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Mise en contexte de la crise en Europe

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Par   •  19 Octobre 2014  •  4 335 Mots (18 Pages)  •  929 Vues

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Sommaire

Introduction – Mise en contexte de la crise en Europe.

I - Les effets de la crise sur la Grèce

a) La Grèce d'hier à aujourd'hui

b) Pourquoi la Grèce a-t-elle été plus touchée que les autres pays européens?

II - Si la Grèce reste dans la zone euro…

a) ... quelles sont les conséquences sur la Grèce?

b) … quelles sont les conséquences sur l’UE

III - Si la Grèce quitte la zone euro...

a) ... quelles sont les conséquences sur la Grèce?

b) … quelles sont les conséquences sur l’UE?

Conclusion

Introduction – Mise en contexte de la crise en Europe

Aujourd’hui, le monde économique dans lequel nous sommes est en crise. Pourtant, certains pays comme les Etats-Unis, d’où la crise de 2008 est originaire, commencent à sortir la tête de l’eau. Mais nous autres, européens avons plus de mal… Même si il est vrai que cela ne se généralise pas à l’Union Européenne toute entière ou aux états membres de l’euro.

Il est en effet un pays qui sort du lot, non pas pour ces bons points comme l’Allemagne, mais qui au contraire, correspond au talon d’Achille de l’Union Européenne pour certains économistes… Il s’agit là de la Grèce.

C’est sur le cas de la faillite grecque que nous avons souhaité mettre l’accent pour mieux comprendre le contexte d’instabilité qui régit la zone euro d’aujourd’hui.

Pourquoi et comment, le pays fondateur de la démocratie a-t-il pu sombrer ainsi ? C’est la question que nous nous poserons dans un premier temps avant de soulever la véritable interrogation de notre sujet qui est de savoir si la Grèce a vraiment sa place dans la zone euro.

Mais avant cela, faisons le point sur la fondation de la zone euro…

C’est au lendemain de la seconde guerre mondiale que l’idée d’une Europe soudée et unie fit irruption pour ne plus avoir à entendre parler d’une guerre entre les nations. Ainsi, le traité de Paris est signé en 1951 entre la France, la République Fédérale d’Allemagne, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas afin d’organiser la mise en commun de la production et de la commercialisation du charbon et de l’acier. Les premières fondations de l’Union européenne sont dorénavant posées avec ce qu’on appelle la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier.

Vient ensuite le Traité de Rome qui détermine ce que l’on appelle la Communauté Économique Européenne. Signé en 1957, ce traité établi les fondements d’une union entre les peuples européens, union qui devient de plus en plus étroite pour faire face à l’économie mondiale. On en vient à ce qui est l’un des piliers de l’Union Européenne, à savoir la libre circulation des hommes et des marchandises.

En 1992, soit 35 ans après la signature du traité de Rome, le traité de Maastricht définit les trois pilliers qui fondent l’Union Européenne d’aujourd’hui.

L’UE compte alors 12 états membres (La France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas constituant initialement la CECA, auxquels viennent s’ajouter : le Danemark, le Royaume-Unis, la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne).

Notre Union Européenne d’aujourd’hui réunit 28 états, des pays aux politiques et modes d’organisation institutionnelle variés, aux tailles différentes et aux poids économiques divers. C’est pour libérer les capitaux et avec une volonté de rassemblement politique que l’UE créée en 1999 la zone euro avec onze de ces quinzes pays membres à l’époque. La zone euro se compose aujourd’hui de 18 pays. Dont la Grèce qui a rejoint ses rangs en 2001.

Seulement, la zone euro n’est pas vraiment une zone monétaire optimale comme en souligne certains économistes. En effet, pour qu’une union monétaire fonctionne correctement, il faut :

- une intégration fiscale, des transferts doivent être mis en place entre les états qui se retrouvent en surplus et les états en déficit.

- une mobilité du travail, si le chômage est abondant dans un état, la masse salariale doit pouvoir bouger facilement d’un état à un autre.

Les Etats-Unis fonctionnent bien pour ce point, ce qui fait du dollar une monnaie forte. En effet, ce pays est composé de 50 états qui sont tous intégrés fiscalement grâce à un budget fédéral et ont une grande mobilité du travail car leurs citoyens respectifs parlent la même langue et partagent une culture commune. Ils peuvent donc partager sans problème une monnaie commune qu’est le dollar.

Au contraire de la zone euro qui n’est fiscalement pas intégrée et dont les travailleurs ne sont que très peu mobiles. La seule façon de rendre l’union monétaire viable est ainsi d’éviter à tous prix les divergences économiques entre les états, et ce par les critères de Maastricht.

Revenons-en à la crise qui sévit aujourd’hui en Europe. Celle-ci a été déclenchée dans un premier temps par la crise des subprimes arrivée en 2007. Des banques européennes ont suivi le jeu risqué des banques américaines. Mais c’est la crise de la dette de la zone euro qui fit empirer le bilan déjà lourd en 2010. C’est sur ce point que nous allons aborder le cas de la Grèce.

I - Les effets de la crise sur la Grèce

a) La Grèce d'hier à aujourd'hui

La civilisation occidentale moderne doit beaucoup à la Grèce. C’est durant la Grèce antique que sont nés de nombreux fondamentaux de la culture européenne. On peut citer parmi eux la notion de cité, le théâtre, la philosophie mais avant tout la démocratie.

Il faut surtout faire la différence

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