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Étude de cas: Maribelle

Analyse sectorielle : Étude de cas: Maribelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Juin 2018  •  Analyse sectorielle  •  2 714 Mots (11 Pages)  •  455 Vues

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Étude de cas : Maribelle

  1. Quelle est la nature des situations problématiques qu’expose ce cas?

L’entreprise Maribelle évolue depuis plus de 30 ans dans son domaine et comme toute bonne entreprise voulant conserver et même augmenter ses standards au sein du marché, elle se doit de revoir sa structure organisationnelle et son plan stratégique, ces modifications permettront de suivre le mouvement de son évolution et d’avoir une croissance dans son domaine.  Par contre, dans le cas présent il y des problématiques qui empêchent présentement l’entreprise de faire un pas en avant et ainsi améliorer son développement.

  • L’apport décisionnel du PDG

Le président de Maribelle occupe une très grande place au niveau décisionnel et ce, depuis le tout début de la création de l’entreprise, mais on constate tout de même une certaine hésitation quant à la voie à prendre pour restructurer la compagnie et cette hésitation se ressent autour de l’équipe de direction.

  • Un manque de cohésion entre les membres de la direction.

Les changements que doit faire l’organisation ne font pas l’unanimité et certains membres n’ont pas les même objectifs tel que mentionné par le PDG de Maribelle : «  La réorganisation ne sera cependant pas facile car il y a des divergences de vues importantes sur la nature des changements à apporter.»

  • La stabilité de l’équipe de gestionnaire depuis la création de Maribelle  

Il est parfois bon d’avoir une stabilité au sein de la direction d’une entreprise mais cela peut aussi entrainer une difficulté à apporter les changements nécessaires.  Chez Maribelle, plusieurs hauts dirigeants sont en poste depuis sa création et un certain lien de familiarité s’est créé ce qui provoque un manque d’objectivité pour prendre les bonnes décisions.

  • L’insatisfaction des membres au sujet de la structure des fonctions de l’entreprise.

Certains membres de l’entreprise se demandent si la structure actuelle, basée sur les fonctions, serait l’un des facteurs qui nuirait à l’efficacité des opérations.  Ce n’est pas tant la nature de la structure elle-même qui occasionne des questionnements  et frustrations, mais surtout l’attribution des tâches et activités reliées à ces fonctions.  Cette désorganisation occasionne un dysfonctionnement sur la coordination entre les secteurs.

  • Une stagnation dans la vente et le développement du produit.

La compagnie n’anticipe aucune progression au cours des prochaines années et se satisfait de leurs produits tels qu’ils le sont présentement.  Un contentement face au produit et de sa mise en marché est acceptable présentement pour l’entreprise.

  • Aucune intention d’acquérir de nouvelle part de marché.

Tout comme le développement du produit, l’entreprise se limite seulement à une part de marché ciblée.  Il est vrai qu’elle exporte dans 4 pays pour l’un de ces produits mais elle ne vend que dans l’est du Canada pour son 2e produit.  Si l’entreprise veut amener ses ventes à près de 100 $ millions et augmenter le nombre d’employés de 890 à 1500, elle se doit d’augmenter son volume de vente.

  • La présence syndicale

La présence syndicale au sein d’une entreprise peut s’avérer positive pour l’environnement et le bien être des employés, mais elle peut aussi devenir un obstacle lorsque de grands changements sont à prévoir dans la structure organisationnelle de la compagnie.

  1. Quelles sont les causes et les conséquences des situations problématiques que présente ce cas ?

L’un des premiers enjeux pour ce cas se situe au niveau stratégique,  on constate rapidement que les  décisions, qui y sont prises depuis sa création, viennent en grande partie, et même, seulement du PDG.  La vision et la mission semblent elles aussi semblent ne découler que du PDG.  Malgré que certains membres fondateurs de la direction aient quitté et que certains postes aient été créés, la vision de l’entreprise est toujours restée la même.  L’entreprise a grandement besoin de se restructurer, mais on sent tout de même une certaine réticence à modifier l’aspect décisionnel au sein de l’entreprise.

Bien que les produits soient peu différenciés, comme mentionné dans le cas Maribelle, il n’en reste pas moins qu’une entreprise qui désire augmenter considérablement ses profits à moyen et long terme, se doit d’être un peu plus innovateur que de simplement baser sa confiance sur le prix et le services de son entreprises.  Lorsqu’un nouveau joueur arrivera sur le marché, le prix, le service et « l’attrait de leurs contenants »  ne seront plus les seuls critères de sa rentabilité.  Toujours dans l’esprit d’un manque de vision, l’entreprise ne semble pas vouloir étendre son territoire de vente.  On se satisfait de l’est du Canada pour la vente et seulement 4 pays.  L’entreprise ne vise aussi que les marchés institutionnels alors que le produit lui-même serait un bon vendeur pour d’autres types d’entreprises. Tel que mentionné dans le présent cas : « La direction anticipe, pour les quelques prochaines années, un taux de croissance des ventes sensiblement le même pour chacune des deux gammes de produits. »  Il n’y aura donc, aucun changement dans la manière de présenter le produit, aucun changement marketing et aucun développement de marché.  L’entreprise semble se satisfaire de seulement quelques simples critères afin de s’assurer une croissance stable.  On réalise rapidement que les lacunes au niveau stratégique empêchent l’entreprise d’évoluer au rythme espéré par son PDG.

Toutes ces faiblesses au niveau stratégique apportent inévitablement des déficiences aussi sur le plan administratif.  Plusieurs divergences entre les membres de la direction viennent de la vision future de l’entreprise mais surtout des opinions face aux fonctions départementales de la compagnie.  Une évaluation doit être faite en ce sens et il semble primordial de faire un allègement au niveau de la séparation des fonctions au sein de l’organisation.  Certaines fonctions pourraient tout simplement être retirées de l’organigramme et de plus, une redistribution des activités sous les bonnes fonctions apporterait une meilleure efficacité au sein de l’entreprise.  Certains membres déjà en place ont des attentes face à cette restructuration et surtout, certains se voient déjà ou espère des postes qui ne sont pas encore donnés, cela accentue l’hésitation au changement et une difficulté à trancher sur la meilleure option structurelle à prendre.    

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