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Les échanges Internationaux

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Par   •  5 Décembre 2012  •  1 613 Mots (7 Pages)  •  1 379 Vues

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Les échanges internationaux

La seconde moitié du XX° siècle se caractérise par un essor considérable des échanges : échanges de marchandises sur 3 600 milliards de $ en 1993, < 100 milliards de $ en 1955.

Au cours des dernières décennies, les échanges internationaux se sont accrus à un rythme 2x supérieur à celui des PIB, les échanges de services encore plus vite. (1000 milliards $ en 1990)

Des territoires de plus en plus nombreux sont concernés par ces flux d’échanges.

La multiplication et l’intensification des échanges demeurent freinées par l’existence d’obstacles naturels et/ou mis en place par les Etats. Mais la tendance reste celle d’une atténuation des distances.

1) Les principaux facteurs de la mondialisation des échanges

1.1 L’accroissement de la demande

• L’accroissement démographique a été particulièrement rapide depuis l’après guerre

1950-1995 : la population mondiale passe de 2.5 à 5.7 milliards d’individus.

Cet accroissement est surtout le fait des PVD (79% de la pop en 95, 67% en 50). D’où :

- Une MO abondante et bon marché a été mise à la disposition d’activités de P° dans les NPI.

- Comme la croissance démographique y est souvent > à la croissance des biens alimentaires, les pays du Tiers Monde font de plus en plus appel aux marchés internationaux de produits agricoles : c’est la destination de 50% du blé transitant en 1950, les 3/4 aujourd’hui.

• L’amélioration des niveaux de vie

A partir des 60’ dans les pays industrialisés à économie de marché, on abandonne les modèles de croissance extensifs (bcp de MO, productivité limitée) pour un modèle intensif (compétitivité, productivité accrue). Corollaire de la généralisation de ce modèle fordiste : forte augmentation du pouvoir d’achat des populations des pays riches. D’où l’envolée de la demande.

Les capacités de production de la planète sont donc mobilisées de manière considérable depuis les 50’. Or les lois de répartition des hommes, capitaux, savoir faire, ress minérales et biologiques relèvent de logiques différentes, avec différentes géographies. D’où la multiplication et l’intensification des flux.

1.2 Nouvelles techniques de transport et de mise sur le marché

• L’abaissement des coûts de transport des marchandises et de transmission de l’information

Les transports maritimes restent prépondérants : 2/3 du commerce mondial en valeur, ¾ en poids. Les navires de 300 000t sont aujourd’hui courants (les ports qui peuvent les accueillir le sont moins…) alors que le tonnage moyen en haute mer était de 9 000t en 1930, 4 000t en 1900. L’essor des conteneurs permet ensuite un passage aisé aux transports par route ou rail.

Pour les produits autres que les produits de base, le fret aérien prend une place croissante.

Les câbles transocéaniques et les satellites artificiels autorisent une diffusion quasi instantanée de l’information, notamment économique. (cf bourse 24h/24)

La baisse des coûts de transport permet de faire venir des antipodes des produits à très faible valeur par tonne. 1 t d blé de la Nouvelle Orléans à Rotterdam : 12 $ de transport, sur les 150$/t.

• Les nouvelles techniques de commercialisation

Elles sont différentes suivant les marchés concernés et on peut distinguer :

- Les marchés « inorganisés » pour la majorité des produits manufacturés

- Les marchés organisés selon les systèmes de prix producteurs (ex diamants, de Beers)

- Les marchés organisés selon des systèmes de prix négociés entre ppaux producteurs et ppaux consommateurs (fer, charbon)

- Les marchés pour lesquels les prix de référence se forment sur les marchés à terme : c’est le cas de l’ensemble des commodités. Ce sont des denrées ou produits standardisés, facilement identifiables par les agents économiques, pour lesquels la concurrence ne porte que sur le prix. Ces prix se forment sur des marchés à terme (Chicago.. ) depuis les années 70, nombre de marchés ont rejoint ce système de fixation des prix. Dès qu’un produit devient une commodité, les conditions sont réunies pour que son cours soit sujet à de fortes fluctuations. Les agents qui interviennent à la fois sur les marchés physiques et les marchés à terme utilisent surtout ces derniers pour s’assurer contre les fluctuations des cours

1.3 Les géostratégies des firmes transnationales

Ce sont parmi les agents qui utilisent le plus les marchés à terme et ont le plus poussé à la libéralisation des échanges. On les définit (ONU) comme contrôlant des actifs dans au moins 2 pays en plus de celui dans lequel se trouve le siège social. Elles occupent une place croissante dans les échanges internationaux. Elles travaillent à l’échelle de la planète, se trouvent à la tête de réseaux d’information, de collecte et ou de distribution d’extension mondiale, notamment dans les secteurs les plus porteurs (énergie, informatique). Elles jouent un rôle majeur dans la progression de la division internationale des processus productifs qui répartit les différentes étapes de fabrication d’un produit entre différents pays.

1.4 Les facteurs institutionnels de la libéralisation et de l’instabilité des échanges

• Le GATT, L’OMC et la libéralisation des échanges

Le General Agreement on

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