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Histoire de la pensée économique - Répartition des revenus et dynamique économique

Cours : Histoire de la pensée économique - Répartition des revenus et dynamique économique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Décembre 2020  •  Cours  •  1 539 Mots (7 Pages)  •  392 Vues

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Chapitre 4 :

Les Classiques :

Répartition des revenus et dynamique économique :

4 – La croissance conduit à l'état stationnaire :

L'emploies dépend de l'investissement.

L'investissement est égale à l'épargne.

L'investissement dépend du taux de profit attendu.

L'investissement dépend de l'épargne / investissement qui dépend lui du profit.

Les entrepreneurs, le capital et le profit, sont les principaux acteurs de la croissance.

Le processus d'accumulation du capital, la croissance, entraîne une hausse de la masse des salaires versé.

Plus de revenues renforce la natalité. Donc la hausse de la population ne dépend que de la croissance économique.

Pour que la croissance ne soit pas un problème majeur, il faut augmenter la production et donc utilisé des terres moins fertile (c'est tout ce qu'il reste), le problème c'est que le prix augmente donc puisque la production est plus chère.

Les capitalistes doivent augmenter le salaires versé aux ouvrier pour qu'il puissent acheter la même quantité de biens devenue maintenant plus chère.

L'augmentation de leur salaires leur permet de maintenir leur pouvoir d'achat mais ne leur en fait pas gagner.

La hausse du salaire naturel provoque donc une baisse régulière du profit qui revient aux capitalistes.

Puisqu’il y a de moins en moins de profit pour financer les projets d’investissement, les capitalistes restreignent peu à peu ce type de dépense. La baisse du taux de profit finit par limiter l’accumulation de capital. La production de nouvelles richesses ralentit et l’économie entre peu à peu dans un état stationnaire.

En revanche, la rente différentielle augmente, versée aux propriétaires des terres fertiles Le pouvoir d’achat des salariés est lui tout juste maintenu au même niveau. Seuls les propriétaires fonciers sont gagnants dans cette évolution.

L’arrêt de l’accumulation du capital qui implique l’arrêt de la croissance économique, constitue également un frein à l’accroissement démographique. L’état stationnaire des classiques correspond à une situation de « croissance zéro » pour l’ensemble de la société.

Ricardo admet que le progrès technique peut endiguer le problème des rendements décroissants dans l’agriculture. L’amélioration des engrais, la transformation de la rotation des cultures peuvent ralentir la baisse moyenne de la productivité agricole (due à la mise en culture de terres de moins en moins fertiles).

5 – La nature des crises change :

  • A côté de la question de l’évolution à long terme de l’économie, les économistes classiques sont rapidement confrontés à un nouveau type de crises économiques, qui se répètent. Les crises économiques ne sont pas apparues avec la révolution industrielle. Il y a eu toujours des périodes de recul de la production et, de ce fait, dans le langage moderne, de récession économique ( = variation négative de la production).

 Les crises pré-capitalistes, antérieures au développement de l’industrie, ont des caractéristiques communes, en particulier sous l’Ancien Régime :

  • Il s’agit soit de crises dues à une mauvaise maîtrise de la nature par l’homme – aléas climatiques –, soit d’événements extérieurs à l’économie – problèmes politiques, guerres.  
  • À chaque fois, ces crises apparaissent dans le secteur agricole ; principal secteur d’activité. Les conséquences sont systématiquement les mêmes : on observe un recul majeur de la production de biens de subsistances, puis une inflation considérable du prix de ces biens. Il s’ensuit une période de famine généralisée. La population paysanne est en général décimée et la production agricole recule.

  • Les crises modernes qui apparaissent avec le développement de l’industrie, sont différentes de ces anciennes crises. Il s’agit de crises de surproduction : il y a un excédent de marchandises produites. Ceci ne signifie pas que l’on produit trop par rapport aux besoins physiques des agents économiques, mais que l’on produit trop par rapport à leur revenu disponible – à leur capacité d’achat, leur solvabilité. Dans ce cas, on n’assiste pas à une accélération de l’inflation, le risque est au contraire celui d’une déflation = recul généralisé des prix. Les entreprises réduisent leurs prix pour parvenir à vendre leur marchandise (écouler leur production), mais elles doivent alors également réduire l’emploi pour faire face à la baisse des profits qu’elles subissent. En retour, la baisse de l’emploi limite la demande adressée aux entreprises ; on entre alors dans le cercle vicieux de la récession.

  • Les crises de l’Ancien Régime correspondent à une sous-production par rapport aux besoins physiologiques de la population, les crises modernes en revanche correspondent à une surproduction, relativement à la solvabilité des agents.

 Dès le début du 19e siècle, les crises se transforment et combinent des aspects des anciennes et des nouvelles crises. On comprend pourquoi les classiques se sont interrogés sur les nouvelles caractéristiques des crises. La principale interrogation porte ainsi sur les causes de ces crises : sontelles propres au système – endogènes – ou au contraire dues à des causes extérieures – exogènes. Endogène : Qui est produit par la structure ou le système lui-même en dehors de tout apport extérieur, par opposition à exogène.

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