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Erving Goffman et la communication

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Par   •  6 Janvier 2014  •  Commentaire de texte  •  638 Mots (3 Pages)  •  995 Vues

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Erving Goffman, né en 1922 au Canada, suit des études de sociologie à Chicago, où il approfondit notamment l’œuvre de Mead, Freud, Weber, Durkheim et Simmel. Il soutient sa thèse en 1953 : « Mode de communication au sein d’une communauté îlienne », après une observation participante d’un an aux îles de Shetland sur les formes de sociabilité entre les habitants. Il enseignera puis se consacrera à la recherche jusqu’à sa mort en 1982.

​La communication est le thème constant des travaux d’Erving Goffman. Il analyse les interactions sociales, les conversations, les rites de politesse, tout ce qui fait la trame des relations quotidiennes. L’interaction est perçue comme un système qui possède des normes et des mécanismes de régulation. C’est par ce système que se fonde la culture.

« La présentation de soi » (1956) est le premier ouvrage d’Erving Goffman. Il assimile le monde à la scène d’un théâtre où les individus sont des « acteurs » qui tiennent des rôles et les relations sociales des « représentations » soumises à des règles précises. Nous verrons quelles sont ces règles indispensables à l’individu pour créer une « impression de réalité » chez l’autre.

Le monde est un théâtre …

Les faits que nous nous préparons à définir représentent les contraintes interactionnelles qui pèsent sur l’acteur et transforment ses activités en représentations. En définissant les différents termes empruntés au vocabulaire dramaturgique, nous essaierons d’extraire quelques concepts de « La mise en scène de la vie quotidienne » …

Les représentations

Dressons les différents facteurs qui conditionnent le bon fonctionnement de la représentation. D’abord, on mesure la conviction de l’acteur, ou plutôt la foi qu’il a en son rôle et en l’impression qu’il donne aux autres. Pour çà il doit avoir foi dans sa propre impression de réalité. La réalisation dramatique est précédée d’une rapide évaluation de la portée de l’acte dramatique et des coûts de la dramatisation. L’acteur juge alors des moyens à investir dans l’interaction.

La façade incarne l’ensemble de l’appareillage symbolique et des éléments scéniques. Sa typologie est proche de celle de la représentation collective. Dès lors que l’acteur attribue un sens aux choses, il apprend à intégrer la façade à son jeu. On peut identifier deux facettes dans la représentation. D’une part l’apparence révèle le statut social de l’acteur et la nature du rite auquel il participe au moment donné. De l’autre la manière, qui indique le rôle que l’acteur compte jouer dans l’interaction. Il est d’ailleurs supposé opérer un travail sur le rapport entre son apparence et sa manière, et la façade dans laquelle il s’inscrit. Ce rapport est plus ou moins cohérent. On peut relever des désaccords. Les indices qui émanent alors de ces désaccords sont utilisés librement par le public qui leur attribue un sens. C’est en quoi la façade joue un rôle indéniable dans la représentation.

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