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Discours De Rentré 2014 De Marine Le Pen

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Par   •  23 Novembre 2014  •  5 694 Mots (23 Pages)  •  742 Vues

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Discours de Marine Le Pen :

Mes chers amis,

Je vous remercie de m’accueillir une nouvelle fois à Brachay, vous le savez je suis venue pour la première fois vous rencontrer pendant la campagne présidentielle de 2012, et j’avais peu de temps après fait la promesse de revenir ici chaque année, je l’ai fait l’an dernier, et je reviens ici avec un immense plaisir cette année, j’aime toute la France, vous le savez, je la visite toute l’année souvent en campagne électorale, pour encourager nos soutiens , et aussi parfois pour mes loisirs, bien trop peu tant la vie publique accaparent ceux qui ont fait ce choix de vie.

J’aime toute la France, je ne rejette rien en elle, elle m’est partout agréable, et si partout on voit des souffrances, si on peut se désespérer de la voir mal en point, on la trouve de toute part belle et chaleureuse.

J’aime toute la France d’un amour égal, je crois, et j’ai une affection particulière pour ce petit coin de France, ce petit coin de France où nous nous retrouvons désormais chaque année, ce petit village de Brachay où l’on sent, peut-être encore et plus qu’ailleurs , l’âme de la France dans ce qu’elle a de plus noble et de plus humble à la fois, car Brachay est pour moi le symbole de cette belle France oubliée par nos dirigeants, méprisée par nos élites, sans cesse meurtrie par des politiques qui jamais ne pensent à elle, cette France belle puisqu’elle se bat toujours, qu’elle ne renonce jaais, et qu’elle garde toujours intacte noble courage de la résistance face à toutes les abdications, celle qui voudrait confier à d’autres le peuple français, le pouvoir de décider pour la France, la transformant ainsi en un pays exploité, peu à peu ruiné, vidé de sa substance, plus pour satisfaire des intérêts qui ne sont pas les nôtres, ces abdications qui voudraient faire de notre pays , autrefois à un de communautés qui ne se parlent plus, s’affrontent même, et oublie la nécessaire solidarité qui fait la seule unité que je reconnaisse, celle de la France tout entière.

La France, mes chers amis, est en crises, c’est d’abord bien entendu une crise économique, cette crise économique la France continue de s’y enfoncer, quand le monde entier retrouve la croissance et l’emploi, cette crise économique elle n’en finit plus de s’abattre sur notre pays depuis que nos dirigeants s’acharnent à confirmer des orientations imbéciles, la période récente, je parle de ces dernières décennies, a vu nos gouvernements successifs de droite comme de gauche préférer et sauver la monnaie unique, maintenir l’asservissement de notre économie à l’économie allemande, l’enfermer dans une austérité aveugle, plutôt que de sauver l’économie française, maintenir notre prospérité et libérer l’énergie des français.

Mais la crise en réalité vous la connaissez depuis bien plus longtemps, vous la connaissez en fait depuis des dizaines années qu’on subi sans cesse l’augmentation du chômage, la baisse du pouvoir d’achat, l’effrondrement de nos exportations , et la disparition de notre industrie comme de notre agriculture, car en dehors de nos rares périodes d’accalmie, la France connait une sous croissance désormais structurelle, ininterrompue, depuis en réalité que le projet européen a commencé d’étendre son emprise, la France se vide de sa substance, perd des parts de marchés, et cela se ressent dans la vie quotidienne.

Qui pourrait qu’un ouvrier vit mieux que ses parents ?, qui pourrait dire que nos jeunes, pourtant souvent plus qualifiés, qu’hier, peuvent espérer de meilleurs conditions de vie que ceux qui les ont mis au monde ? , qui peut dire agriculteurs ont la juste rétribution de travail , en même temps si dur, si noble et si nécessaire , qu’ils fournissent ?, qui pourrait dire que les bas salaires, aujourd’hui, versés à nos travailleurs dans les bureaux ou dans nos usines leur permettent de vivre décemment ?,qui pourrait dire que les pensions que touchent aujourd’hui la plupartde nos anciens, leur assure le minimum de confort er de sécurité pour lesquels ils ont pourtant cotisés toute leur vie ?

Je pense à ces travailleurs smicard, qui se lèvent tôt tous les jours , je pense à ces petits retraités dans la difficulté, je pense à ces familles qui jour après jour voient poindre un déclassement, devenu hélas inéluctable .

C’est pour eux que je me bats !

Depuis plus de 30 ans désormais , les choix faits d’enserrer la France dans le corset européen, dans cette vassalité sans cesse confirmée à Bruxelles et à Berlin, nous font en réalité creuser le fossé de notre crépuscule, 1983 est le fameux tournant de la rigueur pour en créer le franc en marc, 1986 est l’acte unique, 1992 est le tournant de Maëstricht, le choix ensuite de ne pas quitter le système monétaire européen, le début des années 2000 l’arrivée de l’euro, la crise financière des dernières années et la volonté de maintenir , coûte que coûte, le système tel qu’il est, toutes étapes toutes ces étapes jalonnent le parcours dévastateur de nos dirigeants, qui les uns après les autres , n’ont jamais eu le courage de revenir sur décisions erronées, inefficaces et dévastatrice , celles pourtant dont tout notre mal vient.

Des experts payés par les banques servilement relayés par les éditorialistes de tout poil qui mangent à la même gamelle, nous expliquent sur toutes les ondes , qu’ils n’y aurait pas d’autre politique possible , que cette politique imposée par l’UE, pas d’alternative, c’est ce qu’on nous dit depuis des années, et avec encore plus de fermeté encore aujourd’hui.

Mais qui peut accepter ce discours ?, ce discours, je pèse mes mots, est proprement inacceptable dans une démocratie, car l’essence même de la politique, c’est justement de faire émerger et de porter des alternatives, c’est le cœur même de la politique que de faire éclore des propositions, des idées, qui nous mettrons dans le point commun du débat du débat

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