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Les pratiques culturelles

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Par   •  17 Décembre 2015  •  Cours  •  1 410 Mots (6 Pages)  •  1 161 Vues

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THEME 1

Chapitre 2 : comment expliquer les différences des pratiques culturelles ?

Objectifs :

  • Comprendre ce qu’est une pratique culturelle
  • Comprendre qu’elles diffèrent selon :
  • Notre origine sociale
  • Notre âge
  • Notre lieu d’habitation

VOCABULAIRE : culture et culture de masse

Plan :

I. Les pratiques cultures différenciées

   A. La notion de pratique culturelle

   B. Les déterminants des pratiques culturelles différenciées

   1. Le milieu social

   2. L’âge

   3. Le gène

   4. Le lieu d’habitation

II. Mais les pratiques culturelles se transforment et tendent à s’homogénéiser partiellement

   A. Par le développement de la culture de masse

   B. Et les NTIC qui modifie le rapport à la culture 

             

I. Les pratiques culturelles différenciées

Comment expliquer les pratiques culturelles différenciées ?

1. Le 1er élément : le milieu social

Ce qui est vrai pour la musique l’est également pour d’autres pratiques culturelles.

  • La lecture par exemple. Entre 1997 et 2008, la part de non-lecteurs chez les employés a augmenté alors que celle des cadres est restée stable.
  • La fréquentation des théâtres et musées également. En effet, les CPIS sont allés au théâtre au moins trois fois par an ou plus, contrairement aux enfants d’ouvriers qui ne les fréquentent beaucoup moins.
  • La télévision quant à elle,  attire les employés et ouvriers, qui y consacrent en moyenne plus de trente heures par semaine. Les cadres eux, ne la regarde pas souvent. Cela concerne aussi les programmes.

Par exemple : Arte pour les CPIS et les anges de la téléréalité pour les ouvriers.

Comment expliquer l’influence du milieu social

Tout d’abord par le rôle du revenu, car sortir coûte cher. Mais ce n’est pas la seule explication car certains musées ou des expositions sont gratuites, et pourtant elles sont limitées aux CPIS,  et les catégories supérieures les fréquentent peu. Cela s’explique par le rôle de la famille qui dès l’enfance, familiarise l’enfant à ses propres pratiques culturelles qui sont issues de ses valeurs. Ainsi, selon le sociologue Bourdieu, les pratiques culturelles différenciées s’expliquent par une dotation différente en capital culturel (en connaissances) et économique. En effet, les CPIS cherchent à se distinguer et à montrer cette distinction. Aujourd’hui il apparaît que la distinction s’est transformée, elle ne passe plus uniquement par la musique classique, les musées et théâtres mais aussi par les arts vivants qui sont réservés à une catégorie d’initiés. Egalement, selon le sociologue B. Latine, la distinction passe par l’omnivorité : c’est-à-dire que les catégories favorisées font preuve d’un certain éclectisme, prochant d’avantage dans les répertoires distincts, allant du karaoké à l’opéra et mélangeant  les genres. Cet éclectisme se fait en sens unique : si les cadres supérieurs organisent des soirées. Mais attention, il ne faut pas en déduire que la culture populaire est inférieure aux autres cultures.

2. Les autres facteurs tels que :

- L’âge

A chaque période de la vie correspondent à des pratiques différentes, les jeunes ont des pratiques culturelles plus intenses que les plus âgés. Ils sortent plus et écoutent plus de musique. Les supports diffèrent également selon l’âge : les jeunes regardent la TV sur internet, les plus âgés sur un poste de télévision, et les programmes ne sont pas les mêmes (chez les jeunes les web séries comme Cyprien, studio bagel, noob…). Les plus âgés (question pour un champion). Enfin, ils adoptent les premiers les innovations technologiques.                                      Quand on a une pratique, en vieillissant, on a tendance à la garder. Ainsi, les joueurs de jeux vidéo vieillissent, l’âge moyen d’un joueur vidéo est de 38 ans contre 21 ans en 1999.

-Le lieu d’habitation (ville ou campagne)

Les conditions d’accès aux infrastructures culturelles sont plus difficiles à la campagne qu’en ville. On observe ainsi que les citadins ont des pratiques culturelles plus intenses que les personnes vivant à la campagne. C’est non seulement une question de revenu mais aussi d’offre culturelle. Les habitants des grandes villes (Paris en particulier), disposent d’une offre bien plus étoffée que ceux des espaces ruraux. Des bibliothèques aux musées en passant par les théâtres, l’accès à l’offre et sa diversité sont réduites dans les zones faiblement peuplées.

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