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Enjeux économique De L'euthanasie: Les Catégories D'individu Touchés Par L'euthanasie

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Par   •  8 Mai 2013  •  1 514 Mots (7 Pages)  •  2 069 Vues

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II) Les enjeux économiques

B) Les catégories d’individu touchées par l’euthanasie

a) Les proches des malades

Les proches d’une personne atteinte d’une maladie grave sont soumis à de rude épreuve autant psychologique qu’économique. La famille a le « devoir moral » de rester auprès du malade, ce qui a parfois les conséquences d’absence au domicile et au travail. Certaine demande d’euthanasie, sont donc demandé par les proches eux même, en raison de beaucoup d’effort de soutien. Au bout d’un certain moment, ils ne peuvent plus apporter leur aide à leurs proches de façon constante à cause d’un manque de budget et de temps.

Il est essentiel que l’entourage soit présent auprès du malade. De gestes sociaux comme le toucher ou lui parler pour lui faire sentir qu'il n'est pas mort à nos yeux est important. Néanmoins, beaucoup de familles ne savent pas comment réagir face à la maladie d'un proche. Souvent, ils ne supportent pas de voir un proche subissant les dégradations physiques, elles demandent l'euthanasie pour celui-ci. Les anxiétés et les demandes d'euthanasie de l’entourage exercent une pression sur le corps médical qui n’a pas reçu de formation sur celles-ci. Ils sont tentés de céder aux demandes pleines de détresse des familles. Pour illustrer prenons le cas d’un exemple trouvé dans le livre l’euthanasie un débat tronqué, deux femmes soutenait leurs mère dans sa phase terminale mais au bout de plusieurs mois elles n’arrivaient plus à soutenir la constance des efforts. Elles supplièrent donc un médecin de d’euthanasier la malade, et celle-ci manquant de lucidité ne pouvait pas donner son consentement. Cet acte aurait résulté une frustration dut a la culpabilité et beaucoup de remord.

Dans la majorité des cas, les patients souhaitent mourir chez eux, ou dans un endroit où ils se sentent bien. Mais afin qu’ils ne souffrent pas, ils ont besoin d’un équipement spécialisé et de la visite de professionnel plusieurs fois par jour. Cette période peut parfois durer des mois, impliquant un soutien financier important vu que la majorité des dépenses n’est qu’en parti remboursé. Dans le livre Que sais-je : l’euthanasie on cite de nombreux exemple de ce cas notamment un : « nous avons le souvenir d’un homme âgé, atteint d’une maladie incurable qu’il supportait vaillamment, gardant toutes ses facultés exceptionnelles et son autonomie jusqu’en phase terminal. A plusieurs reprises, nous avons dû affronter les demandes pressantes de son fils qui souhaitait que nous abrégions les souffrances de son père. La date de son départ pour une croisière avec son épouse était imminente » Affirmèrent les auteurs qui sont également médecins. Ce phénomène se nomme l’euthanasie intéressé. Dans d’autre cas, les proches attendent la fin de vie du patient dans des buts uniquement financier, pour expérience personnelle, mon oncle à essayer de soutirer de l’argent à ma grand-mère quand elle était dans un soin palliatif, pour espérer régler ses dettes. Le corps médical est parfois confronté à ce genre de demande et dans la plupart des cas raisonnent les proches. Pour atténuer ce phénomène, certaines association offrent, d’organiser le retour à domicile du malade, de téléphoner au médecin et se concerte sur les soins à mettre en œuvre. Il serait donc utile de développer des structures pour aider psychologiquement les malades pour que les proches se déchargent de leurs angoisses.

II y a, quand même une majeure partie de familles qui jamais n’envisageront l’idée de demander que l’on euthanasie leur proche. Le corps médical leurs explique qu’en l’absence de places disponibles dans les centres de soins palliatifs, ils prennent le problème en charge, grâce entre autres au centre de la douleur de l’hôpital. L’entourage familial, dans le cas d’un acharnement thérapeutique intense, pense et dit que le devoir essentiel est de se battre, de ne pas abandonner un être dans sa lutte, de le garder aussi aux regards et aux caresses de ses proches.

b) Les personnes âgées malades et handicapées

Pour compléter ce que nous avons écrit sur l’entourage nous allons maintenant nous intéresser au malade en particulier les personnes âgées et les handicapés. Il est prouvé que les malades en générale expriment un désir d’euthanasie de façon plutôt indirecte, et ne se rende pas vraiment compte de ce que l’euthanasie implique. Dans la revue francophone de soins palliatifs n°31, les auteurs Regnard, Davies et Salamagne font référence au cas de « M.L atteint du sida demande à mourir aujourd’hui mais en même temps il veut attendre trois jours les résultats de son fils » cela témoigne d’une volonté

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