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Jeunesse vie culturelle plus intensive

Commentaire de texte : Jeunesse vie culturelle plus intensive. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2014  •  Commentaire de texte  •  1 320 Mots (6 Pages)  •  776 Vues

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En 2000, quatre personnes sur cinq déclaraient avoir pratiqué au cours de l’année au moins une activité culturelle telle que : lecture, cinéma, théâtre ou concert, visite de musées, expositions ou monuments historiques, pratiques artistiques en amateur. Les jeunes, les habitants des grandes agglomérations, les cadres et les diplômés du supérieur sont les plus gros consommateurs de loisirs culturels. L’intérêt pour la culture naît souvent dès l’enfance. Les activités culturelles enfantines, même si elles ne parviennent pas à annuler totalement les écarts liés au milieu social d’origine, les atténuent. Enfin, au fil des générations, de plus en plus de jeunes accèdent à la culture et plus particulièrement les filles.

Depuis 25 ans, d’après les études du ministère de la Culture, les pratiques culturelles se développent, mais de façon très inégale selon les domaines. Ainsi, si les salles de cinéma attirent moins de spectateurs, les autres équipements culturels (et notamment les bibliothèques) sont de plus en plus fréquentés, les activités artistiques en amateur (musique, peinture, théâtre, sculpture…) se diffusent de plus en plus et la lecture se généralise, même si la proportion de forts lecteurs décline. Malgré ce mouvement de diffusion, en 2000, une personne de 15 ans ou plus sur cinq déclarait n’avoir pratiqué aucune activité culturelle au cours des douze mois précédents (graphique 1).Alors que plus de la moitié des Français sont allés au moins une fois au cinéma ou ont lu au moins un livre au cours des douze derniers mois, ils ne sont que 14% à avoir exercé une activité artistique en amateur et 29% à avoir assisté à une pièce de théâtre ou à un concert. À peine la moitié d’entre eux (45%) ont visité un musée, une exposition ou un monument historique.

Les jeunes :

une vie culturelle plus intense

Les jeunes témoignent globalement d’une vie culturelle plus intense et extravertie. Ce fait est particulièrement marqué pour le cinéma : 89% des 15-24 ans y sont allés au moins une fois au cours des douze derniers mois contre seulement

23% des 55 ans ou plus (tableau 1).Les pratiques culturelles des hommes et des femmes sont par ailleurs aujourd’hui très semblables, mis à part la lecture et les pratiques artistiques en amateur qui demeurent des activités davantage féminines : les deux tiers des femmes ont lu un livre au cours des douze derniers mois, contre seulement la moitié des hommes. Enfin, si les disparités géographiques se sont légèrement

réduites, la taille de la commune de résidence reste un facteur discriminant, même pour la lecture qui est pourtant moins sensible aux effets d’offre : 48% des ruraux, contre 71% des habitants de l’agglomération parisienne, ont lu au moins un livre au cours des douze derniers mois.

Le niveau scolaire joue plus

que les contraintes financières

Même si elles existent, les contraintes financières ne constituent pas le principal obstacle à l’accès à la culture: elles traduisent en grande partie des inégalités sociales et culturelles. En effet, lorsque l’on tient compte simultanément de l’ensemble des caracté-ristiques individuelles (âge, sexe, niveau de diplôme, catégorie socioprofession-nelle, type de commune et niveau de vie), il ressort que les pratiques culturelles sont avant tout déterminées par le niveau de diplôme ; viennent ensuite la catégorie socio-professionnelle et l’âge. Les trois quarts des diplômés du supérieur ont visité au moins un musée, une exposition ou un monument historique contre un quart des personnes ayant quitté le système scolaire sans diplôme (tableau 1).

Parmi les cadres et professions libérales, 60% sont allés au théâtre ou au concert au cours des douze derniers mois, soit quatre fois plus que les ouvriers. Certaines activités s’écartent de ce schéma. C’est le cas du cinéma où l’effet de l’âge est, toutes choses égales par ailleurs, largement prépon-dérant, et de la lecture qui, elle, n’est pas influencée par l’âge, mais où le sexe joue un rôle significatif.

Les pratiques pendant

l’enfance dépendent

du milieu familial

Si adultes et enfants ne privilégient pas les mêmes activités, les pratiques culturelles sont, à ces deux périodes de la vie, influencées par les mêmes facteurs. Ainsi, on retrouve des différences sexuées proches de celles qui existent à l’âge adulte, à l’exception du cinéma qui semble être, chez les enfants, une activité plus masculine. De même, les pratiques enfantines sont fortement hiérarchisées selon le milieu socioculturel, que ce dernier soit appréhendé

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