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Rapports du FMI

Analyse sectorielle : Rapports du FMI. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  3 675 Mots (15 Pages)  •  490 Vues

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Les rapports du FMI se suivent et se ressemblent. La dernière étude tire toujours la sonnette d’alarme et appelle à des réformes économiques urgentes, notamment de la Caisse de compensation. Selon le dernier rapport du Fonds Monétaire International (FMI) sur les pays arabes en transition (Egypte, Jordanie, Libye, Maroc, Tunisie et Yémen), la situation économique du Royaume est toujours aussi préoccupante. Cette étude met une nouvelle fois l’accent sur l’urgence des réformes, la seule solution envisageable pour répondre aux attentes des populations dans un climat de d’insécurité politique et économique. C’est ainsi que tous ces pays arabes en transition doivent satisfaire les attentes des populations en matière de croissance et d’emplois, alors les activités et la confiance du secteur privé se sont dégradées, impactant directement les investissements privés. La solution passe par une croissance suffisante à même de créer des emplois, mais cela nécessite obligatoirement des réformes économiques urgentes.

Si la situation du Maroc est macro-économiquement moins précaire que celle des autres pays, les attentes sociales sont tout aussi importantes. De fait, les autorités du Royaume sont au chevet de réformes difficiles face à des perspectives de croissance qui vont retomber dans la norme après une saison agricole exceptionnelle. L’assainissement des finances publiques est donc prioritaire, ce qui passe notamment par le remplacement du système de subventions de la Caisse de compensation par des mesures plus ciblées.

Le chantier auquel doit s’atteler le Maroc est donc énorme, surtout que le rapport du FMI pointe aussi la masse salariale qui doit être allégée, le système des retraites qui doit être réformé ou encore le système fiscal qui doit être revu, sans oublier les réformes structurelles pour favoriser l’emploi.

Au final, si la nécessité de ces réformes est clairement établie, la question est de savoir si le Maroc est capable de les mener à bien, surtout de mettre en place des mesures pérennes. Cela semble en tout cas loin d’être évident pour le moment au vu de la lenteur du Royaume à faire évoluer ses institutions et sa manière de penser.

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Le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) est accablant pour le Maroc. Publié le 27 septembre dernier, ce rapport est resté jusque-là ignoré par les médias du Makhzen qui préfèrent continuer à déverser leur venin sur l’Algérie qu’ils accusent de tous les maux qui frappent le royaume. Le FMI fait état de la grave détérioration des conditions macroéconomiques du Maroc en 2012. La croissance a baissé à 2,7% alors qu’elle était de 5% en 2011. Le déficit est de 10% et la dette extérieure, qui s’est alourdie, est de 7,6% du PIB. Des chiffres qui donnent des frissons. Et ce n’est pas terminé. Le FMI a relevé le fait que le résultat financier de 2012 s’est éloigné de manière significative de l'objectif fixé par les autorités marocaines, accentuant ainsi la fragilité budgétaire du pays. Autre facteur inquiétant pour le FMI qui a accordé un emprunt au royaume chérifien l’année dernière, l’inflation galopante et le taux de chômage qui dépasse officiellement 9%. Le FMI vient ainsi confirmer l’état catastrophique des finances publiques marocaines. Cela a été relevé dans un bulletin secret de la Trésorerie générale du royaume (la caisse de l'Etat). Dans ce bulletin qui date du mois de juillet, il est fait état des recettes de l'Etat au premier semestre 2013 qui se sont élevées à 100 milliards de dirhams (10 milliards d’euros), alors que les dépenses ordinaires de fonctionnement se sont élevées à 113 milliards de dirhams (11 milliards d’euros). Les dépenses d'investissement ont été de 23 milliards de dirhams (2,3 milliards d’euros). Il apparaît donc clairement un déficit de 34 milliards de dirhams (3,4 milliards d’euros), entièrement financé par l'endettement. Pour rééquilibrer sa balance de paiement, le gouvernement marocain tablait sur l’ouverture des frontières avec l’Algérie pour mieux écouler ses produits de tous genres, dont le cannabis qui représente des recettes annuelles de près de 13 milliards d’euros. Mais l’Algérie avait exigé d’abord l’assainissement du contentieux existant entre les deux pays, notamment la question de l’indemnisation des Algériens spoliés de leurs biens durant les années 1990. Chose que le gouvernement marocain refuse de régler. Pis encore, il considère les dernières mesures prises par l’Etat algérien afin de réduire la contrebande du carburant comme un «acte de guerre», en ce sens que de nombreux Marocains profitaient du carburant algérien bon marché. Le trafic de ce carburant faisait fonctionner des centaines de milliers de véhicules et travailler quelque 20 000 Marocains. Voilà pourquoi le Palais royal et son pendant au gouvernement multiplient les diatribes contre l’Algérie. Et cet acharnement va assurément se poursuivre tant la situation socioéconomique et donc politique continue de se dégrader.

Sonia B.

Le Fonds monétaire international (FMI) n’y est pas allé de main morte. Mis à part quelques rares points positifs, c’est un rapport saillant que dresse le Fonds sur l’économie marocaine, mettant à nu les revers de celle-ci. Cependant, une recommandation particulière à l'éternel problème de la Caisse de compensation s'oppose directement aux requêtes de la société civile marocaine. Le gouvernement Benkirane l'exécutera-t-il?

Après une mission effectuée en décembre 2012 à Rabat, les économistes du Fonds monétaire international (FMI) ont publié leur rapport la semaine dernière. Saluant au passage la « performance » du pilotage macro-économique du Maroc bien que confrontée à des chocs extérieurs tels la crise européenne, le Fonds s’interroge sur la capacité du gouvernement à ramener le déficit budgétaire à 4,8% en 2013 contre 7,1% l’année dernière, comme il s’y est engagé. En effet, obtenant la ligne de crédit de 6,2 milliards de dollars de la part du FMI en août dernier, Rabat s’était engagé à réduire ses déficits. Mais à l’allure où vont les choses, la réalisation de cet engagement semble compromise.

Le déficit commercial, quant à lui, se creuse année après année. A ce jour, le trou de la balance des transactions courantes culmine à 8% du PIB. En effet, les éléments compensateurs, de manière générale sont défaillants : les recettes MRE en baisse, le tourisme impacté

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