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Synthese Socialisation

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Par   •  21 Mai 2012  •  4 458 Mots (18 Pages)  •  1 109 Vues

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Epreuve de Synthèse

Note et Observations :

Travail Préparatoire :

1) Les grands parents et parents transmettent leur savoir, leurs vécus par la communication qu’elle institue entre les générations. Ils ont une forme particulière de transmission qui leur est propre. Ils racontent à travers des émotions et partagent « un temps privilégié » avec leurs jeunes enfants. La mémoires à ainsi une double dimension, historique et généalogique.

2) Le rôle de la relation entre les générations est de transmettre le savoir, le vécu, afin de façonner les mentalités. Les grands parents et parents influencent à travers l’affectif et l’émotion ceci est important dans la socialisation de chaque individus.

3) Nous observons dans ce document qu’il y a une inégalité de réussite scolaire entre les enfants issus de différentes classes sociales. En effet, selon l’INSEE en mars 2005, 77% des enfants de cadre entrés en sixième en 1995 font des études supérieures et seulement 10% d’entre eux quittent les études sans le bac. Alors que seulement 29% des enfants d’ouvrier entrés en sixième en 1995 font des études supérieures en 2005 et 46% n’ont pas le bac. On constate ici que les enfants de cadre ont plus de chance de faire des études supérieures et peu être devenir cadre comme leur parent et que les enfants d’ouvrier ont eux moins de chance de faire des études supérieures. On constate ainsi une reproduction sociale.

4) L’appartenance sociale définit l’individu, ainsi un enfant issu des catégories défavorisées doivent s’adapter à une culture scolaire qui est parfois distincte et différente de ce qu’ils ont appris à travers la socialisation familiale, le milieu d’adolescents ou de jeunes qu’ils fréquentent, ou leur pratiques culturelles. Un enfant de cadre qui aura lui le capital économique et culturel aura donc plus de chance qu’un enfant d’ouvrier n’ayant pas les moyens de s’acheter des livres, ou prendre des cours particuliers par exemple. Le mécanisme de la socialisation familiale a une influence affective, l’individu aura reçu une différente culture et aura ainsi du mal à s’adapter à une culture scolaire.

5) 6) Selon le modèle familial donc est issue l’individu, il a une vision ou une perception différente de la fratrie. On observe deux avis en contradictions, le premier expliquant que les enfants ayant grandis dans une atmosphère encombrante ne tiennent pas à ce que leurs « enfants subissent la promiscuité, excessive parfois, qui règne dans une famille nombreuse ». Cela peut être un handicap. Le second à un avis antagoniste, il soutient en effet que les enfants uniques préfèrent une fratrie nombreuse à l’ennui, la solitude, le tête-à-tête avec les parents qui fait souffrir.

Question de synthèse :

Tout individu connaît un processus d’apprentissage de la vie dans la société à laquelle il appartient. Au cours de son enfance puis de sa jeunesse, il apprend peu à peu à s’adapter à son environnement familial et social : sa capacité d’adaptation lui permet de le faire. Tout au long de sa vie, il continu à se forger et à intégrer les nouvelles conditions auxquelles il est confronté. Ainsi, la socialisation est un ensemble de mécanismes par lesquels l’individu intériorise les normes et valeurs de son groupe d’appartenance et construit son identité sociale ; mécanisme tel que l’inculcation ou l’imprégnation. De plus, la socialisation est parfois liée à une reproduction sociale qui est, plus précisément, une tendance du système social à se perpétuer, à se reproduire dans le temps : maintien des inégalités des rapports sociaux, conservation de la structure sociale et perpétuation des formes socioculturelles. Ainsi, après avoir définit les mécanismes de socialisation, nous nous demanderons s’ils entraînent automatiquement un phénomène de reproduction sociale.

La socialisation permet l’intégration sociale. Elle est un aspect caractéristique du comportement humain. Se socialiser c'est participer à la vie en société, telles que les générations précédentes l'ont organisé. Pour marquer chacun d’entre nous de son empreinte, la socialisation doit résulter d’agents sociaux significatifs ayant une influence essentielle sur la formation de l’individu durant toute ça vie. Tout d’abord, on observe une socialisation primaire qui correspond au processus d’apprentissage social des enfants et des jeunes par l’inculcation de principes ou à travers des pratiques. Ceci observent ces pratiques, s’identifient à ceux qui les exercent et les intériorisent progressivement. On constate donc la multiplicité des influences socialisatrices qui sont parfois contradictoires et qui entraînent des modes d’adaptation différenciés à la société. Les enfants sont influençables, c’est un terrain vierge, ils s’adaptent ainsi à leur groupe d’appartenance dont ils sont membres objectivement, ou au contraire au groupe de référence auquel ils empruntent leurs normes, leurs valeurs et auquel ils s’identifient, désirent ou croient appartenir. On parle alors de socialisation anticipatrice. La famille est l’institution fondamentale en matière de socialisation. Pour éclairer plus globalement cette empreinte familiale que les individus reçoivent lors de leur socialisation, Pierre Bourdieu, grand sociologue français contemporains parle “d’habitus”. L’habitus correspond à l’ensemble des goûts, des comportements, des manières de percevoir, de ressentir et de dire qu’un individu reçoit de sa famille et de son milieu social. C’est en fonction de cet habitus hérité que tout homme agit dans la société. La force socialisatrice de la famille se manifeste aussi dans la transmission

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