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Les Finalités De L'entreprise

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Par   •  14 Janvier 2014  •  3 917 Mots (16 Pages)  •  1 024 Vues

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Dans une économie capitaliste les entreprises cherchent à dégager un bénéfice. Ce bénéfice permet de rémunérer les apporteurs de capitaux.

Les facteurs de rentabilités : quel que soit la taille, la structure juridique de l’entreprise, la rentabilité passe par le développement du CA, (la finalité est alors la croissance mais c’est aussi la prise de parts de marché). La rentabilité passe aussi par la maitrise des couts (approvisionnements, frais de personnels)

L’utilisation de plus en plus fréquente de ces entretiens express (speed dating, job recruting) offre l’opportunité aux candidats de rencontrer un recruteur sans avoir à passer par le processus de sélection traditionnel du CV et de la lettre de motivation.

Ces entretiens rapides qui sont utilisés dans la majorité des évènements organisés à des fins de recrutement (salons, forums emplois…) présentent pour le candidat un niveau de difficulté qui est inversement proportionnel à leur durée.

Si les principes et règles de l'entretien d'embauche s’appliquent à ce type d’entretiens, ils présentent des spécificités que nous allons nous efforcer de vous présenter dans la suite de cet article.

AUTEUR : Joseph Aloïs Schumpeter

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR :

Naissance : 8 février 1883

Triesch, Moravie (Autriche-Hongrie)

Décès : 8 janvier 1950 (à 66 ans)

Salisbury, Connecticut (États-Unis)

Nationalité : autrichienne

Diplômé de Université de Vienne

Renommé pour Cycle économique, rôle de l'entrepreneur, théorie de l'innovation, Développement économique, Destruction créatrice.

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• Nature et contenu principal de la théorie économique 1908.

• Théorie de l’évolution économique (première édition, 1911 ; deuxième édition, 1926

• Les cycles des affaires 1939.

• Capitalisme, socialisme et démocratie 1942

• Histoire de l'analyse économique, publié après sa mort en 1954.

• Théorie de la monnaie et de la banque

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

- l’entrepreneur : rôle central dans le système capitaliste ;

- il est animé par des motivations individuelles de réussite (c’est un état d’esprit) ;

- le profit rémunère la capacité d’innovation de l’entreprise, c’est-à-dire sa manière d’effectuer des combinaisons économiques (rémunération du risque) ;

- les innovations peuvent être liées au processus de production ou à la découverte de nouveaux produits ;

- c'est la prise de risque qui renouvelle en permanence le tissu industriel, stimule le progrès technique et satisfait au mieux le marché par les effets induits de la concurrence ;

- l’entrepreneur, celui qui prend les risques, est toutefois menacé par la bureaucratie de la grande entreprise. Celle-ci, en éliminant l’entrepreneur éteint toute source d’innovation et de croissance. Dès lors, le capitalisme est, selon lui, amené à disparaître.

AUTEUR : Henry Mintzberg

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR :

Naissance 2 septembre 1939

Montréal

Nationalité Canada

Profession universitaire en sciences de gestion

Distinctions 1997 : Officier de l'Ordre du Canada.

1998 : Officier de l'Ordre national du Québec.

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• 1973 : Le manager au quotidien

• 1979 : Structure et dynamique des organisations

• 1983 : Le pouvoir dans les organisations

• 1989 : Le management : voyage au centre des organisations

• 1994 : Grandeur et décadence de la planification stratégique

• 1998 : Safari en pays stratégie

• 2004 : Des managers, des vrais ! Pas des MBA

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Selon Henry Mintzberg toute organisation donne naissance à deux besoins fondamentaux : la division du travail entre diverses tâches et la coordination de ces tâches pour parvenir à des résultats. Cinq grandes façons d’effectuer cette coordination:

* L’ajustement mutuel : Les individus coordonnent leur travail en communiquant de façon informelle les uns avec les autres. Ex. contacts de gré à gré entre quelques employés du même niveau.

* La supervision directe : Une personne (en général un cadre) donne des ordres spécifiques aux autres et, de cette manière, coordonne leur travail dont il a la responsabilité.

* La standardisation des procédés : Les tâches sont inscrites sur des procédures, les règles de fonctionnement et les méthodes de travail sont uniformisées.

