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La Finance Islamique

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Par   •  1 Septembre 2013  •  Cours  •  3 481 Mots (14 Pages)  •  567 Vues

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Introduction

Cela fait quelques années que la finance islamique m’intrigue. Parmi les premiers cours de mon bac était la théorie de l’intérêt. Un dollar aujourd’hui ne vaut pas un dollar demain. C’est la base même de la finance conventionnelle. Comment est ce qu’on peut construire un autre système financier libre d’intérêt?

La visite du Centre Islamique pour le Développement du Commerce a attisé plus ma curiosité à propos de la finance islamique et m’a fait réalisé qu’elle a pris des proportions beaucoup plus grandes que je ne pensais. Il semble en effet qu’elle est en pleine croissance, surtout aux pays du moyen orient, et que les financiers islamiques sont aussi ingénieux que d’autres financiers.

Etant étudiant en ingénierie financière, je voulais, en choisissant ce sujet, comprendre comment est ce qu’une finance pourrait se passer d’un méchanisme aussi important que l’intérêt.

Il y a des doctorats qui se font en finance islamique au moyen orient, c’est très large et il y a beaucoup de recherche la-dans. Ce rapport ne fait qu’une mise en contexte de la finance islamique, en parlant d’abord brièvement des croyances islamiques et en faisant un aperçu historique des débuts de l’Islam, ensuite en introduisant les sources de la loi en Islam, avant de décortiquer des concepts clé de la finance islamique, notamment le riba et les débats l’entourant.

Les croyances islamiques

L’Aqidah ( les articles de foi du musulman) comprend six croyances de base :

• La croyance en Dieu

• La croyance aux anges

• La croyance aux scriptures

• La croyance aux prophètes

• La croyance en surrection et au jour du jugement

• La croyance au destin

La Shari`ah

La Shari`ah englobe l’ensemble des lois qui existent sous les mu`amalat et `ibadat. Ces deux catégories de loi sont décrites ci-dessous :

1) Mu`amalat

Fiq’h al-Mu`amalat présente un cadre de conduite dans le civil. Il traite en partie des fonctions économiques dans une société islamique, mais pas en détail avec des facteurs ayant un impact sur le comportement économique parce qu’elle se concentre sur les relations légales entre les membres de la société. Sous les Mu`amalat, une action qui n’est pas spécifiquement ou généralement décrite comme haram devient automatiquement permise, ou halal.

Les actions haram incluent le meurtre, l’adultère, la fornication, le vol, la consommation des toxines et des aliments interdits tels le porc et les produits qui s’y rattachent, le jeu de hasard, l’usure, les activités destructives pour l’environnement, l’offre d’armes à un pays ennemi, l’astrologie et la diination, les activités blasphématoires, obscènes et permissives, le faux témoignage et la propagation des rumeurs.

Toute forme d’implication, directe ou indirecte, avec les activités haram est interdit sans tenir compte du fait qu’on désirait la conséquence qui en résulte. L’idée philosophique est que la fin ne justifie pas les moyens.

Des exceptions peuvent être faites aux règles de prohibition dans le cas de besoins pressants. Quand la survie est menacée par exemple, le musulan a la permission de consommer des aliments ou breuvages interdits normalement. La règle de nécessité, connue sous le nom d’al-darura, s’applique seulement, selon plusieurs juristes, à des items autrement interdits tels les aliments ou les breuvages, et non sur des activités telles l’intérêt sur des dépots bancaires, puisque celui-ci n’est peut être pas nécessaire pour la survie. Les circonstances dans lesquelles al-darura s’applique sont régies selon une fatwa, et non par l’individu lui-même.

Les activités Halal sont parfois catégorisés comme suit :

a- Recommendé ou mandub – Compensé si on le fait mais si on l’omet on n’est pas puni.

b- Indifférent ou mubah – Permis, et la loi est indifférente.

c- Non spécifié ou mutlaq – la loi ne prend aucune position sur de telles actions.

d- Indésirable ou makruh – Action indésirable mais non punissable par la loi.

2) `Ibadat

L’omission d’un fard, un acte obligatoire, est punissable, mais la punition ne vient pas d’une sanction juridique.

Les cinq pilliers de l’Islam, qui constituent `ibadat, sont :

a- Témoigner qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et que le prophète Mohammad est son dernier messager

b- Faire les cinq prières par jour (salat)

c- Payer régulièrement un montant déterminé de sa richesse selon des règles bien définies (zakat)

d- Jeûner le mois du Ramadan

e- Faire le pèlerinage à la Mèque (Hajj) durant sa vie adulte si on a l’abilité de le faire.

Histoire

Le prophète Muhammad a vécu entre 570 et 632 dans la région connue aujourd’hui comme l’Arabie Saudite. Le prophète est né à la mècque (Mecca), dans la tribu de Quraysh. Le temple sacré de la Kaabah était le centre de l’idolatrie pour l’Arabie entière et les différentes tribus arabes ne se battaient pas là considérant Mecca comme un lieu sacré. Cet environnement pacifique a fait de Mecca un centre de commerce dans les festivals religeux.

Avant que le prophète soit né, son père est décédé. Sa mère est décédée quand il a eu six ans, et son grand-père, Abd al Muttalib, membre du clan Banu Hachim, et chef de la tribu Quraysh, a pris soin de lui. Après la mort de Al Muttalib à l’àge de quatrevingt ans, le clan de Banu Umayyah ont pris le pouvoir de Quraysh, et l’oncle du prophète, Abu Talib, l’a pris sous son aile, alors qu’il avait huit ans. En tant que jeune homme, le prophète a été connu sous le nom d’Al Amin (homme de confiance) et Assadiq (l’honnête). Il a d’abord travaillé comme gardien de troupeau pour travailler ensuite pour Khadija,

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