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Economie Internationale

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Par   •  19 Avril 2017  •  Cours  •  3 133 Mots (13 Pages)  •  446 Vues

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II/ B. Régulation de change, régulation nationale et internationale

Dans les parties précédentes, nous avons supposé que les taux d’intérêt étaient parfaitement flexibles, c’est-à-dire que les autorités monétaires n’intervenaient pas sur le marché des changes. Cette hypothèse ne se rapproche pas de la réalité. En effet, la plupart des pays industrialisés ont un système hybride, dit de change flottant administrés, ou les banques centrales cherchent à contrôler les fluctuations de leur monnaie sans toutefois maintenir des parités fixe.

De plus, nombre de pays en développement décident de conserver des parités plus ou moins fixes.

En régime fixe, les autorités publiques s’engagent à intervenir sur le marché des changes et à maintenir un certain taux de change. Cela va faciliter les échanges commerciaux, en effet, les entreprises vont anticiper le taux de change dans leurs carnets de commande, et donc avoir la certitude que leur monnaie domestique ne va pas fluctuer, et donc éviter tout ennui financier lié au taux de change.

Voici les différents régimes de change possible :

La caisse d'émission monétaire, en anglais « currency board », est un système particulier de gestion de l'émission de la monnaie nationale. On utilise une caisse d'émission lorsqu'on veut disposer d'une monnaie locale mais dont la valeur soit calée sur celle d'une autre monnaie qui sert seule aux règlements internationaux.

Taux de change fixe : On s’engage la monnaie domestique à un taux de change fixe vis-à-vis d’une devise étrangère dans une certaines fourchette autour d’une parité e*.

Arrimage glissante : La parité est modifiée selon un calendrier et des critères préannonce. Cette situation est intermédiaire aux rapports aux deux dernières. Les autorités peuvent décider par exemple de faire varier la parité de la monnaie domestique par rapport à une étrangère à un certain pourcentage par an, ce qui alors représenter une augmentation ou diminution de la monnaie domestique par rapport à la monnaie étrangère.

Flottement administré : Aucun engagement contraignant, mais intention explicite d’influence sur le taux de change.

Flottement pur : les autorités ne déterminent pas leurs taux de change. Cette variation est faite sur un marché spécialisé : le marché des taux de change. Ces régimes de changes ont été appliqué en 1976 lors des accords de la Jamaïque à la vue de l’échec des accort de Bretton Woods (échec en 1973 et instauration de ces accords en 1944).

Union monétaire, dollarisation euroisation : Groupe de pays qi ont adopté une monnaie unique et ouvert leurs marché économique pour former une zone de libre-échange.

Régime de change fixe :

Dans ce régime, la banque centrale s’engage à respecter un taux de change officiel, ou parité.

Afin de respecter cette parité officielle, la banque centrale va devoir jouer sur l’offre de monnaie.

Le principe qu’il faut retenir est le suivant : tout achat d’actifs par la banque centrale provoque automatiquement un accroissement de l’offre de monnaie et, réciproquement, tout vente provoque une diminution de l’offre de monnaie.

Rappel sur le bilan de la banque centrale et de l’offre de monnaie :

Le bilan de la BC recense les avoirs détenus par la BC à l’actif, et ses engagements au passif. Ce bilan est toujours en équilibre (principe de la parité double).

A l’actif du bilan de la BC, on trouve :

Avoirs nationaux : obligations d’Etat ou prêt aux banques résidente)

Avoirs étrangers : principalement des obligations en devises ou de l’or.

Ces actifs sont des moyens de paiements universel et internationaux, ils constituent les réserves officielles de la BC qui lui permet d’intervenir sur le marché des changes.

Au passif du bilan de la BC, on trouve :

Dépôts effectués par les banques résidentes (dite de second rang)

Monnaie fiduciaire (l’ensemble des pièces et des billets mis en circulation par la BC)

L’actif et Passif sont égaux  toute variations des avoir de la BC induit automatiquement une variation de ses engagements.

L’achat d’un actif par la BC implique une augmentation, soit de la quantité de monnaie en circulation, soit de ses engagements auprès des banques de second rang et, réciproquement, toute vente d’un actif entraine une diminution de ces deux actifs.

De plus, il faut rappeler l’effet du multiplicateur monétaire : l’achat d’actif conduit à une augmentation plus que proportionnelle de l’offre de monnaie.

Régime de change fixe : intervention face à une tendance à l’appréciation :

La tendance ici est qu’il va nous falloir une plus grande quantité de dollar pour avoir une unité de Yen  le yen tend à s’apprécier face au dollar.

De base, on part d’A avant la tendance à l’appréciation.

Dans une première partie (1), on va avoir un choc de demande de dollar contre yens (lié par exemple à une augmentation du produit intérieur Y).

Afin de réagir à ce choc et de contrer la tendance à l’appréciation du yuan, la BC va intervenir sur le marché des changes en achetant des actifs étrangers. Pour payer ces actifs, elle accroit automatiquement l’offre de monnaie et élimine la demande excédentaire. De cette manière, elle accroit automatiquement l’offre de monnaie jusqu’à ce que le marché des actifs soit de nouveau à l’équilibre avec E = E0.

Si la BC n’aurait pas intervenu, le nouvel équilibre du marché des change à Tokyo se situerait à B.

Régime de change fixes : interventions face à une tendance à la dépréciation :

(1) Suite à une sortie de capitaux, la demande de dollar contre yens va se déplacer vers la droite. Sans intervention de la BC, on va passer d’A à B ce qui va mener à une dépréciation du yen.

(2) En B, c’est un équilibre partiel

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