* La standardisation des résultats : La coordination du travail se fait par l’uniformisation des résultats à obtenir, des objectifs à atteindre pour chaque département, équipe…Ex. chaque équipe doit produire 100 pièces par jour.

* La standardisation des qualifications : La coordination du travail est alors assurée par l’acquisition pour les employés d’habiletés et de connaissances spécifiques, habituellement avant qu’ils ne commencent le travail. La standardisation des qualifications se fait au niveau du recrutement et de la formation de celui qui accomplit le travail.

AUTEUR : Alfred Pritchard Sloan

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : 23 mai 1875, à New Haven dans le Connecticut

Décès : 17 février 1966

Diplômé du : Institut de Massachusetts de Technologie en 1892.

Dirigeant américain et président de General Motors pendant près de 30 ans.

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

"my years with General Motors ": 1950

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Praticien de l’école néo-classique, Il fut un dirigeant américain et président de General Motors pendant près de 30 ans. Il en a fait la première société mondiale grâce à la décentralisation et en appliquant quatre principes simples :

-Les divisions doivent être autonomes et jugées d’après la rentabilité du capital investi d’où l’instauration des méthodes de reporting (dans ces divisions, il y a uniformisation des méthodes de gestion, des méthodes de calcul des coûts, des budgets et des centres de profit).

-Certaines fonctions et certains contrôles doivent être centralisés (finances, publicité…).

-La Direction générale ne doit pas s’occuper de l’exploitation mais de la politique générale.

-L’organigramme doit prévoir des passerelles afin que chaque division soit représentée consultativement dans les autres divisions.

Sloan considère que la décentralisation procure initiatives, responsabilité, efficacité. Dès lors, la condition de réussite est que la coordination se fasse par une circulation horizontale des informations

AUTEURS : Robert Kaplan et David Norton

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : Robert Kaplan en 1940

David Norton en 1941

Robert Kaplan est professeur à la Harvard Business School, et David Norton est le cofondateur de Nolan, Norton & Company, cabinet de conseil en stratégie informatique. Leur travail les rapproche de l’école de la stratégie délibérée, et ils se placent dans une perspective opérationnelle et financière.

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• Le tableau de bord prospectif, 1997

• « The Balanced Scorecard Measures that Drive Performance », 1992.

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Le tableau de bord prospectif est un système de mesure de performance multidimensionnel qui doit servir d'aide à la décision des dirigeants. Il inclut des indicateurs de progrès et de retard ainsi que des indicateurs internes et externes. Il organise les mesures dans un système cohérent autour de quatre axes équilibrés : perspective financière, perspective clients, processus interne, apprentissage et développement. C'est la raison pour laquelle ce tableau est également parfois appelé tableau de bord équilibré (TBE) ou balanced scorecard si l'on reprend le terme anglais.

Ce tableau conserve les indicateurs financiers classiques (exprimant la performance passée) qui existent dans tout tableau de bord traditionnel, mais il les complète par des indicateurs sur les déterminants de la performance future (indicateurs prospectifs) permettant d'appréhender son potentiel.

Les objectifs et les mesures de ce système sont établis en fonction du projet de l'entreprise et de sa stratégie. Ils permettent d'apprécier la performance dans quatre domaines : les résultats financiers, la satisfaction des clients, les processus internes, l'apprentissage organisationnel.

Cette approche s'inscrit dans la perspective du management stratégique de la performance globale. Tout en gardant un œil, grâce aux indicateurs financiers, sur la performance à court terme, le TBP met en évidence les déterminants de l'amélioration de la performance financière et concurrentielle à long terme. En particulier, il rend possible la réintégration des aspects qualitatifs et de la performance hors prix.

AUTEURS : Peter Drucker

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : le 14 avril 1909 à Vienne en Autriche

Décès : le 11 novembre 2005 à Claremont en Californie aux États-Unis

Profession : théoricien américain du management

Il est à l'origine de nombreux concepts utilisés dans le monde de l'entreprise, comme l'esprit d'entreprise et l'innovation systématique

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

Peter Drucker a écrit 35 livres : 15 sur le management dont les 2 célébres The Practice of Management et The Effective Executive qui feront l'objet de plusieurs mises à jour et rééditions, 16 sur la société, l'économie et la politique, 2 romans, 1 essai autobiographique et 1 livre sur la peinture japonaise.

