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Les différents type de chômage

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Par   •  11 Mars 2013  •  Cours  •  1 343 Mots (6 Pages)  •  653 Vues

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LE CHOMAGE

I. ANALYSE CLASSIQUE

1/ Le chômage volontaire

Pour les classiques, le travail s'apparente à un marché de bien et de service soumis à la loi de l'offre et de la demande. Les travailleurs offrent du travail alors que les entreprises demandent. Le marché du travail possède donc un taux de salaire d'équilibre ainsi qu'un niveau de demande permettant ajuster l'offre et la demande afin d'arriver à un plein emploi.

Selon les classiques, le chômage résulte d'un déséquilibre entre l'offre et la demande censé s'ajuster par le prix. Si le chômage existe c'est parce que les travailleurs potentiels ne veulent pas baisser le salaire qu'ils demandent en échange de travail, il est donc souhaité et non subit.

2/ Le chômage transitoire

Ce chômage apparaît lors d'un déséquilibre du marché survenu par un phénomène exogène. Par exemple la faillite d'un certain nombre d'entreprises crée une forte offre de travail alors que la demande baisse. La loi de l'offre et de la demande ajuste le prix en le baissant pour augmenter la demande et ainsi revenir à une situation de plein emploi. Cette période d'ajustement témoigne d'un chômage fort et mais surtout transitoire en attendant le nouvel équilibre.

3/ Le chômage et les rigidités du taux de salaire.

L'économiste classique Rueff soutient l'hypothèse que l'assurance chômage est un facteur de ce dernier. Selon lui, cette assurance empêche le marché de s'ajuster librement. En effet, leur d'une offre de travail trop forte, le taux de salaire est censé baisser jusqu'à un nouvel équilibre, cependant si ce prix d'équilibre est inférieur à l'assurance chômage, les travailleurs potentiels ne recherche plus un emploi les payant moins que ce qu'il gagne par les aides et restent au chômage.

De plus, l'assurance chômage est un frein pour les entreprises. En effet, le travail est principalement rémunéré par rapport à la productivité marginale de l'entreprise. Elle ne peut produire à perte et donc si le salaire est trop chère car demandé supérieure à l'assurance chômage par les travailleurs, l'entreprise n'embauche pas. Également, un salaire supérieur à la productivité marginale incite les entreprises à utiliser le capital si celui ci lui revient moins chère.

II. L'ANALYSE KEYNESIENNE

1/ Le chômage conjecturel

Selon Keynes, le travail n'est pas un marché comme les autres. En effet, le salaire n'est pas flexible et cela empêcherai le marché de s'ajuster. On peut considéré que l'offre de travail augmente avec le salaire car l'emploi est plus intéressant pour les travailleurs, cependant l'offre ne diminue si le prix est très faible, les individus ont besoin de revenus pour vivre et donc ont besoin d'un emploi.

Mais aussi, Keynes assimile la demande de travail des entreprises en fonction des anticipation des les chefs d’entreprises font de la demande. Les entreprises prévoient une demande anticipée qui jauge l'embauche afin de pouvoir satisfaire cette demande. D'après cette théorie, en cas de chômage, il faut donc relancer la demande par la consommation, c'est à dire augmenter les revenus ou créer des dépenses publiques amenant à une forte demande.

2/ Le chômage structurel

Ce chômage viendrait d'un déséquilibre économique qui pourrait être résolu par des politiques monétaires ou budgétaires. Il pourrait subvenir d'un effondrement d'une branche. Par exemple les innovations technologiques pendant l'industrialisation ont été un facteur important de chômage.

3/ Le marché du travail : une fiction théorique

Selon l'économiste Barrère, il n'existe pas de marché du travail tout simplement parce que le le travail n'est pas une marchandise. Pour fait il devrait être détachable de celui qui l'accomplit ce qui est impossible. De plus le salaire n'a pas la nature d'un prix sur le marché dont le but est principalement une valeur d'échange. En effet le salaire est fixé lors de l'embauche et est maintenu quelque soit la productivité du travailleur. Nous pouvons prendre comme exemple des entreprises soumis à des saisons de productions. En plein saison, les travailleurs sont au maximum de leur productivité en échange de leur salaire, dans ce cas, le salaire est inférieure à la productivité marginale du travail. Au contraire en saison creuse, les travailleur produisent beaucoup moins alors

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