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L'insertion professionnelle des jeunes sans diplôme

Étude de cas : L'insertion professionnelle des jeunes sans diplôme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2013  •  Étude de cas  •  652 Mots (3 Pages)  •  1 256 Vues

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L'insertion professionnelle des jeunes sans diplôme est un sujet qui nous tient à cœur à tous les deux. En effet, nous sommes concernés par ce problème et c'est pour nous une réelle difficulté.

Sans diplôme tous les deux, nous avons des raisons à ce manque de diplôme très différents.

Moi, Myriam, 19 ans, j'ai arrêté l'école en 4ème, j'avais 16 ans, l'âge où l'école n'est plus obligatoire. Très tôt, le désir de travailler dans l'animation est apparu, mais je n'avais pas 18 ans pour passer mon BAFA. De 16 ans à 19 ans, il a fallu que je trouve du travail pour assurer ma subsistance. Sans diplôme et sans qualification les seuls emplois que j'ai pu trouver étaient des emplois précaires (Intérim). Si aujourd'hui je suis entrain de trouver du travail, c'est grâce au fait que mon projet professionnel est bien validé et que j'ai réussi à avoir mon BAFA. Si, au contraire, je n'avais pas de projet défini, la question du travail précaire (CDD, Intérim, emploi dans des métiers dits « en tension ») se serait reposée et aurait été un passage obligé.

Moi, Harouna, 21 ans, de nationalité française, j'ai été scolarisé en Mauritanie, en école Coranique. Je sui né en France et j'y ai vécu jusqu'à mes 6 ans. Ensuite, ma famille et moi-même sommes repartis en Mauritanie. A mon retour en France l'année dernière, j'ai du apprendre à lire et à écrire correctement le français. Au vu de mon niveau scolaire, j'ai peur de ne pas pouvoir arriver à mon objectif professionnel : la plomberie. J'ai du trouver du travail pour subvenir à mes besoins en attendant de pouvoir me former au métier de plombier et d'avoir un diplôme. Les seuls postes qui me sont accessibles sont : plongeur en restauration et nettoyage de bureaux.

Nous pensons que ce problème est une difficulté rencontrée par beaucoup de jeune au niveau national. Nous avons trouvé dans nos recherches que 40 000Jeunes sortent du système scolaire sans qualification mais nous n'avons pas les chiffres de ceux qui arrivent en France entre 16 et 25 ans sans diplôme. Les jeunes considérés sans diplôme sont ceux qui ont un niveau maximum CAP ou BEP mais qui ne l'ont pas obtenu.

Sur le marché du travail, on se rend compte que les jeunes en général ont du mal à trouver un 1er emploi du fait de leur « non expérience » et ce, même s'ils sont diplômés. Alors, que dire de ceux qui n'ont aucune qualification ! Pour reprendre les chiffres d'une enquête de Céreq sur le temps passé en emploi au cours des 3 premières années qui suivent la sortie du système éducatif « Génération 2001 », seulement 60% des jeunes sans qualification ont occupé un emploi (27% ont été au chômage) contre 78% pour les titulaires de CAP ou BEP (15% ont été au chômage).

Il existe des dispositifs qui accompagnent les jeunes sans diplôme. La Mission Locale avec le CIVIS renforcé dont nous bénéficions. Les recrutements par simulation mis en place par l'ANPE. Il existe déjà les contrats aidés (Contrat d'Avenir, CAE…) mis en place pour les personnes en difficultés d'insertion.

Pour éviter au maximum que des jeunes sortent de l'école sans aucune qualification, il faudrait renforcer l'accompagnement des jeunes

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