. « La nouvelle pratique de direction des entreprises », 1977

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Praticien de l’école néo-classique, P. Drucker est le premier à avoir interpellé les organisations en montrant que les principaux objectifs se trouvent à l’extérieur de celles-ci, dans leur propre environnement, puisqu’il s’agit de chercher à satisfaire un consommateur de plus en plus vigilant.

La recherche du profit n’est donc pas une fin en soi. Le profit est un effet de l’excellence du management. L’entreprise doit créer, maintenir et développer une clientèle et les centres de profit sont la recherche-développement (pour l’innovation) et le marketing (logique client).

Dès lors, l’entreprise doit chercher à satisfaire les gens de l’extérieur avant ceux de l’intérieur.

Selon lui, l’équipe de direction doit :

- fixer la mission spécifique de l’organisation, ce qui permet de déterminer des objectifs clairs et réalistes, ce qui est primordial ;

- mettre en place une organisation du travail efficace, productive, satisfaisante pour le personnel ;

- prendre en compte les impacts sociaux de l’entreprise sur son environnement et des influences de celui-ci sur les orientations de l’organisation (cela doit être un objectif et non une contrainte).

AUTEURS : Rensis Likert

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : le 5 août 1903

Décès : le 3 Septembre 1981

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• 1957, avec Samuel P. Hayes Jr., dir., Some applications of behavioural research

• 1961, New Patters of Management, Harper & Row, New York,

• 1967, The Human Organization: its management and value, McGraw-Hill, New York

• 1976, avec Jane Gibson Likert, "New Ways of Managing Conflict"

• 1961, « Le gouvernement participatif de l’entreprise »

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Professeur américain de psychologie industrielle Rensis Likert a principalement étudié les comportements humains au travail et notamment les relations entre supérieur et subordonné.

Dans une grande enquête menée dans le secteur des assurances il démontre que les dirigeants les plus médiocres sont ceux qui adoptent les principes tayloriens en se focalisant sur les tâches à accomplir. Les meilleurs dirigeants sont ceux qui font preuve d’empathie et instaurent une relation de confiance dans leur organisation.

Il poursuit ses recherches et met en évidence 4 styles de direction :

-le manager autoritaire exploiteur : management centralisé fondé sur la peur ;

-le manager autoritaire paternaliste : management centralisé fondé sur les relations directes, franches et…arbitraires ;

-le manager consultatif : le manager cherche à susciter l’adhésion chez ses collaborateurs en les consultant régulièrement ;

-le manager participatif : management non-directif où l’implication des salariés est recherchée à travers la participation et l’intéressement aux résultats de l’entreprise.

Il démontre que la participation des salariés aux décisions est une clé de la performance et reste le précurseur de la notion de management participatif sans toutefois en montrer les limites liées à la complexité des règles à mettre en œuvre.

AUTEURS : Herbert Simon

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : le 15 juin 1916 à Milwaukee, Wisconsin.

Décès : le 9 février 2001 à Pittsburgh, Pennsylvanie.

Profession : un économiste et sociologue américain ayant reçu le Prix d'économie en l'honneur de Nobel en 1978.

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• Administrative Behavior, (1947),

• A Behavioral Model of Rational Choice, (1955) Quaterly

• Organizations (1958),

• Theories of Decision-Making in Economics and Behavioral Science, (1959)

• Problems of Methodology Discussion, (1963)

• La science des systèmes, science de l’artificiel, (1974)

• Human problem solving (1972)

• Models of discovery and other topics in the methods of science, (1977)

• Models of thought (1979)

• “From substantive to procedural rationality”, 1980

• Models of bounded rationality: Behavioral economics and business organization (1982)

• Reason in Human Affairs, (1983)

• Human Nature in Politics : the Dialogue of Psychology with Political Science, (Jun., 1985)

• Scientific discovery (1987)

• Models of thought , (1989)

• Models of my life, (1991)

