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Les Conséquences De La Spéculation Financière Sur L'économie réelle

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Par   •  27 Mars 2015  •  1 433 Mots (6 Pages)  •  1 441 Vues

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Les conséquences de la spéculation financière su l’économie réelle :

Si la notion de marchés boursiers paraît commune à première vue, ses mécanismes et ses conséquences restent quant à eux moins connus du grand public.

A l’origine conçue pour répondre au besoin de liquidités des entreprises pour financer leurs investissements et améliorer leur production, la spéculation boursière, « activité consistant à tirer profit par anticipation […] du niveau général des prix ou d’un prix particulier en vue d’en retirer une plus-value ou un bénéfice » (Lexique DALLOZ Economie, Paris, 1995), a vu son rôle et son importance évoluer au fil du temps.

L’économie réelle désigne les richesses directement produites par l’homme (service à la personne, agriculture, industrie, …). Il s’agit donc de l’activité économique en dehors de sa partie spéculative.

Intervenant désormais indirectement sur les marchés réels (richesses directement produites par l’homme et consommées par lui), il convient de s’interroger sur les raisons de son intrusion dans la vie des agents non financiers et ses conséquences concrètes sur l’économie réelle.

La spéculation financière peut permettre le développement ou la stabilité de l’économie réelle. Cependant, elle peut avoir des conséquences dramatiques sur cette dernière.

I.

La spéculation financière pour le bien de l’économie réelle

La spéculation financière se base sur la fluctuation des cours des actions. La fluctuation correspond aux variations de l’activité économique au cours du temps. Elle a un rôle stabilisateur de l’économie, favorise le développement de l’activité économique et participe à l’enrichissement des traders.

A.

Un besoin de liquidité des entreprises à l’origine de la spéculation financière

Pour produire des biens de consommation, une entreprise a besoin d’un capital initial, obtenu sous forme de prêt par l’intermédiaire des banques (intermédiaires financiers). Grâce à ce dernier, elle peut acquérir les outils et fournitures nécessaires à la production. La vente des biens produits permettra quant à elle de rémunérer la main d’œuvre et de remplacer le capital initial utilisé au cours du cycle de production.

Néanmoins, pour se développer et maintenir sa compétitivité, l’entreprise aura besoin de nouvelles liquidités pour financer son investissement.

Pour cela, elle dispose de deux solutions : émettre des obligations (titres de créances) sur le marché obligataire ou des actions (titres de propriété) sur les marchés boursiers.

Tandis que les obligations peuvent être assimilées aux crédits accordés par les banques (chaque titre obligataire représentant un prêt à taux fixe ou variable rémunéré par l’octroi de coupons à son propriétaire), les actions représentent un titre de propriété qui donnent à leur détenteur un pouvoir de décision dans l’entreprise et il sera rémunéré sous la forme de dividendes versés en fonction des bénéfices réalisés par l’entreprise.

L’achat de ces actions et obligations permet donc à l’entreprise de financer son investissement et accroître sa productivité ce qui conduit, selon toute logique à une demande de main d’œuvre supplémentaire et une offre de produits répondant aux exigences du consommateur.

Les bénéfices des ventes entraîneront donc une possibilité d’investissement ou une redistribution des richesses sous forme de revalorisation des salaires des employés, augmentant leur pouvoir d’achat.

La revente des actions ou des obligations répond également au mécanisme de l’offre et de la demande. Anticipant les bénéfices à tirer de leur détention, les acteurs des marchés boursiers font fluctuer leur valeur, permettant d’accroître ou de diminuer le capital de l’entreprise.

B.

L’enrichissement des spéculateurs en contrepartie de l’apport de liquidités

La revente des actions ou des obligations répondent également au mécanisme de l’offre et de la demande. Anticipant les bénéfices à tirer de leur détention, les acteurs des marchés boursiers font fluctuer leur valeur, permettant d’accroître ou de diminuer le capital de l’entreprise.

Le prix d’une action sera d’autant plus fort que sa demande est forte et son offre basse, faisant varier la possibilité pour l’entreprise d’investir ou non, avec les conséquences pour l’économie réelle énoncées précédemment.

Néanmoins, les marchés boursiers étant complexes et strictement encadrés, leur accès direct n’est pas permis à tous. De nouveaux intermédiaires ont donc vu le jour et ont pour rôle unique d’enrichir les spéculateurs.

Par les actions spéculatives et en achetant à bas prix et en revendant au prix fort, les spéculateurs peuvent s’enrichir. C’est ainsi que dans le film Ma part du gâteau de Cédric Klapisch, le trader Steve explique comment en investissant une petite somme, il arrive à gagner une grosse somme en pariant

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