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La fin d'année en entreprise

Fiche : La fin d'année en entreprise. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2013  •  Fiche  •  675 Mots (3 Pages)  •  665 Vues

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;sdqwnfdlk,fsdlk,kvadeaux d’entreprise, cadeaux de fin d’année, repas de fêtes, soirées de réveillon, le mois de décembre est toujours une période propice pour les ventes de champagne, de vins et autres spiritueux. L’activité touristique est aussi un moteur car en fin d’année, les hôtels et les riads connaissent une grande affluence et de nombreux réveillons y sont organisés. Les gens se réunissent plus», explique Boris-Romain Bille, sommelier conseil auprès du Grand Sud Import. Au total, la période de fin d’année, qui s’étend du mois de novembre à décembre, représente 20% du chiffre d’affaires annuel. A noter que, si l’on exclut les mois de Chaâbane, Ramadan et les différents congés pour fêtes religieuses, la durée de ventes des boissons alcoolisées s’étale sur un peu moins de 10 mois au Maroc.

La période de fin d’année constitue donc une aubaine pour les restaurants, hôtels, boîtes de nuit et autres patrons de bars. En effet, les marges bénéficiaires peuvent aller jusqu’à 600% comme dans les boîtes de nuit. «Ces établissements imposent à leurs clients des tarifs hors de tout entendement. De plus, les importateurs de vins accordent à certains gros clients des cadeaux sous forme de bouteilles gratuites, en plus d’une ristourne de 2 à 3%. Ce qui leur permet de gonfler leurs marges bénéficiaires», explique un restaurateur.

Selon les chiffres obtenus auprès de la corporation, la consommation de spiritueux, hors eau-de-vie (Mahia), s’élève à environ 6 millions de litres. Soit 10 millions de bouteilles. Les professionnels ne disposent pas de chiffres sur la production et la consommation de l’eau-de-vie à cause de la prévalence de l’informel, mais les estimations font état de 4 à 5 millions de litres. Soit 15 millions de bouteilles. Au niveau de la branche des vins, la consommation annuelle moyenne s’élève à 300.000 h/l. Soit environ 35 millions de bouteilles de vins marocains et importés par an. Autrement dit, le Marocain consomme 1 litre de vin par an. Le commerce des boissons alcoolisées est un business qui rapporte aussi bien aux commerçants qu’à l’Etat. En 2011, le chiffre d’affaires du secteur s’est établi à quelque 4,5 milliards de DH. Ce sont les ventes de bières qui viennent en tête avec un chiffre d’affaires de 2,2 milliards de DH. Le commerce des vins, tant produits localement qu’importés, vient en deuxième position avec un chiffre d’affaires de 1,4 milliard de DH. Les ventes de spiritueux, quant à elles, représentent un volume de 900 millions de DH.

Au terme du premier semestre 2012, les importations de bières, vins et autres spiritueux se sont élevées à 12.271 tonnes, contre 12.889 pour la même période de 2011. Soit 225,2 millions de DH contre 239,8 millions au terme de la même période de l’année passée. Le régime fiscal des alcools a connu un changement en 2012 avec l’augmentation de la TIC. Cette hausse s’est-elle traduite par des retombées sur le business des alcools? «Il y a eu une augmentation des prix sur l’ensemble des produits. Et il y a eu une baisse de la consommation des alcools forts sur les premiers prix au profit du vin», explique Bille.

Cependant, de par son caractère informel, il est difficile d’évaluer le volume des ventes d’alcools dans les circuits de la contrebande et de l’informel. «Plusieurs distributeurs, parmi les mieux structurés,

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