• Rationality in Political Behavior,1991

• Organizations and Markets, Journal Of Economic Perpezctives, 1991

• Models of bounded rationality: Empirically grounded economic reason (1997,

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Simon met en doute le modèle de prise de décision de Harvard (modèle LCAG) qui suppose la parfaite rationalité des décideurs dans la droite ligne de la théorie microéconomique classique. Il relève que l’optimum est rarement atteint dans toute décision car : le décideur cherche avant tout un certain niveau de satisfaction, il ne dispose que d’informations partielles sur son environnement, il est davantage animé par des aspirations que par des préférences claires et hiérarchisées. Le processus de décision aboutit ainsi à des solutions satisfaisantes et non optimales. Le décideur applique des processus de choix qui lui sont propres et demeure fortement influencé par le contexte organisationnel dans lequel il évolue. Son apport essentiel est d’avoir démontré la rationalité limitée des acteurs. Il collaborera notamment avec March dans des travaux de synthèse sur la connaissance des organisations.

AUTEURS : Richard M. Cyert et James March

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : Richard Michael Cyert : 22 juillet 1921 à Winona, Minnesota

James March : en 1928 à Cleveland, Ohio (États-Unis)

Décès : Richard Michael Cyert : 7 octobre 1998

James Gardner March (professeur émérite à Stanford) est un des pionniers de la théorie des organisations, dont l'objet est de comprendre comment une organisation évolue, s'adapte à son environnement et modifie celui-ci, en se penchant notamment sur la manière dont sont prises et mises en œuvre les décisions.

Richard Michael Cyert était un économiste américain et un statisticien qui a servi en tant que sixième président de l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, en Pennsylvanie, aux États-Unis.

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

- « processus de décision dans l’entreprise »-1963

- “A Behavioral Theory of the Firm. “

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Cyert et March considèrent la firme comme une coalition de groupes d’individus aux d’intérêts conflictuels. Seuls les individus ont des objectifs, les organisations n’en ont pas et les individus cherchent à réaliser leurs fins en s’alliant avec d’autres. Le problème de l’organisation est donc de maintenir un minimum de stabilité avec des procédures internes (passation des commandes par exemple) et le développement de routines assurant la prévisibilité. Par contre, quand survient un problème inattendu, l’organisation met en place des solutions spécifiques. Ces solutions sont alimentées par un volant de ressources excédentaires dont dispose chaque organisation. Tout cela permet un certain niveau de stabilité

La prise de décision n’est donc pas purement rationnelle (cf. aussi H. Simon) et elle résulte souvent des négociations engagées entre coalitions c'est-à-dire des groupes d’individus rassemblés par des intérêts communs (salariés, cadres, actionnaires…).

AUTEURS : Michel Crozier

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : le 6 novembre 1922 , à Sainte-Menehould (Marne)

Décès : le 24 mai 2013, à Paris

Nationalité : français

Profession : sociologue

Il est le principal concepteur de l'analyse stratégique en sociologie des organisations. À partir de 1999, il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• 1955 Petits fonctionnaires au travail

• 1961 De la Bureaucratie comme système d'organisation

• 1964 Le Phénomène bureaucratique

• 1964 Pouvoir et organisation

• 1964 Le Monde des employés de bureau

• 1971 La Société bloquée

• 1971 Sentiments, organisation et systèmes

• 1974 Où va l'administration française ?

• 1975 The Crisis of Democracy

• 1977 L'Acteur et le Système

• 1979 On ne change pas la société par décret

• 1980 Le Mal américain

• 1986 État moderne, État modeste.

• 1989 L'Entreprise à l'écoute

• 1995 La Crise de l'intelligence

• 2000 À quoi sert la sociologie des organisations ?

• 2002 Ma belle époque : mémoires.

• 2002 Quand la France s'ouvrira

• 2004 À contre-courant : mémoires

• 2007 Nouveaux regards sur la société française

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Crozier travaille sur des thèmes similaires en écrivant que l’organisation n’existe pas en tant que telle mais résulte des règles formulées par le jeu des acteurs. Chaque acteur va jouer son propre jeu et n’a pas le temps de rechercher des solutions optimales. Il démontre que dans des systèmes rigides – bureaucratiques - le contournement des règles par les acteurs peut être source d’efficacité, ainsi tel OS qui prend en charge de menus réglages sur sa machine enfreint les règles mais finalement accroît l’efficacité de son organisation en évitant de recours aux services du régleur après accord du chef d’équipe.

