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Sujet BTS Economie 2016

Étude de cas : Sujet BTS Economie 2016. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Septembre 2016  •  Étude de cas  •  971 Mots (4 Pages)  •  2 823 Vues

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La finance solidaire est actuellement en plein essor, en France comme dans nombre de pays développés. Vous êtes chargé de communication et des relations externes dans l'association "Investissons solidaire" qui participe au financement de projets socialement utiles. Dans le cadre de votre intervention lors de la table ronde sur "l'Economie sociale et solidaire, une opportunité", vous souhaitez constituer un dossier sur la finance solidaire.

Pour cela, nous commenterons, dans un premier temps, l'évolution des placements solidaires entre 2006 et 2014 en montrant qu'elle traduit de nouveaux choix d'épargne. Puis, dans un second temps, nous présenterons les deux modalités de financement d'une économie en expliquant comment la finance solidaire relève à la fois de la finance directe et du financement intermédié. Enfin, dans un dernier temps, nous mettrons en évidence (au regard du rôle de l’investissement dans la croissance économique) les raisons qui motivent l’action des pouvoirs publics en faveur du financement solidaire et les moyens mis en œuvre à cet effet.

I - L’évolution des placements solidaires entre 2006 et 2014 : de nouveaux choix d’épargne des ménages

La finance solidaire relie les épargnants cherchant à donner du sens à leur argent à des entreprises ou des associations dont l’activité présente une forte utilité sociale et/ou environnementale.

Les placements solidaires, formes d’épargne orientées vers le financement d’activités ayant une utilité sociale, qui intéressaient peu car pas immédiatement rentables ont connu une évolution entre 2006 et 2014. En effet, la baisse générale des rendements financiers a poussé les épargnants à se diriger vers d’autres placements que ceux dits « conventionnels ». Aussi, l’Etat les y incite avec un avantage fiscal de 66% de réduction d’impôt sur les sommes investies dans la finance solidaire. L’épargne solidaire devient ainsi de plus en plus concurrentielle.

Le type d’épargne a également évolué entre 2006 et 2014. En ce début de période, c’est l’épargne bancaire qui devançait l’épargne investie au capital d’entreprises et l’épargne salariale avec 57% des placements. Ces derniers temps, c’est l’épargne salariale avec 60,5% des placements (en 2014) qui s’est le plus développée.

Ainsi, nous pouvons constater que les ménages souhaitent investir leur argent dans un but « social », qui privilégie l’humain au capital et poursuit un but non lucratif. Ils souhaitent que leur épargne, c’est-à-dire la part de leur revenus qui n’est pas consommée, soit utile à la société, même si cela implique une rémunération moins élevée que s’ils avaient placé sur d’autres supports d’épargne.

II - Deux modalités de financement d’une économie : financement direct et indirect

A. Le financement direct

La finance directe est celle dans laquelle les agents à capacité de financement (épargnants) achètent sur les marchés financiers des titres émis par les agents à besoin de financement (entreprises, Etat, collectivités publiques).

La finance solidaire relève du financement directe dans le cadre du « crowdfunding ». Crowd signifie « foule » et funding correspond à la « recherche de fonds ». Il est relatif au financement participatif. Cette technique de financement permet aux ACF et aux ABF d’être en relation en utilisant

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