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La répartition dans la pensée Smithienne

Dissertation : La répartition dans la pensée Smithienne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2018  •  Dissertation  •  978 Mots (4 Pages)  •  392 Vues

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Le sens d’observation et d’analyse couplés à un effort d’étude de l’économie dans son ensemble sont parfois tout ce qui faut un Homme pour proposer un ouvrage aussi biblique que fut « la richesse des nations » réalisé par A. Smith.

Grand écrivain de son temps et professeur de Philosophie à l’université de Glasgow, apprécié et critiqué, peu importe ! Cet homme fait partie d’une dynastie d’analystes qui ont traité l’économie politique avec scientificité et ont débouché sur des principes qui marquent encore l’économie politique de nos jours.

Ayant séjourné en France et ayant découvert la pensée de ses prédécesseurs, mercantilistes et physiocrates, il essaie d’aborder quelques éléments d’économie politique tout en signalant, de loin ou de près, les bévues commises par ces derniers. Il fut aussi sujet de critiques par Karl Marx et par Joseph Schumpeter qui lui reproche son indifférence vis-à-vis le progrès technique pour lequel, son suiveur David Ricardo, a vaqué tout une analyse.

 Jean Baptiste Say, plus clément en ce sens, voit en Smith le père de l’économie politique contemporaine ! Ce titre lui est attribué pour son appréciation de la valeur (d’échange et d’usage) qui a permis de donner aux biens une un caractère objective, alors qu’elle était sous l’emprise de subjectivité. Cette même valeur a débouché sur l’analyse de la répartition de la richesse fonction de la participation de trois classes que sont : Travailleurs, capitalistes et propriétaires fonciers.

Dans ce qui vient, nous aborderons la part de la richesse qui revient à chaque et nous mettrons le point sur les caractéristiques et les liens entre les trois revenus avant de conclure avec une appréciation globale.

Développement

Etant le résultat d’un contrat entre capitalistes et travailleurs, le salaire, et pour des raisons socio-législatives et économiques, se fixe au minimum vital appelé salaire naturel. En effet, les capitalistes étant peu nombreux et suffisamment riches pour supporter, voient leurs intérêts aller en symbiose contrairement aux travailleurs pour qui les coalitions étaient interdites.

Ce salaire naturel, explique Smith, n’est pas flexible à une autre baisse car « même de la plus basse espèce de travail. Il faut de toute nécessité qu’un homme vive de son travail et que son salaire suffise au moins à sa subsistance. »

S’y ajoute qu’en période d’accroissement des richesses, le marché protège les travailleurs en élevant le niveau des salaires naturels, il apparaît un autre salaire appelé salaire courant. Autrement dit, plus les fonds s’accroissent, plus l’investissement rémunère au mieux les travailleurs.

Ce processus n’est pas sans fin car l’augmentation des salaires améliore le niveau de vie et fait augmenter le nombre de travailleurs à terme. Il advient que l’offre de travail dépasse la demande de ce dernier causant la baisse des salaires. Cette baisse aura pour effet de créer la morbidité, la famine et de réduire le nombre de travailleurs poussant les salaires à la hausse.

L’augmentation des salaires impactent celle des profits qui tendent à baisser au fur et à mesure que la croissance augmente. En outre, voir les fonds se diriger vers un secteur plutôt qu’un autre réduit le profit vu que le nombre de capitalistes y augmente. Voilà pourquoi ces derniers cachent cette information.

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