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Macroéconomie monétaire

Commentaire de texte : Macroéconomie monétaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2012  •  Commentaire de texte  •  10 597 Mots (43 Pages)  •  884 Vues

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Macroéconomie monétaire

Références bibliographique :

Monnaie, banque et marchés financiers F. Mishkin 8ème édition Pearson éducation

Les théories de la monnaie Lavigne et Pollin Repères, La découverte

Introduction : Qu’est-ce que la monnaie ?

La monnaie est tout ce qui est accepté en paiement de biens ou de services, ou pour le remboursement de dettes.

Les pièces et les billets forment la monnaie fiduciaire. Certaines transactions se règlent en chèques, cela veut dire que les dépôts bancaires qui se rattachent aux chèques peuvent être considérés comme de la monnaie.

Livret A, Plan d’épargne logement, LEL, les comptes d’épargnes, s’ils peuvent être rapidement transformés en monnaie fiduciaire, alors ils peuvent aussi être considérés comme de la monnaie.

On peut ainsi de suite considérer le patrimoine (l’or, les objets d’arts…) comme étant de la monnaie.

Définir la monnaie n’est pas si simple, il faut se mettre d’accord sur une convention…

-Elle peut se présenter sous plusieurs formes.

-Tous ce qui constitue la monnaie remplis 3 fonctions.

-Comment les banques centrales définissent et mesurent la monnaie.

Section I : Les fonctions de la monnaie

I/ Intermédiaire des échanges.

Dans les économies modernes, toutes opérations d’achat et de ventes conduisent à un paiement sous forme de monnaie fiduciaire, de chèques ou de virement bancaire. L’utilisation de la monnaie comme intermédiaire des échanges facilite les transactions et de ce fait améliore l’efficacité des échanges.

Imaginons un monde sans monnaie :

Nous nous trouvons donc dans une économie de troc, les biens et services s’échangent les uns contre les autres. Pour qu’il y ait échange dans cette économie de troc, il faut qu’il y ait double coïncidence des besoins. Cette double coïncidence des besoins impliquent des recherches potentiellement longues et coûteuses. Pour désigner ces coûts, on appel cela des coûts de transactions. En termes d’efficacité, si un musicien devait faire du pain, ce ne serait pas forcément efficace. S’il existait de la monnaie, le musicien pourrait se concentrer sur l’activité qu’il maitrise le mieux, l’activité pour laquelle il est le plus efficace. En ce sens, la monnaie facilite la spécialisation et la division du travail.

Pour qu’un bien puisse être utilisé comme intermédiaire des échanges, il doit réunir plusieurs qualités :

-C’est un bien qui doit être standardisé, de sorte que sa valeur puisse être facilement évaluée.

-C’est un bien qui doit être largement accepté.

-C’est un bien qui doit être facilement divisible.

-C’est un bien qui doit être facile à transporter.

II/ Unité de compte:

La monnaie a aussi pour fonction de servir d’unité de mesure de la valeur. La distance se mesure en mètre, la valeur des biens et des choses est mesurée en unité monétaire. Cette fonction de la monnaie rempli plus de fonctions.

On imagine une économie dont les 3 biens sont : des pommes des trottinettes et des massages.

Pour que les agents de cette économie puisse s’échanger ces biens et services, ils vont devoir connaître 3 prix relatifs. Si j’ai des pommes et que je veux un massage, combien de pommes pour un massage. Combien de pommes pour une trottinette, combien de pommes pour un massage et combien de trottinettes pour un massage ? Si on passe à une économie avec 10 biens en l’absence de monnaie, cela implique 45 prix relatifs…quand on passe à 100 produits, il va falloir connaître 4950 prix relatifs…quand on a 1000 biens, cela implique de connaître 499500 prix relatifs.

L’absence de monnaie implique des coûts de transactions vraiment élevé. Au contraire dans une économie monétaire, grâce à la fonction d’unité de compte que remplie la monnaie, on a un prix par produit. On a une valeur monétaire par produit. L’utilisation de la monnaie comme unité de compte fait chuter les coûts de transactions associés aux échanges.

III/ Réserve de valeur:

La monnaie sert de réserve de valeur, une réserve de valeur est un pouvoir d’achat mis en réserve et transférable dans le temps, généralement on ne souhaite pas dépenser l’intégralité de son revenu sitôt qu’on le perçoit, on préfère échelonner nos dépenses au cours du temps. La monnaie sert à épargner du pouvoir d’achat entre le moment où le revenu est perçu et le moment où il est dépensé. Beaucoup d’actifs peuvent être utilisés comme réserve de valeur, comme les actifs financiers (les actions, les obligations, l’immobilier, les objets d’arts), le rendement de la monnaie est de 0, pour peu que l’on ait une inflation, le rendement de la monnaie est négatif. La monnaie possède un grand avantage dans cette optique de réserve de valeur, c’est la liquidité.

Liquidité : c’est la facilité et la vitesse avec laquelle un actif peut être transformé en instrument d’échange, ou en moyen de paiement. La monnaie est l’actif le plus liquide qui soit. Au contraire les autres actifs doivent être convertis, ce qui implique des coûts de transactions. Les agents sont disposés à détenir de la monnaie même si ce n’est pas le plus rentable.

On peut imaginer n’importe quel bien pour servir de monnaie à condition qu’il remplisse ces 3 fonctions. Dans certains camps pendant la guerre, c’était la cigarette qui servait de monnaie.

Section II : les formes prises par la monnaie

Les modes de paiement ont évolué au cours du temps. Au début on n’avait que des pièces en métal (or et argent). Petit à petit on est arrivé à des monnaies papiers comme les lettres de change, les billets de banques, les chèques et la monnaie scripturale.

I/

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