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La Mobilité Sociale

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Par   •  2 Novembre 2014  •  1 713 Mots (7 Pages)  •  689 Vues

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Aujourd’hui, en France les grèves diverses et variés des étudiants contre le système ont montrés la crainte face aux faits que le diplôme n’est plus forcément assimilé à la réussite scolaire. Contrairement à l’ancien régime, le bac est beaucoup plus accessible à tous, alors il n’a plus la même valeur qu’avant. Depuis la venue de la démocratie chaque individu a la chance de déterminer son propre avenir par le biais d’une accessibilité obligatoire à tous de l’école par exemple. En effet, l’école est un des facteurs de l’égalité des chances. Cependant l’école influence t’elle positivement ou négativement la mobilité sociale ? Remplit-elle réellement son rôle ? Quel genre de mobilité favorise-t-elle ?

La mobilité sociale désigne la capacité pour un individu de changer de position sociale par rapport à ses parents ( ce qu’on appelle la mobilité intergénérationnelle) ou au cours de son existence (il s’agit ici de la mobilité intra générationnelle). Elle peut être ascendante (accession à des positions supérieures c’est-à-dire ascension sociale), ou bien horizontale (changement de profession mais pas de statut) ou descendante (déclassement social).Une mobilité structurelle estliée aux changements de la structure sociale et quant à la mobilité relative, elle mesure l’égalité des chances.

Dans cette étude, nous nous pencherons dans un premier temps sur le fait que l’école permet une mobilité sociale puis nous verrons que l’influence de l’école sur la mobilité est à minimaliser. Enfin nous verrons que l’école n’est pas le seul déterminant de la mobilité sociale, la famille influence également l’orientation scolaire.

La massification scolaire est un phénomène de l’après-guerre et qui continue de se répandre aujourd’hui. Aujourd’hui l’école est obligatoire jusqu’à 16ans contrairement à la génération de 1959 qui quant à elle pouvait arrêter l’école dès 14 ans. Comme nous pouvons le voir sur le document 2 réalisée par l’INSEE et qui représentent la proportion d’individus ayant les capacités d’avoir le baccalauréat demandé, les lois de 1959 a aujourd’hui permit d’atteindre 70% d’élève ayant le niveau baccalauréat contre seulement 10% en 1956. Il a fallu créer différentes filières de baccalauréat pour réaliser cette démocratisation. Le baccalauréat technologique crée en 1970 fait près de 20% de bachelier dela génération de 2008. La filière professionnelle quant à elle, venue un peu plus tard en 1985 attire 15% de jeune bachelier en 2008. L’école a accompagné la mobilité structurel le car comme les entreprises auraient besoins de plus de main d’œuvre qualifié l’école a dû s’adapter et former de plus en plus de travailleurs plus performants.

Cette restructure importante du système éducatif aujourd’hui permet à la plus part des enfants, de différentes origines sociale d’avoir les mêmes chances face aux orientations scolaire. La scolarité française permet de plus grosses opportunités de mobilité sociale. Néanmoins, depuis les années 90 nous pouvons voir sur le graphique que le taux de réussite au bac stagne et ne progresse plus vraiment. Cela nous laisse penser que les moyens alloués à l’éducation nationale semblent être plus restreint qu’avant car le nombre d’étudiant ne cesse de s’accroitre alors l’extension de la scolarité sur la mobilité sociale est à reconsidérer.

Malgré la massification scolaire, l’accès aux positions supérieures restent encore très inégal. Selon la table de mobilité publiée en 2003, par l’INSEE, lors d’une enquête FQP, en France, représentant la CSP des fils par rapport à celle de leur père et qui s’adresse à des hommes actifs ayant un emploi ou anciens actifs ayant un emploi âgés de 40 à 59 ans, nous constatons que 58% des ouvriers ont un père ouvrier et 46% des fils d’ouvrier sont devenus ouvrier. Alors que seulement 2% des ouvriers sont fils de cadre et que 9 % des fils de cadres sont devenu ouvrier, on remarque également que 24% des cadres sont fils de cadres et que 52% des fils de cadres deviennent cadre. Ainsi, en considérant deux fils pris au hasard dont l’un est issu d’une famille de cadres et l’autre d’origine ouvrière, nous remarquons que l’individu fils de cadre a 6 fois plus de chance de devenir cadre. Malgré que les entreprises françaises ont de plus en plus recours à des emplois qualifiés et qu’elles recrutent de plus en plus de professions intermédiaires et de cadres il est très difficile pour un fils d’ouvrier ou d’employer d’obtenir une promotion social de cette envergure. Cependant la CSP de cadre recrute beaucoup mais elle est peu mobile pour les fils de cadre. Ce document montre que malgré la massification scolaire, il y a toujours des inégalités du coup la méritocratie scolaire n’existe pas.

Nous venons donc de voir en quel sens l’école influence la mobilité sociale de chaque individu. Néanmoins, cette mobilité est à minimaliser puisqu’il existe des limites que nous tenterons d’analyser à travers cette deuxième partie en s’aidant d’un paradoxe développer par Anderson.

En effet, nous savons que le diplôme aujourd’hui protège contre le chômage. En effet, ils sont indispensables pour pouvoir espérer accéder aux positions sociales les plus élevées. Du fait qu’on soit dans une situation de marché précaire ou la France s’enfonce dans un chômage de masse avec des taux qui tourne autour de 10%. Les entreprises recrutent de façon méritocratique, ceux qui disposent

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