AUTEURS : Michael Porter

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : le 23 mai 1947 à Ann Arbor dans le Michigan

Michael Porter est diplômé de Princeton et de Harvard. Il est professeur de stratégie d'entreprise à Harvard où il dirige aujourd'hui l'Institute for Strategy and Competitiveness.

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• Choix stratégiques et concurrence, Economica, 1982

• L'Avantage concurrentiel, InterEditions, 1986

• L'Avantage concurrentiel des nations, Dunod, 1993

• T. Loilier et A. Tellier (eds.), Les grands auteurs en stratégie, EMS, 2007

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Professeur de stratégie d'entreprise de l'université Harvard, Mickaël Porter est célèbre pour ses études sur la façon dont une entreprise peut obtenir un avantage concurrentiel (ou avantage compétitif) en maîtrisant mieux que ses rivaux les forces qui structurent son environnement concurrentiel. Cette maîtrise des forces de la concurrence s'illustre par le déploiement d'une chaîne de valeur qui caractérise le modèle économique de l'entreprise. Porter a également formalisé sur le plan théorique la notion de pôle de compétence géographique, au point que le terme porte son nom en anglais : Porter's clusters. L'un des principaux apports théoriques de Porter consiste en une modélisation de l'environnement concurrentiel de l'entreprise sous la forme de cinq facteurs, dits forces de Porter, qui influent sur le partage des profits au sein d'une industrie. Si toutes les forces sont élevées, le profit possible sera limité:

• l'intensité de la rivalité entre les concurrents ;

• le pouvoir de négociation des clients ;

• la menace d'entrants potentiels sur le marché ;

• le pouvoir de négociation des fournisseurs ;

• la menace des produits de substitution ;

Certains auteurs (notamment en Europe continentale) ajoutent une sixième force : l'influence des pouvoirs publics. Porter lui-même évoque dans des écrits plus récents une autre force : les compléments (par exemple les éditeurs de logiciel pour l'industrie des micro-ordinateurs : ce ne sont ni des fournisseurs, ni des clients, mais bien des compléments). D’après M. Porter, la chaîne de la valeur permet d’analyser les différentes activités d’une entreprise. Elle permet de voir comment chaque activité contribue à l’obtention d’un avantage compétitif. Elle permet également d’évaluer les coûts qu’occasionnent les différentes activités. La coordination entre les activités est primordiale car si l’une progresse sans les autres, cela peut déstabiliser l’ensemble et ainsi créer de nouveaux coûts.

AUTEURS : Edith Penrose

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : le 15 novembre 1914 à Los Angeles

Décès : le 11 octobre 1996 à Waterbeach, Cambridgeshire

Origine : Royaume-Uni puis États-Unis

Elle est une économiste américaine. Elle est diplômée de Berkeley (BA).

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• 1940, Food Control in Great Britain, Geneva

• 1950, The patent controversy in the nineteenth century

• 1951, The Economics of the International Patent System

• 1952, Biological Analogies in the Theory of the Firm

• 1955, Research on the Business Firm: Limits to Growth and Size of firms,

• 1956, Foreign Investment and the Growth of the Firm

• 1959, The Theory of the Growth of the Firm

• 1960, The Growth of the Firm

• 1964, Monopoly and Competition in the International Petroleum Industry

• 1968, The Large International Firm in Developing Countries

• 1971, The Growth of the Firm, Middle East Oil and Other Essays

• 1973, International Patenting and the Less Developed Countries

• 1978, International Relations and National Development

• 1985, ‘The Theory of the Growth of the Firm: Twenty-Five Years After’

• 1989, ‘History, the Social Sciences and Economic Theory with Special Reference to Multinational Enterprise’

• 1990, ‘Dumping, “Unfair” Competition and Multinational Corporations’

• 1996, ‘Growth of the Firm and Networking’

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

La firme est considérée comme un ensemble de ressources humaines et matérielles productives. Ce ne sont pas ces ressources qui construisent les inputs des processus de l’offre mais les services que la firme peut rendre. Dans ce cadre, ce sont ces compétences distinctives (par rapport aux concurrents) qui permettront d’être concurrentiel.

