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La dynamique des réseaux sociaux et leurs rôles dans les relations interentreprises

Guide pratique : La dynamique des réseaux sociaux et leurs rôles dans les relations interentreprises. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Décembre 2016  •  Guide pratique  •  1 609 Mots (7 Pages)  •  569 Vues

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La dynamique des réseaux sociaux et leurs rôles dans les relations interentreprises :

Introduction :

Dans une économie ouverte et de plus en plus concurrentielle, se rapprocher de l’autre est psychologiquement difficile. Pourtant les entreprises qui travaillent en réseaux constatent que des sujets peuvent être traités de manière plus efficace collectivement, libérant des ressources et de l’énergie sur le cœur de leur valeur ajoutée individuelle. En se fédérant, en construisant un projet commun, les entreprises sont plus fortes et peuvent disposer d’une information privilégiée et pertinente, mettre en commun des ressources, acquérir de nouvelles compétences et accéder à de nouveaux marchés.

A travers cette nouvelle source de création de valeur, elles ont donc tout intérêt à collaborer ensemble pour gagner en compétitivité.

Il est indéniable que le rôle du capital social est indispensable dans la réalisation des objectifs des entreprises en réseau et leurs compétitivités et il est souvent considéré comme une ressource clé pour eux, source de performance et d’efficacité dans la démarche entrepreneuriale, le capital social est le plus souvent utilisé comme une variable explicative de la performance de l’entreprise.         

A l’instar de ce rapport, on a essayé de répondre aux questions suivantes :

  • Quelle est la définition du capital social en se basant sur les théories des différents auteurs ?
  • Quel est le rôle du capital social dans les relations inter-entreprises et comment contribue-t-il dans la création de la valeur ajoutée ?

La théorie du capital social :

Définition du concept : Les auteurs de référence du capital social

Plusieurs travaux de synthèse de référence permettent à tout néophyte de s’initier rapidement aux origines du concept de capital social (CS) et à sa diversité. Citons notamment les travaux de Coleman (1988), de Portes, sociologue à Princeton (1998), et Putnam politologue américain, professeur à l'université Harvard(2001).

Pour Coleman (1988) le CS relève avant tout de la communauté. Le capital est dans les liens qui unissent les membres d’une structure sociale (« le CS ne se loge ni dans les acteurs eux même ni dans les instruments de production ») alors qu’il est plutôt dans les nœuds du réseau chez Bourdieu. Coleman identifie 3 formes de CS : « des obligations et des attentes, qui dépendent à la fois du degré de confiance qu’on accorde à son environnement sociale, de la capacité de circulation de l’information au sein de la structure sociale, et des normes accompagnées par des sanctions».

Selon Portes (1998) « Le capital social est l’ensemble des ressources actuelles ou potentielles qui sont liées à la possession d’un réseau durable de relations plus ou moins institutionnalisées d’interconnaissance et d’inter reconnaissance ou en d'autres termes, à l'appartenance à un groupe d'agents dotés de propriétés communes aussi unis par des liaisons permanentes et utiles ». Le CS est donc un stock de ressources réelles ou potentielles disséminées dans un réseau relationnel.

Selon Putnam (2001) qui définit le CS comme « les relations entre les individus : les réseaux sociaux et les normes de réciprocité et de confiance qui en émanent » Ces divers éléments sont liés les uns aux autres de manière circulaire : l’appartenance à des réseaux, qu’ils sont formels ou informels, favorise le développement des relations de confiance et de réciprocité entre les individus. Inversement, ces derniers constituent une condition nécessaire à l’instauration des relations de coopération entre les individus.

Le rôle du capital social dans les relations interentreprises (entreprise en réseau) :

Depuis le début des années 1990, les relations inter-organisationnelles (RIO) sont de plus en plus étudiées comme une source majeure de création de valeur, et ce, dans des domaines aussi nombreux que variés (management stratégique, marketing, recherche et développement, systèmes d’information organisationnels, gestion des opérations et de la logistique). En raison de la fragmentation des connaissances qui résulte de cette diversité d’approches, il devient difficile d’avoir une vision claire des tenants et des aboutissants des RIO. Ces derniers sont caractérisés en fonction de la situation d’échange (orientation temporelle et fréquence de l’échange, proximité et interdépendance des acteurs) et des comportements dans l’échange (engagement, coopération, communication, confiance). Perçues comme une source de création de valeur capitale, les relations RIO sont devenues l’objet d’une attention croissante de la part des chercheurs en gestion et des praticiens (gestionnaires, consultants, etc.). Cet intérêt accru a décuplé les connaissances issues des recherches menées depuis une cinquantaine d’années sur ces relations (également désignées par les termes de relations clients-fournisseurs, relations acheteurs-vendeurs, relations interentreprises, relations d’affaires, etc.).

À l’instar de plusieurs autres recherches (Assen 2003), nous considérons que les relations interentreprises permettent de créer un environnement négocié qui stimule la création et la diffusion des connaissances ainsi que le partage des savoirs via les routines inter-organisationnelles (Dyer et Singh 1998). Kogut considère le réseau des relations interentreprises comme une connaissance dans la mesure où il représente une forme de coordination qui guide la persistance et la durabilité des principes de l’organisation (Kogut 2000, p.407). Les relations interentreprises constituent une source d’apprentissage et de création de nouvelles connaissances qui orientent la trajectoire d’évolution de l’entreprise. Elle lui permet de combiner ses aptitudes avec celles de ses partenaires ayant des compétences distinctives et des actifs complémentaires. Ces échanges sont favorables au transfert de connaissances enracinées dans les routines organisationnelles de la firme innovatrice.

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