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Media et journalisme

Cours : Media et journalisme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2022  •  Cours  •  1 420 Mots (6 Pages)  •  185 Vues

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Le numérique a profondément modifié la manière dont nous regardons l’actualité et dont nous nous informons. Avant internet on observe en France, un enchevêtrement des usages, cad, nous utilisions tous plus ou moins les médias numériques et les médias traditionnels (télé, journaux...). Chacun se bricole son rapport à l’information. Il y a des pratiques multi-modales. Nous avons tous une rapport personnalisé à l’information, une culture mosaïque. Les pratiques sont très différenciés selon le diplôme et selon le niveau d’études. A partir du moment où depuis quelques années il y a de plus en plus de visionnaires d’émissions en replay, d’écoutes de podcast et donc les pratiques culturelles et les pratiques de l’information ont bp changé. On peut faire des différences selon l’âge et selon le niveau de diplôme. Il y a une diversité des pratiques mais aussi des routines : nous avons besoin de repos. Les routines s’installent comme d’abord commencer par aller sur les sites les plus accessibles, ceux en premiere page, c’est une pratique courante et paresseuse, ensuite c’est la crédibilité du média, les médias les plus fiables, les plus crédibles, pour revenir finalement toujours sur le mm site. Puis la troisième manière de pratiquer les routines c’est l’adressage ou recommendation, à savoir tomber sur infos proposés par des amis, collègues, connaissances et aller sur des sites au hasard. Puis, il y a aussi la polarisation sur quelques sites, le cerveau n’est pas multitâche. La troisième remarque c’est que le rapport à l’information est socialement et culturellement déterminé. Nous ne sommes pas égaux dans l’utilisation des médias et dans l’information. On sait qu’il y a deux critères : l’âge, l’effet générationnel (plus vous êtes jeunes, plus les pratiques d’informations sont intuitives) et la pratique pro active (voir directement l’info sur un site déjà connue pour les personnes de 40-60 ans), le niveau de diplôme fait la différence. Les personnes les plus diplômes sont celles qui maitrise le mieux l’accès à l’information étant souvent plus curieuse et cherchant l’information nationale et internationale. De plus, elles ne s’informent pas prioritairement par la télévision, elles vont lire des journaux, écouter des émissions de radio et généralement s’intéressent à la chose publique, aux élections, aux problèmes démocratiques... La deuxième catégorie d’individu c’est que les personnes moins diplômés, s’informent prioritairement par la télévision et ne connaissent pas les sites d’informations et elles s’informent quelques fois par Facebook et utilisent internet pour se divertir et non pour s’informer. Ces personnes s’informent avec de l’information mainstream, ce qui est le plus vu. Et utiliser très peu les mails et les courriels, ce qui signifie que la siccité en matière de pratique d’information est très inégalitaire. Le diplôme fait la différence. La 4e remarque c’est que les réseaux sociaux sont de plus en plus des vecteurs de désinformation ou de rumeurs ou des fake-news. Il n’y a pas de médiateurs, ni de barrières, ni de hiérarchie sur les réseaux sociaux et tout circule librement ce qui favorise les rumeurs, ensuite nous avons tendance à discuter avec des personnes ayant les même opinions, les même gouts culturels et il y a l’effet de bulle dans des niches partagées avec des des gens fermés. Troisième point, les individus sont de plus en plus crédules, la raison ne l’emporte pas mais la croyance l’emporte. On argumente peu, on joue sur des reactions spontanés, des émotions (émotionnes), on dialogue sans argumenter et donc on croit bp plus à certains. Face à la croyance, on ne peut pas faire grand chose. Notre cerveau est réactif quand il est face à une information qui le satisfait (affection, émotion, réaction, peur, bonheur...) : « la capitation de notre attention qui est une denrée limitée ne se fait donc pas selon la qualité ou l’intérêt objectif de l’information mais selon la seule satisfaction cognitive que nous en tirons ». Gérald Bronner. Pour être informé correctement, il faut faire des efforts, donc la caricature du phénomène c’est Donald Trump, une personne qui a changé par ses fausses informations (80% de ce qu’il informait était faux) a ébranlé le système, la politique rationnelle.

1. Qu’est ce que change le numérique dans notre rapport à nous mm, dans le rapport à soit ?

Avant les outils numériques, tous les individus avaient une identité civile, administrative. Puis nous avions une identité

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