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L'interdépendance entre la science et l'Histoire

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Par   •  2 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 158 Mots (5 Pages)  •  472 Vues

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INTERDÉPENDANCE ENTRE LA SCIENCE ET L’HISTOIRE

Travail de chimie présenté

À

Monsieur Frédéric Leblanc

Par

Laura Mercier

Groupe 57

École secondaire Joseph-Hermas-Leclerc

Granby

27 septembre 2016

Grâce à leur emploi massif après la deuxième guerre mondiale, ces traitements ont fait progresser l’espérance de vie de plus de dix ans. Par définition, ils sont des molécules possédant la propriété de réduire la croissance ou de tuer les bactéries causant des maladies ou des infections. Que ces substances chimiques organiques aient une origine naturelle ou synthétique, elles s’opposent à la vie pour prévenir et traiter des infections bactériennes, elles empêchent ceux-ci de se multiplier et finalement, elles favorisent la croissance des animaux d’élevage[1]. La découverte des antibiotiques a été une des plus grandes avancées dans le domaine médicale au 20ième siècle. Il y a possibilité de fabriquer des antibiotiques selon trois façons. La première, étant la façon naturelle, est produite en sélectionnant des souches bactériennes capables de produire des antibiotiques en plus grandes quantités sous les meilleures conditions de cultures possibles (nature de support, température, etc.) pour les faire fermenter avec des précurseurs chimiques spécifiques afin de diriger la fabrication naturelle d’un antibiotique en particulier[2]. Ensuite, pour fabriquer des antibiotiques de semi-synthèse, la deuxième manière, il suffit pareillement de débuter par fermentation mais il nécessite de poursuivre avec des traitements chimiques simples afin d’obtenir le composé désiré[3]. Finalement, la dernière fabrication est nommée synthèse puisqu’elle est composée de produits entièrement artificiels ne provenant pas de la nature. L’amélioration de la santé de la population mondiale a été grandement influencée par l’utilisation des antibiotiques comme traitement médical dans les années 1940. Ils ont eu un impact autant important et majeur que l’Organisation de la Santé Internationale affirme que ceux-ci permettaient de « faire des maladies infectieuses une chose du passé[4].» Le premier antibiotique identifié a été la pénicilline. Cette découverte a ouvert une nouvelle voie dans la lutte contre un grand nombre de maladies auparavant considérées incurables. Comment est-ce que la science de la pénicilline est interdépendante avec l’histoire? La science a joué un rôle important dans la découverte de cet antibiotique. Vers la suite, l’invention et l’utilité de la pénicilline sera décrite. [pic 1]

Les antibiotiques permettent de guérir des maladies qui pouvaient être mortelles si celles-ci n’étaient pas traitées. En effet, les antibiotiques ont augmenté l’espérance de vie d’environ de 10 à 15 ans comparativement aux médicaments qui guériraient 100% des cancers de 5 ans[5]. Les pénicillines naturelles se décrivent comme étant des molécules synthétisées par des champignons microscopiques provenant de la famille des Penicillium (se référer à l’annexe l). Elles sont éprouvées d’empêcher la synthèse de la paroi bactérienne et arrêtent donc la prolifération des bactéries grâce à leurs propriétés antibiotiques bactériostatiques[6]. Elles consistent à être les premiers antibiotiques, comme mentionné plus haut, fabriqués à l’échelle industrielle et leurs traitements d’infections ont pu entraîner une véritable révolution médicale durant la 2ième moitié du 20ième siècle. Mais c’est à la fin du 19ième siècle que les phénomènes de compétition chez les micro-organismes sont tout d’abord étudiés. Précisément en 1877, Pasteur et de Joubert remarquent que lorsqu’un animal reçoit des injections des bactéries du charbon au même moment que des bactéries usuelles, les animaux n’attrapent pas la maladie par après[7]. Ernest Duchesne, un médecin français, montre 20 ans plus tard que les moisissures illustrent une activité antimicrobienne. Plus clairement, un antimicrobien fait partie d’une famille de substances qui tuent ou ralentissent la croissance des microbes tels des bactéries, les mycètes, les virus et les parasites[8]. Il ne continue pas ses travaux et c’est seulement en septembre 1928, de retour de vacances, qu’Alexandre Fleming aperçu que certaines de ses cultures bactériennes dans des boîtes de pétri oubliées avaient été contaminées par les expériences de son voisin de laboratoire qui étudiait le champignon Penicillium notatum et que celui-ci inhibait leur reproduction. Fleming déduisit convenablement que la moisissure contaminée créait une substance diffusible, qu’il appela la pénicilline. Malencontreusement, Fleming ne put prouver que la pénicilline pouvait rester active correctement longtemps pour détruire les bactéries pathogènes et abandonna cette recherche[9]. C’est seulement en 1939 qu’Howard Florey, un professeur de pathologie à l’Université d’Oxford ainsi qu’Ernest Chain ont lu l’article que ce dernier avait écrit. Avec l’information récoltée, ils ont pu fabriquer une culture de Penicillium notatum identique à celui de Fleming. Par la suite, avec l’aide du biochimiste Norman Heatley, ils ont étudié la moisissure pour développer les techniques de culture, de purification et de dosage nécessaire pour produire de la pénicilline brute[10]. Ils ont premièrement testé la pénicilline sur des souris infectés par des streptocoques ou des staphylocoques. Quasiment toutes les souris ont survécus et leur succès a été publié en 1940 puis l’essaies sur l’homme a été un succès de plus, ce qu’il leur a permis de recevoir un prix Nobel en 1945 pour leur découverte[11]. À partir de 1942, le projet est associé aux grandes firmes pharmaceutiques américaines ayant comme but un changement d’échelle de la production. Elle est donc utilisée comme une substance stratégique du pouvoir public américain. En effet, sa production devient un effort de guerre. Et c’est grâce à plusieurs modifications afin d’améliorer le médicament que Pfizer inaugure sa première usine de production de pénicilline en 1944 et les soldats alliés disposent de pénicilline le jour du débarquement en Normandie. Dès 1945, la production est suffisante pour que les restrictions sur la distribution soient engendrées. Elle est prochainement disponible dans toutes les pharmacies du pays.[pic 2][pic 3]

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