire devient, en principe, accessible à tous les enfants. Précisons aussi que l’enseignement primaire joue un rôle essentiel dans l’apprentissage de l’écriture et de la lecture, dans culture occidentale il est important de maitriser les deux. Ce n’est donc pas surprenant que les premières études sur la dyslexie datent de cette époque. C’est en 1895 que l’Anglais Morgan reporte le premier cas connu de ce que nous appellerions ‘dyslexie’ ; Il s’agit d’un garçon de 14 ans, intelligent, fréquentant régulièrement l’école et pourtant incapable d’apprendre à lire, alors que son aptitude en calcul était satisfaisante(1). De nombreuses études s’effectueront au cours du 20eme siècle et beaucoup de chercheurs se pencheront sur le sujet. Nous retiendrons deux pionniers dans la matière : Le premier étant Dr. Samuel Orton, qui en se basant sur ses précédentes recherches avec des adultes atteints de laissions cérébral, tenta d’expliquer cette difficulté que certains enfants, dit normaux, présentaient lors de l’apprentissage de la lecture. Il fut également le premier à présenter l’idée de dyslexie due à la gaucherie contrariée(2). Le second est Dr.Hallgren, c’est lui qui fit l’effort le plus important pour définir cette maladie par ses effets, dans << Specific Dyslexia>> il la caractérise ainsi (3):

Difficultés à apprendre à lire et à écrire.

Progrès de la lecture et de l’écriture constamment en-dessous de la moyenne de la classe.

Discordance entre progrès en lectures-écritures et progrès dans les autres matières.

Discordance entre résultats en lectures-écriture et intelligence général.

Hallgren est aussi un des premiers à effectuer des recherches sur l’hérédité de la dyslexie(4). N’oublions pas la Danoise Edith Norrie, qui apparemment était elle-même dyslexique, première fondatrice d’une méthode pour rééducation des dyslexiques(4). C’est un peu grâce à elle que le Danemark est aussi avancé en ce qui concerne le dépistage et le traitement de la dyslexie.

IV. Caractéristique et différentes formes

En bref, pour parler de dyslexies de développement il faut parler d’enfants qui ont eu

 une scolarisation adéquate

 Pas de déficience intellectuelle avec un chiffrage précis du QI (supérieur à 70)

 Pas de trouble neurologique repérable ou sensorielle (l’ouïe et la vue)

On reste dyslexique toute sa vie, elle peut s’améliorer mais cela dépend du parcours individuel de chacun

A. 3 formes de dyslexie.

A ce jour, trois sous-types de dyslexies sont décrites :

1. La dyslexie phonologique

La dyslexie phonologique est présente dans 67 % des dyslexies et se manifeste par une difficulté particulière à lire les mots nouveaux tandis que la lecture des mots connus est totalement acquise.

Le problème principal, est causé par des déficits dans l’acquisition des correspondances graphèmes (lettres) phonèmes (sons) et dans la mémoire auditive à court terme. Les personnes recensées dans cette catégorie sont appelé « Devineur » car ils lisent davantage par « les yeux » : lorsqu’elles rencontrent un nouveau mot, elles ont tendance à deviner le mot après avoir lu la première syllabe.

Leur lecture est souvent caractérisée comme étant lente et laborieuse.

Ce type de dyslexie entraîne, lors de la lecture des déformations des mots par :

 Substitution : « maison » à la place de « saison »

 Addition : « poulain » à la place de « poulet »

 Omission : « camel » à la place de « caramel »

 Inversion de phonème : « clame » à la place de « calme »

2. Dyslexie de surface

La dyslexie de surface est présente quant à elle dans 10 % des dyslexies et se manifeste par des déficits dans l’intégration calligraphique de la forme du mot.

Ainsi, contrairement aux sujets dyslexiques phonologiques, ils sont tout à

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