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Les inégalités de revenus et de patrimoine des Ménages.

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Par   •  28 Février 2017  •  Cours  •  1 160 Mots (5 Pages)  •  754 Vues

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Chapitre 8 : Les inégalités de revenu et de patrimoine des Ménages

En France, les inégalités de revenu et de patrimoine sont importantes.

  1. La répartition de la valeur ajoutée

        La valeur ajoutée correspond aux richesses créée par les entreprises. La richesse d’un pays provient de cette valeur ajoutée de ses entreprises. La valeur ajoutée d’un pays va être la somme des valeurs ajoutée créées par l’ensemble des entreprises sur le territoire. Cette valeur ajoutée va être répartis en fonction des parties prenantes de sa création (les salariés, les actionnaires, les institutions financières, l’état (charges sociales) et les entreprises elles-mêmes).

        Cette répartition de valeur ajoutée fait l’objet de divers conflits, premièrement entre les parties prenantes et principalement entre les salariés et les actionnaires puisque chaque parties prenantes va en vouloir plus que les autres. Hors les entreprises, vont, quant a elles, avoir une finalité principale de faires des bénéfices ce qui peut entrainer des conflits sociaux.

        Depuis les années 86 a peu près, le partage de la valeur ajoutée a évolué. On remarque que le répartition se fait en privilégiant le capital et donc au détriment des salariés. Cette répartition va engendrer une augmentation des investissements et donc une augmentation à nouveau du capital mais effectivement les salaires n’augmentant pas, le pouvoir d’achat risque de diminué.

Le partage de la valeur ajoutée a un double enjeu :

  • Enjeux économique : On a intérêt à avoir un partage le plus équilibré possible entre le capital et le travail. En effet, tout partage trop favorable aux salariés va pénaliser les investissements et donc la compétitivité de l’entreprise (rentabilité du capital insuffisante). Cela entraine pour l’entreprise, un manque de ressources financières qui peut la pousser la substituer du capital de travail et donc baisser la création d’emplois voir le licenciement. Dans le cas contraire si le partage de la valeur ajouté est trop favorable au capital cela risque de se traduire par une baisse de la consommation car il y a une baisse du pouvoir d’achat qui va entrainer une baisse des investissements de l’entreprise et donc une baisse de la croissance économique.
  • Enjeux sociaux : La répartition primaire de richesse a un impact sur le niveau de vie des différentes catégories d’individu et peut créer des inégalités entre les participants de cette richesse.

Remarque : Un meilleur partage de la valeur ajoutée, par exemple, par l’intéressement et la participation des salariés au résultat de l’entreprise permettraient d’instaurer une paix sociale dans l’entreprise et de motiver les salariés.

  1. La formation des salaires et revenus dans les inégalités

        D’un point de vue général, le revenu primaire est inférieur au revenu disponible, ca veut dire que les impôts et les cotisations sociales ont un impact très fort sur le pouvoir d’achat. Les salaires font parties des revenus primaire des ménages et la formation de ceux-ci va dépendre de différents éléments :

  • Un salaire minimum est imposé par l’état (SMIC, salaire minimum interprofessionnel de croissance). Tous les salaires minimum au sein de l’union européenne sont déterminés en parité de pouvoir d’achat. Tous les citoyens de l’union européenne ont le même pouvoir d’achat à l’intérieur de leur pays (le SMIC doit être suffisamment élevé pour attiré les travailleurs c’est-à-dire avoir un écart certain entre les RSA et SMIC mais ne doit pas être trop élevé de risque de faire suivre les entreprises).
  • Choix de l’entreprise de rémunérer ou non la productivité.
  • Le sexe et l’âge
  • Le niveau de concurrence des entreprises qui a un impact fort sur la formation des salaires mais aussi la technologie (progrès technique)
  • Les syndicats

  1. La nature des inégalités

        Depuis le début du 20ème siècle, les inégalités se sont réduites sauf depuis une quinzaine d’année où le phénomène s’inverse. Ces inégalités entre les ménages se voient principalement par le patrimoine et les revenus.

        

  1. L’inégalité de patrimoine

        Les inégalités de patrimoine peuvent être identifiées au travers de différentes CSP. Effectivement, les agriculteurs (les gros indépendants) ont un patrimoine beaucoup plus élevé que les salariés (environs 60 fois plus que les employés). Les professions libérales (les petits indépendants) ont également un patrimoine important. Le patrimoine médian pour un agriculteur est d’environs 500 000 euros alors que pour les employés et les ouvriers ont est a peut près a 25 000 euros.

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