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Cours Ifsi: développement des personnalités

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Par   •  1 Janvier 2014  •  5 531 Mots (23 Pages)  •  1 133 Vues

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UE 1.1 Développement des personnalités

La personnalité c’est quelque chose qui va se développer de la naissance à la mort. La personnalité s’étend sur plusieurs champs. Il y a la personnalité physiologique et la personnalité morphologique. C’est quelque chose de complexe. La personnalité renvoie à la notion d’identité personnelle et la notion d’individu/de sujet. La personnalité vient du latin persona qui désignait le masque que portait les acteurs pour les représentations théâtrales. Les masques permettaient de savoir la fonction du personnage et ce qu’il va lui arriver. Persona renvoie à la notion de public. La personnalité c’est pour les autres, ce n’est pas quelque chose qui est centré sur soi, on est en représentation. On évolue sur des scènes différentes dans la vie. Selon les scènes, on n’a pas le même comportement. Cette personnalité est en fonction des rôles et des fonctions. Le risque est de coller un rôle qui n’a rien à voir avec ce que nous sommes. Le mot personne renvoie à un double sens. (Ambiguïté du mot).La personne est tournée vers les autres. Individu renvoie à ce qui est indivisible, ce qui est centré sur soi (individualisme voir égoïsme). L’individu est tourné sur lui-même. La personnalité est l’ensemble des éléments qui caractérisent une personne (réactions, comportements..) La personnalité c’est aussi l’originalité, que la personne réagie d’une façon qui lui est propre, personnelle. La personnalité c’est le noyau stable d’une personne. On s’appuie sur des traits d’une personnalité : tempérament (se rapporte davantage à la constitution physique), le caractère ( par exemple quelqu’un qui est impulsif/ en lien avec l’idée de force, de volonté que l’on attribue à quelqu’un ou même de faiblesse). Le caractère, il ne change pas. On ne se réduit pas à un caractère. La personnalité c’est ce qui va faire que je suis semblable à nulle autre, et à l’inverse que personne n’est semblable à moi. On est dans une partie sociale. Cette partie se construit dans le rapport à autrui, la représentation que je vais mettre en scène. Cette partie se construit historiquement, dès l’enfance, au travers de l’imaginaire pour correspondre à ceci, à cela que l’on attend de nous. Il va y avoir très tôt un phénomène d’identification. Il y a l’identité du « moi » qui se construit davantage dans le rapport avec le corps propre. Qui est-t-on vraiment ??????

Le « moi » se construit par rapport à l’image du corps. Le corps c’est ce qui est vu par les autres. Le corps c’est ce qui est représenté. Qui suis-je ? De quoi ai-je l’air ? Il y a le détour par le regard des autres. Le « moi » c’est ce qui est mien, on est dans l’appropriation (ce qui m’appartient), c’est tout ce qui est tourné vers soi (auto biographie, journal intime). On parle de soi, on se décrit, on exprime ce que l’on a de plus intimes. C’est aller voir à l’intérieur de soi qui on est. Il y a toujours de l’hostilité dans le regard des autres, on ne peut pas être aimé de tout le monde. Comment tout cela se fait en place ???

Il y a la question de l’autre qui traverse notre existence et qui apparait très tôt. Avant même notre naissance, nous sommes pensés. (Deux personnes souhaitent avoir un enfant). Cet enfant à venir va être imaginé. (ca ne se passe pas de la même façon dans la tête du père et de la mère). Il y a ce que l’on appelle le bébé imaginaire : bébé sur qui on va projeté des attributions, c’est un bébé qui est idéalisé, un bébé qui va apporter de la joie. On attribue à l’enfant quelque chose que l’on n’a pas eu nous-même. C’est un être qui prolonge notre propre existence. Il est important que l’enfant soit pensé de façon satisfaisante. Il y a des représentations parentales pendant la grossesse, état psychique qui n’existe qu’à ce moment-là. (appelé une préoccupation maternelle primaire de WINNICOTT)état particulier de la mère qui est tournée vers son nourrisson, état indispensable pour le développement de l’enfant. Le nourrisson n’a pas conscience de lui-même. Il a des perceptions très limitées de son environnement. Il rentre très vite en contact avec son environnement (sa mère qui lui prodigue des soins). Il entre en contact dans son environnement avec des pleurs ( c’est sa façon de s’exprimer et de demander des choses). La mère va devoir d’écrêter ses pleurs, elle est dans une préoccupation maternelle primaire, c’est un état indispensable. La préoccupation maternelle primaire se caractérise par trois éléments :

Le holding (c’est la façon de porter l’enfant, c’est ce qui garantit au nourrisson la

sécurité physique mais aussi psychique). L’enfant doit être maintenu sinon il est dans une situation désagréable, ca lui déclenche des angoisses. Dès la naissance on est confrontée à des angoisses. Cet état particulier de la mère permet à l’enfant d’être dans un état de sécurité. Le holding c’est la façon de maintenir l’enfant.

Le handling La façon de donner à manger est également un indicateur. Lorsque l’on

donne à mange on regarde le nourrisson, ce qui permet à l’enfant de faire émerger le monde extérieur. L’enfant n’a pas conscience de lui-même, il a l’impression de vivre dans un monde clos. La mère répond à ses besoins sinon on est dans l’angoisse du nourrisson. La première angoisse du nourrisson est l’angoisse de mort (pleurs désespérants).

Object presenting, c’est la façon d’introduire les objets. Il y a alors la naissance

de la pensée. C’est la relation à l’autre. Les premiers objets assurent les soins élémentaires de l’enfant. La mère parle à l’enfant et le regarde dans les yeux. Le nourrisson se voit lui-même, la mère a une fonction de miroir pour le nourrisson. En fonction de l’état émotionnel du nourrisson, la mère s’adapte. Si il pleurs, la mère va faire une grimace. La mère renvoie son propre état au nourrisson. Sur le moment de l’échange, elle se met à la place de son bébé. C’est ce qui va permettre au nourrisson d’avoir les premières perceptions de l’environnement.

Il va falloir que la mère amène des frustrations. (Important pour la naissance de la pensée). Au premier stage on est dans une confusion. Lorsque la frustration va être amenée, il va y avoir une diffusion des besoins. L’enfant va voir que dans sa pensée il y a de l’autre. Il faut prendre conscience de la permanence de l’objet. C’est le début de la conscience de soi, de la conscience de l’autre. On utilise les

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