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L'ubérisation et l'économie.

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Par   •  5 Février 2017  •  Dissertation  •  1 516 Mots (7 Pages)  •  2 272 Vues

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L’ubérisation et l’économie ?

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L’ubérisation est le 12ème mot le plus cité dans les médias en 2015. Mais qu’est-ce que c’est ?

La définition la plus communément acceptée, est la suivante :

C’est un changement rapide des rapports des forces grâce au numérique. C’est un phénoméne très rapide et très soutenu par la génération Y et la génération Z qui s’y retrouvent très bien, parce que ça va disrupter, ça va casser la vente sur des modèles anciens.

Son synonyme est la disruption :

L’ubérisation est née au carrefour de trois grandes tendances de fond arrivées à maturité : le numérique, il n’y a pas d’ubérisation sans plateforme, sans smartphone, 97% des foyers français sont connectés à l’ADSL et ont un smarphone connecté.

L’expérience de consommation et de recherche du meilleur service : cette volonté provient en particulier de la jeune génération qui souhaite de la simplicité et qui est impatiente. Ils veulent de la transparence, de la simplicité, de la rapidité, de l’autonomie dans le choix.

Et de la volonté d’indépendance salariale (les français recherchent leur indépendance, la liberté de travailler).

Le terme UBERISATION est apparu en 2014 avec l’essor de la start-up californienne UBER, qui met en relation via une application mobile des particuliers qui souhaitent se déplacer et des chauffeurs.

Aujourd’hui le terme ubérisation s’étend à d’autres marchés, et aucun secteur n’est épargné par cette nouvelle économie.

  • L’hôtellerie, avec Airbnb par exemple, qui permet à des particuliers de louer leur appartement pour une courte durée.
  • Les banques avec Lending Club, qui met en relation directement des emprunteurs et des préteurs, pour l’instant à l’étranger, mais les banques françaises se sentent de plus en plus concernées….
  • Même le droit est ubérisé, avec des sites tels que demanderjustice.com, qui prétendent remplacer un avocat pour des règlement de petits litiges ou une plateforme qui permet d’éditer son testament juridiquement.
  • Le marketing, avec des petites agences qui passent par des plateformes au lieu d’être dépendante de grandes agences,
  • et encore une multitude d’autres services sont en train d’être uberisés ou le sont déjà…. 

Qu’est-ce qu’un Ubérisateur ?

C’est un nouvel entrant, qui n’a pas forcément cette activité exercée comme activité reconnue, qui propose de nouvelle manière de consommer, de faire, de s’adresser au client, de nouvelles manières de penser le travail.

En général, ces acteurs-là, ont très peu de salariés. Uber en France, c’est 50 salariés pour 17000 chauffeurs. Pop My day c’est 8 salariés pour 1200 maquilleuses. Le tout en s’affranchissant des règles historiques de ce marché, qui sont soit des règles réglementaires (pas de taxe d’hébergement pour airbnb au début par exemple, ou pas de formation de chauffeur pour uber, tout a été réglé maintenant), soit des règles législatives (dans ce cas, ça ne dure pas longtemps), soit des règles fonctionnelles.

Le concept de la sur-traitance, qui nous permettra de bien comprendre comment fonctionne ces plateformes : l’acteur nouveau vient se placer au-dessus de l’acteur traditionnel, et va le couper de la relation historique qu’il avait avec son client pour devenir la marque de référence. L’acteur traditionnel, n’est plus maître du prix… c’est l’ubérisateur… Il encaisse le paiement et reverse une partie de la somme à l’ubérisé….en gardant une commission.

Pour l’uberisateur, se faire payer en direct, c’est une sécurité, d’être payé de ses commissions, et une certitude que les clients bien repasseront la plateforme…. et pas par l’acteur traditionnel… et l’uberisateur assure une grande transparence sur les prix et en général une facilité d’utilisation bien meilleure.

Les grandes familles de disrupteurs

C’est un acteur qui ne produit pas le service, il encaisse l’argent de la production finale en faisant appel soit à des tradis (booking), soit à des nouveaux (uber), pour réaliser la prestation.

C’est dans le cas d’activité à monopole, (uber), qu’on parle d’uberisation.

L’exemple d’UBER illustre toutes les problématiques :

Lorsque UBER est arrivé sur le marché français la réponse a été très violente de la part des chauffeurs de taxi : grève, manifestation…. Puis baisse des prix. Mais en application une baisse aussi conséquente des prix, ils ont également appliqué une baisse de la valeur, au lieu de mettre en valeur leur valeur de qualité et de justifier la propriété de la licence. Conséquence : Uber baisse ses prix également… c’est une course à la destruction de valeur… en économie, tant qu’on n’est pas à marge nulle, on peut baisser les prix. Et par contre ce sont les chauffeurs Uber, qui se sont retournés contre la plateforme Uber, et qui a provoqué une syndicalisation de ses chauffeurs.

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