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Devoir 3, BTS économie droit (CNED).

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Par   •  16 Novembre 2016  •  Dissertation  •  2 843 Mots (12 Pages)  •  8 031 Vues

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Marouby Chloé                                                                         9617

DEVOIR 3 ECONOMIE DROIT

Première partie :

        Le salaire est le principal revenu des français, il permet de mesurer le coût du travail et de mesurer ainsi le pouvoir d'achat d'un ménage. Le montant de ce salaire doit être déterminé entre l'employeur et l'employé dans le cadre de la loi, il doit être le reflet du travail fourni par le salarié. Dans un premier temps, nous étudierons avec la notion de décile la distribution des salaires français puis dans une seconde partie nous montrerons le cadre institutionnel de la formation des salaires et pour finir nous verrons que la formation des salaires est un ajustement et une conciliation entre les acteurs.

        Tout d'abord, nous remarquons avec la document 1 que les salaires en France ne sont pas distribués de façon équitable. En effet, pour l'année 2011, les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent 1100 euros. Ensuite, nous remarquons toujours sur la même année que le salaire mensuel net médian est inférieur à 1500 euros. Pour finir, 90% des salariés ont un salaire net mensuel inférieur à 2900 euros. Ce qui signifie qu'entre les 10% qui ont le salaire le plus faible (décile 1) et les 10% qui ont le salaire le plus élevé (décile 9), il y a un écart de plus de 1500 euros. Ces inégalités salariales peuvent s'expliquer par le manque de qualifications et le manque de diplômes. En effet, comme montré dans le document 2, un salarié travaillant comme cadre gagne 35.10 € brut de l'heure tandis qu'un ouvrier agricole ne gagne que 11,30 €. Cet écart est expliqué par l'écart du niveau d'études. De plus, les inégalités salariales entre hommes et femmes sont accrus car l'écart de revenu serait de 9%. Or, ce sont les femmes qui font le plus d'études mais ce sont les hommes qui sont le plus souvent en haut de la hiérarchie d'une entreprise. Ceci peut s'expliquer par le fait que les employeurs craignent que les femmes ne partent en congé maternité, donc ce sont les femmes qui sont le plus susceptible de veiller sur leurs enfants, et de ce fait de ne pas être à son poste de travail. Dans le document 3, on voit que "les NTIC [...] accélèrent le processus de hausse des disparités salariales". Il est vrai, que dans nos sociétés modernes, les évolutions technologiques résultant de la croissance favorisent l'emploi de personnes qualifiées. Contrairement, aux personnes peu qualifiées dont le savoir-faire est obsolète du fait de l'avènement du progrès technique. La dégradation des rémunérations dans les industries traditionnelles s'accompagne d'une valorisation des compétences dans les secteurs d'activités en croissance. Les différents niveaux de salaires en fonction de la nature de l'activité de l'influence et de l'influence du progrès technique s’appellent la thèse du progrès technique biaisée.

        Ensuite, intéressons nous à la formation des salaires en France.  Le salaire fait partie du facteur travail et il est censé représenter notre contribution à la production. En effet, même si ceci fonctionne aisément dans le cadre d'une industrie traditionnelle (le métier de fraiseur) mais pour un métier du tertiaire (le métier de secrétaire), ceci n'est pas possible. Nous aurions tendance à dire comme les libéraux nous le diraient qu'il faut "laisser faire le marché" c'est à dire que le salaire doit se faire librement grâce au jeu de l'offre et de la demande sur le marché du travail. Cependant, ceci n'est pas le cas. De ce fait, les pouvoirs publics ont mis en place plusieurs lois qui accorderaient un salaire minimum à tout salarié, par le biais des conventions collectives avec les salaires minima. Ils devront comme décrits dans le document 4 répondre aux "besoins des travailleurs et de leur famille" ainsi que prendre en compte les exigences "du développement économique". Il permet une non concurrence entre employeurs et ainsi ils évitent le dumping social. De plus, le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance). a été crée en 1970 pour permettre aux salariés du secteur privé d'avoir un salaire décent par rapport à la conjoncture et ainsi l'Etat espérait avoir des salaires moins dispersés. Il est réajusté chaque premier janvier en tenant compte de l'inflation à cela s'ajoute le coup de pouce du gouvernement et de plus il doit être égal à la moitié de l'augmentation du pouvoir d'achat des salaires horaires moyens. Le nouveau gouvernement de François Hollande a décidé, selon le document 5, que le SMIC devra être indexé "sur l'inflation mesurée sur les dépenses des ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie". Pour les salariés du secteur public, c'est à dire les personnes travaillant pour l'Etat, ceci est différent. Effectivement, les pouvoirs publics rémunèrent ces fonctionnaires "en fonction du grade, de l'indice brut, de l'indice majoré, de votre zone géographique et de l'échelon atteint par l'agent de la fonction publique". De plus, à cela peut s'ajouter des primes suivant l'ancienneté et le travail fourni par le fonctionnaire.

        Pour cette dernière partie, nous pouvons dire que malgré les conventions collectives qui constituent la norme en matière de rémunération des salaires dans les entreprises, certains employés sont plus rémunérés que d'autres. Effectivement, certains employeurs accordent des primes ou certains avantages en nature à leurs employés. Ces avantages sont accordés de plus en plus en mettant en place un système de récompense pour leurs meilleurs éléments. Nous remarquons encore plus ceci dans le document 9. En analysant le document, nous voyons que les augmentations individuelles sont stables de 2010 à 2014. Par exemple, en 2010, sur 294 entreprises françaises, 2.4% des augmentations de salaires étaient individuelles contre seulement pour la même année 0.8% d'augmentation globale des salaires. Ce qui signifie que les entreprises françaises privilégient les augmentations individualisées pours les meilleurs salariés au détriment de ceux fournissant moins de travail. Ceci va entraîner une certaine compétitivité et rivalités au sein d'une même entreprise. Cependant, comme l'indique le document 10, une individualisation n'est pas dans la logique même de l'entreprise. Effectivement, "le travail est par nature une œuvre collective dans une entreprise" et au final ceci pourra nuire à l'efficacité de l'entreprise. De plus, comme décrit dans le document 7, nous remarquons que les salariés ne rechignent pas à une augmentation aussi minime soit-elle car elle a peur de se retrouver sur le marché du travail et notre pays a un taux de chômage de 10% ce qui n'a pas été atteins depuis très longtemps. Ainsi les employés ne rechignent pas à l'individualisation de la société.

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