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Théorie Financière

Note de Recherches : Théorie Financière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2013  •  2 780 Mots (12 Pages)  •  1 062 Vues

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PLAN

INTRODUCTION

I- La finance comportementale et son apparition

II- Les Travers comportementaux de l’investisseur

1. Déficiences cognitives :

a. Biais cognitifs individuels

b. Biais cognitifs collectifs

2. Biais émotionnels :

a. Biais émotionnels individuels

b. Biais émotionnels collectifs

3. Reflexe inapproprié et conduite automatique

III- Apports de la finance comportementale

Risques de la méthode des cash-flows actualisés

a- Estimation des résultats futurs

b- Niveau de risque

CONCLUSION

INTRODUCTION

Depuis près d’un demi-siècle la théorie financière moderne et les modèles de choix de porte feuille se sont développés autour de trois principaux piliers à savoir : la rationalité parfaite des individus, la maximisation de l’espérance d’utilité et l’efficience des marchés.

La proposition théorique de l’hypothèse d’efficience des marchés financiers est fondée sur une double supposition : la rationalité des agents et l’absence d’asymétrie d’information, qui elle-même est nécessaire dans le cadre de l’hypothèse générale d’anticipations rationnelles.

Si la rationalité des agents suppose une connaissance commune de la théorie adéquate pour la résolution de problèmes décisionnels, l’hypothèse d’absence d’asymétrie d’information sous entend quant à elle que toute information importante pour l’évaluation et la détermination de la valeur d’un bien soit disponible en principe gratuitement pour tous ces agents.

Autrement dit, un marché efficient est un marché sur lequel les agents sont tous rationnels et ainsi sont capables d’exploiter instantanément et adéquatement la survenance d’une information pour l’incorporer dans le prix de l’actif.

L’hypothèse d’efficience des marchés financiers est donc « une croyance » selon laquelle :

- Les agents sont pleinement informés

- Les agents sont rationnels, donc interprètent correctement ces informations

- Ils ont pour seule motivation de maximiser leur « utilité financière »

- Ils agissent en toute indépendance (ils ne s’imitent pas les uns les autres pour prendre leurs décisions)

- Leurs décisions a pour résultat un équilibre des prix (prix efficients, assez stables en l’absence de nouvelles informations).

En réaction à cette théorie fondée sur des postulats ne traduisant pas toujours la réalité, la théorie comportementale ou encore appelée finance comportementale s’intéresse à l’étude du comportement de l’investisseur sur un marché financier. De ce fait elle se caractérise comme la psychologie de l’investisseur et remet ainsi en cause toute les hypothèses de base des modèles adoptés en finance. Dans ce qui va suivre nous traiterons en détail cette théorie.

I- la finance comportementale et son apparition

Un peu partout, l’on remarque de manière persistante des différences significatives entre les rendements observés et les rendements théoriques calculés sur la base du modèle d’évaluation. Pour des actifs ayant le même niveau de risque systématique, on a pu observer une différence marquée et positive entre les rendements des sociétés cotées de taille relativement petite et les sociétés de plus grande dimension. Cela implique que pour des titres ayant théoriquement le même risque, les investisseurs exigent une prime beaucoup plus importante pour les titres des petites entreprises. Un tel constat s’oppose à ce que stipule la théorie financière moderne.

Cet exemple, et bien d’autres qui émanent des anomalies sur les marchés financiers, confirment que dans le monde des investisseurs, tout ne se passe ne pas vraiment comme les modèles classiques veulent nous faire croire. Les investisseurs ne sont pas toujours rationnels et les marchés ne sont pas efficients (les cours ne reflètent pas toujours exactement les informations). Elle montre que les gens en général, et les investisseurs en particulier, ne sont pas totalement "rationnels" dans leurs décisions. Ils sont "sous influence".

Essentiellement quand il s’agit de prendre une "décision en situation de risque et d'incertitude", ce qui représente un cas récurent dans le domaine financier et économique. Leurs décisions correspondent toujours exactement à leur "utilité", bien que ce concept soit l'une des bases importante de la théorie économique. Des questions reviennent toujours concernant ce contexte à savoir : l’efficience du marché le rend t-l essentiellement rationnel ? L’information qu’il présente est-elle toujours complète et reflète-t-elle l’économie réelle ? Des sentiments d’optimisme ou de déprime collective n’animent-t-il pas les acteurs ? De ces différentes questions qui posées timidement au paravent un peu partout vont aboutir plus tard avec les travaux de Kahneman et Tversky à la naissance d’un nouveau courant : la finance comportementale.

La finance comportementale, parue au début des années 70, se présente donc comme le courant de la finance s’appuie sur résultats des travaux en psychologie et sociologie et les applique à la finance dans le but d’expliquer et guider, et non dicter, le comportement des investisseurs. Elle est l'application de la psychologie individuelle et collective à la finance.

De façon pratique, il s’agit de l’étude :

- de la manière dont les opérateurs (investisseurs, emprunteurs,…) prennent leurs décisions et, notamment, de leurs travers de comportement

- des effets de ces biais comportementaux sur les marchés financiers, sous forme d’anomalies de prix et de rendements.

Derrière ce but académique se

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