AUTEURS : Gary Hamel et Coimbatore Krishnao Prahalad

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : Gary Hamel : 1 janvier 1954

Coimbatore Krishnao Prahalad : 8 août 1941 à Coimbatore, Inde

Décès : Coimbatore Krishnao Prahalad : le 16 avril 2010

Gary Hamel est le président-fondateur de Strategos, cabinet international de conseil en stratégie basé à Chicago. Il est également professeur invité de la Harvard Business School et de la London Business School, directeur du Woodside Institute, une fondation de recherche à but non lucratif basée à Woodside en Californie et directeur du MLab, laboratoire de recherche sur les pratiques manageriales innovantes.

Coimbatore Krishnao Prahalad était un physicien indien qui s'est spécialisé dans le management et l'économie.

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

Gary Hamel :

• The Core Competence of the Corporation (1990)

• Strategy as Revolution (1996)

• Competing for the future (1997)

• Leading the Revolution (2000)

• The Future of Management (2007)

Coimbatore Krishnao Prahalad :

• Competing for the Future, avec Gary Hamel - (1994)

• The Future of Competition, avec Gary Hamel - (2004)

• The Fortune at the Bottom of the Pyramid (2004)

• The New Age of Innovation : Driving Co-Created Value Through Global Networks (2008)

• 4 milliards de nouveaux consommateurs : Vaincre la pauvreté grâce au profit Mondial (2004)

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Les concepts de base du management ne peuvent plus répondre aux défis actuels qui se posent aux organisations. L'incertitude et la difficulté à prévoir dans un contexte d'ouverture internationale et de ruptures technologiques ont imposé le passage de la logique de la planification à celle de la réactivité et de l'invention stratégique. Les entreprises doivent être plus évolutives, adapter leurs compétences, et "engager la course pour le futur" selon l'expression d'Hamel et Prahalad. Pour cela, l’une des tâches essentielles du management est d’identifier, d’exploiter et de protéger les actifs (rares). Le terme de compétences centrales (core competencies) est évoqué. Celles-ci constituent les résultats des apprentissages collectifs portant notamment sur la coordination et l’intégration des différentes méthodes de production mais aussi sur l’ensemble des activités liées à la création de la valeur et l’organisation du travail.

AUTEURS : Igor Ansoff

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR:

Naissance : 12 décembre 1918

Décès : 14 juillet 2002

Profession : professeur et cadre supérieur américano-russe

TITRES DES PRINCIPAUX OUVRAGES :

• Corporate Strategy publié en 1965 (édition française : Stratégie de développement de l’entreprise, 1968) a été publié en 14 langues, et révisé en 1987 sous le titre The New Corporate Strategy.

IDEES ESSENTIELLES DE LA PENSEE DE L’AUTEUR :

Professeur d’administration industrielle au Graduate School of Industrial Administration du Carnegie Institute of Technology, cadre supérieur chez Lockheed et à la Rand Corporation et Président de Ansoff Associate.

Dans la ligne des travaux de l’école de Harvard, Igor Ansoff définit les logiques générales de la formulation de la stratégie. Il distingue trois grandes natures de décisions : stratégiques, administratives et opérationnelles.

On retrouve ces différents niveaux de décision dans le modèle d’Ansoff qui propose une approche « entonnoir » pour expliquer le processus de déroulement de la stratégie au sein d’une firme.

On lui doit les premières réflexions structurées sur les liens entre la stratégie et l’allocation financière des ressources de l’entreprise, sur l’élaboration d’une grille hiérarchisée d’objectifs, l’analyse de l’avantage comparatif dans le design d’une décision stratégique, et l’utilisation du critère de synergie pour formuler une stratégie.

Selon Ansoff, il existe quatre stratégies de croissance (matrice d’Ansoff) :

• pénétration de marché ;

• extension de marché ;

• développement de produit ;

• diversification.

Ainsi,la matrice ANSOFF considère non seulement l'opportunité de lancer un département / une offre ou d'élargir ses marchés existants (autres pays, autres secteurs d'acteurs, autres types de clients...) mais elle explore également la possibilité de se retirer de marchés existants ou d'aller sur des marchés totalement nouveaux

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