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Économie Grecque

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Par   •  18 Décembre 2011  •  1 336 Mots (6 Pages)  •  1 197 Vues

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Au cours des dix années écoulées, la Grèce est parvenue à réduire rapidement son écart de revenu par rapport aux pays les plus performants, surtout si l’on tient compte de la révision récente du niveau du produit intérieur brut (PIB), qui se traduit par une hausse de 26 %. Cette révision est dans une large mesure le résultat d’une meilleure évaluation du niveau de l’activité dans le secteur des services en pleine expansion, alors que, contrairement à ce qu’ont laissé entendre de nombreux articles, la prise en compte des activités illégales représente moins de 1 % de PIB. Il est certes difficile de se faire une idée complète de l’expansion dans la mesure où des chiffres révisés n’ont pas encore été publiés pour la période antérieure à 2000, mais il est probable que la croissance du PIB par habitant a dépassé 4½ pour cent par an en moyenne au cours de la dernière décennie et que, de ce point de vue, la Grèce se situerait donc au deuxième rang des pays de l’OCDE, après l’Irlande. (PIB, emploi, chômage, FBCF, …)Le comblement rapide de l’écart de niveau de vie tient notamment à la libéralisation des marchés financiers et à l’adhésion à l’union monétaire, ce qui a entraîné une réduction substantielle des coûts de financement, et au dynamisme des marchés d’exportation de l’Europe du Sud-Est, ainsi qu’à l’impulsion budgétaire et à l’élan suscités par les Jeux olympiques de 2004. Le fait que la croissance est restée vigoureuse depuis 2004 dans le contexte d’un assainissement budgétaire substantiel reflète une robustesse accrue découlant des réformes structurelles. L’expansion a été soutenue ces dix dernières années en dépit d’une réglementation des marchés des biens et du travail encore restrictive en comparaison avec d’autres pays. Cependant, la réglementation des marchés de produits a été assouplie et les gains de productivité ont été importants, compte tenu des faiblesses qui caractérisaient la situation initiale. Par ailleurs, il existe un secteur informel très étendu, et une réglementation rigoureuse est sans doute moins préjudiciable à la croissance si elle n’est pas strictement appliquée. (Taux d’emploi : (ce texte en bleu est de moi, c’est un peu une synthèse de ce qui suit : Le marché informel de l’emploi n’est pas reflété dans le taux d’emploi. Or, il est très important, notamment à cause d’un afflux d’immigrants en situation irrégulière. Ceci a eu pour conséquence une forte fraude fiscale, d’où un impact sur le solde financier des dépenses publiques) Ainsi, l’emploi d’immigrants en situation irrégulière a permis de satisfaire une demande latente de main-d’oeuvre peu qualifiée que les rigidités du marché du travail ont contribué à créer. Néanmoins, une réglementation anticoncurrentielle appliquée avec laxisme et un vaste secteur informel ne sont manifestement qu’un pis-aller par rapport à un cadre réglementaire efficace et à des emplois réguliers, notamment parce que la première combinaison se prête à une fraude fiscale massive.

Alors que l’on s’attendait à ce que l’activité fléchisse après les Jeux olympiques, la croissance est restée soutenue en 2005 et 2006, période pendant laquelle les finances publiques se sont notablement redressées. Après avoir culminé à 7¾ pour cent du PIB en 2004, le déficit des administrations publiques a été fortement réduit et ramené à 2½ pour cent en 2006 (d’après des estimations fondées sur les statistiques non révisées du PIB, qui servent à évaluer la situation au regard de la procédure en déficit excessif, dans l’attente de la confirmation des chiffres révisés du PIB par Eurostat). C’est la première fois que le déficit passe sous la barre des 3 % depuis l’adoption de l’euro. L’expansion semble devoir se poursuivre à un rythme soutenu de l’ordre de 4 % dans les années à venir, mais les influences défavorables vont probablement s’accentuer au fil des ans. Le signe le plus manifeste de tension macroéconomique est l’augmentation du déficit de la balance courante, qui aurait atteint quelque 9½ pour cent du PIB révisé en 2006. En l’absence de risque de change, ce creusement laisse surtout craindre une dégradation persistante de la compétitivité, avec une hausse des prix à la consommation de l’ordre de 3¼ pour cent à la fin de 2006, cette hausse étant supérieure à la moyenne de la zone euro depuis de nombreuses années. (Taux d’inflation et croissance) Une inflation relativement forte se traduit par des taux d’intérêt réels peu élevés, qui stimulent la demande intérieure. Cependant, l’érosion de la compétitivité risque à la longue de peser sur la croissance. Elle peut se poursuivre pendant un certain temps si l’environnement extérieur est favorable, mais plus elle persiste, plus prononcée et durable sera la correction des prix et des salaires relatifs sans doute nécessaire pour rétablir la compétitivité.

Les perspectives à court terme demeurent favorables, mais la poursuite d’une croissance soutenue à moyen terme nécessitera de nouvelles réformes des marchés de produits – et leur mise en oeuvre effective – mais aussi la mobilisation d’une vaste main-d’oeuvre potentielle, notamment parmi les travailleurs âgés, les jeunes et les femmes, ainsi qu’une

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