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L'économie est elle une science ?

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Par   •  20 Novembre 2016  •  Dissertation  •  1 509 Mots (7 Pages)  •  4 025 Vues

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                      L'économie est-elle une science ?

        L'économie au sens propre du terme, se définie comme une activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. Au fil du temps, le mot « économie » est devenu synonyme de « science économique ». En effet, on parle bien souvent de l'enseignement de l'économie, comme l'enseignement des sciences économiques. Il faut bien distinguer les termes « économie » et « science économique ». D'un côté, l'économie est le concept étudié par les sciences économiques. De l'autre, les sciences économiques sont des sciences qui prennent appui sur des théories économiques, et sur la gestion pour sa mise en pratique. Il existe de nombreux débats et de nombreux points de vus différents autour de la scientifisation de l'économie. Il semble alors devoir s’intéresser avant tout à la définition d'une science. Qu'est-ce qu'une science ? Ensuite, est-il possible littéralement de parler d'une science économique ? Comment distinguer cette science des sciences économiques ? En d'autres terme, s'il existe une science économique, est-ce plutôt « les » ou « la » science(s) économique(s). Beaucoup d'opinions ont divergé et divergent encore aujourd'hui sur ce sujet.

  1. Qu'est-ce qu'une science ?

La science est la connaissance relative à des phénomènes obéissant à des lois et vérifiés par des méthodes expérimentales. Les différentes sciences évoluent : on trouve des remèdes aux maladies, les recherches avances chaque jour, chaque découverte fait avancer les recherches, on trouve de nouvelles théories applicables...

On distingue généralement trois composantes principales de la science :

l'observation, l'expérimentation et les lois.

  1. L'observation.

Tout d'abord, l'observation. Tout travail scientifique commence par des observations. La théorie sur la gravitation universelle de Newton est fondée sur son observation de départ : la chute de la pomme. L'observation d'un phénomène, c'est alors se poser la question du pourquoi ? Par principe, l'observation se doit d'être la plus objective et la plus précise possible. Elle ne doit pas se laisser influencer par une possible explication, qui risquerait de compromettre tout le processus du travail scientifique. L'observation peut également s'aider d'instruments (microscopes, caméras...)

  1. L'expérimentation.

Ensuite, viens l'étape de l'expérimentation, qui est une catégorie particulière d'observation, dans laquelle d'une part le phénomène à observer est généralement provoqué, et d'autre part les conditions d'observations ont été optimisées en fonction de ce que l'on veut observer, notamment pour éliminer les phénomènes parasites.

  1. Les lois.

Enfin, on finit par établir des lois. C'est-à-dire, lorsque les phénomènes observés font apparaître des relations invariables entre certaines grandeurs mesurées, on peut commencer à soupçonner l'existence d'une loi liant ces grandeurs entre elles. Cependant, une fois ces lois trouvées, il faut aller plus loin. Le but de la science est de trouver les lois les plus fondamentales possibles.

Exemple : La loi fondamentale la plus célèbre est encore une fois due à Newton, il s'agit de la gravitation universelle. Avant cette loi, on connaissait certains phénomènes de manière dispersée : la chute des corps sur Terre, la trajectoire elliptique des planètes autour du Soleil, les marées. La gravitation universelle a permis d'attribuer une seule et même cause à ces différents phénomènes.

Aussi, il est important de souligner le fait qu'une loi ne peut jamais être vérifiée, elle ne peut être qu'invalidée. Pourquoi ne peut-on jamais vérifier une loi ? La raison est simple : un seul contre-exemple suffit à invalider définitivement une loi, quels qu'aient été ses succès antérieurs. Cette réfutabilité est la contrepartie de la rigueur scientifique.

La réfutabilité définit même le caractère scientifique d'une théorie, selon le philosophe Karl Popper : il doit être possible d'imaginer des contre-exemples qui, s'ils étaient observés, invalideraient la théorie. La théorie de la gravitation universelle était une théorie scientifique : une infime variation dans l'orbite d'une planète non explicable par cette théorie a suffi à la réfuter.

A l'inverse, la théorie de la création de l'univers par un dieu tout puissant ne peut pas être réfutée : quels que soient les contre-exemples produits, on peut toujours rétorquer que c'est Dieu qui a volontairement créé lui-même ces contre-exemples pour mettre la sagesse des hommes à l'épreuve. Ce n'est donc pas une théorie scientifique.

II. On voit donc que d'un côté, on peut parler de science économique, car on peut distinguer les trois phases de la science dans l'économie …

La science économique comme on la connait aujourd'hui, se divise en 3 étapes, quelques peu similaires aux étapes d'un travail scientifique : la doctrine économique, l'analyse économique et la politique économique.

  1. La doctrine (l'observation)

La doctrine est importante car c'est elle qui va juger des questions pertinentes auxquelles il va falloir apporter une réponse. (Exemple = Doctrine libérale met l'accent sur les vertus du marché de la liberté individuelle. Est-ce que les hommes agissent rationnellement, ou de manière égoïste ? Comment la confrontation de ces libertés, conduit-elle à un ordre, un équilibre, une harmonie ?)

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