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Par   •  19 Janvier 2016  •  Dissertation  •  2 223 Mots (9 Pages)  •  472 Vues

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DM page 66 :

A partir de 1960, l'évolution économique grâce au progrès technique japonais, le plus connu est le Toyotisme, et l'insertion japonaise dans la mondialisation propulse le Japon dans un des trois pôles de la Triade. De ce fait, le Japon devient une puissance mondiale hyper-connectée avec l'Europe et les États-Unis, ce qui lui permet de procéder à des échanges commerciaux et donc de se développer au sens économique du terme.

La première et deuxième révolution industrielle ainsi que les deux guerres mondiales ont profité très largement aux États-Unis mais ont reporté l'essor japonais. Ainsi, le Japon connaît un retard sur les autres grandes puissances mondiales.

Cependant, les chocs pétroliers qui touchent le monde industrialisé et la stagflation Européenne et États-unienne permet au Japon de combler son retard sur ces deux continents. En effet, seule l'Asie, poussée par le Japon et les Quatre Dragons, qui sont la Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong-Kong, tire son épingle du jeu avec une progression exceptionnelle en terme de croissance économique.

La croissance économique est donc l'évolution annuelle du Produit Intérieur Brut (PIB), exprimé en pourcentage. Elle est calculée par l'ensemble des valeurs ajoutées des institutions marchandes et non marchandes, elle est calculée en tenant compte de l'inflation, pour se rapprocher au plus de la réalité économique, on dit qu'elle est calculée en « volume ».

Une récession est un ralentissement de l'activité économique d'un pays. On parle de récession quand la baisse du PIB est inférieur à celle dite « normale » mais supérieur à zéro, ainsi, le mot récession est utilisé quand un pays à une croissance ralentit sur deux trimestres minimum.

Ainsi, à partir des années 1990, pour quelles raisons la croissance économique japonaise subie une très forte récession, et comment va-t-elle s'organiser pour sortir de cette crise économique ?

Premièrement, l'éclatement d'une bulle spéculative immobilière et bancaire et ses conséquences directes sur l'économie japonaise.

Secondement, une récession qui dure et s'installe malgré les efforts des politiques économiques japonaises.

Partie I :

        Le gonflement économique prolongé de quelques années d'inflation de l'immobilier japonais, faisant même de Tokyo une ville plus chère que les prix immobiliers de la côte Californienne, qui étaient eux-mêmes terriblement coûteux, était synonyme d'expansion mais aussi de risques. De plus, dans les mêmes temps, la bourse s'emballait, et en plus de devenir presque incontrôlable, elle en devenait surréaliste par son augmentation.

Mais, cette augmentation trop significative et continue aboutit à une crise immobilière et boursière.

La bourse japonaise, le Nikkei, perdit presque la moitié de sa valeur, c'est-à-dire une baisse de 40 %. L'immobilier tomba lui aussi en morceaux, c'est donc un déflation immobilière. (document 1)

Ainsi, comme tout modèle capitaliste, il existe des fluctuations économiques. Le pays étant en continuelle expansion, il arrive à un point de crise qui appelle donc à une récession ou à une dépression.

En effet, alors que la croissance des années 1980 a été en moyenne de 4,5 %, elle chute à partir de 1991 jusqu'à 2007 à une moyenne de 1,4 %. On peut ainsi constater qu'en 1990, le PIB était supérieur à celui attendu. Cependant, dès que ce choc négatif apparaît, la croissance du PIB est inférieure à celle attendue pour les années 1991 et 1992. (document 1 et 2)

Alors, les chocs qui ont été produit au Japon sont considérés comme des chocs négatifs et exogènes qui entraînent des mécanismes économiques qui dépendent de ces chocs.

Mais, la politique japonaise, de façon in-intentionnelle, a contribué avec une politique monétaire, à faire augmenter la bulle spéculative sur la période de 1987 à 1989. C'est donc des taux d'intérêts faibles qui ont envenimé la situation expansionniste, et quand le Japon à changé de politique économique, il a relevé les taux d'intérêts et à donc causé ce crash boursier. (Document 3)

Par conséquent, le Japon et ses habitants se voient dans l'obligation de réagir de façon involontaire. La consommation et les investissements se font plus rares, ce qui donne lieu à des chocs de demande négatifs. Les difficultés de l'emprunt qui semblent trop risquées à la vue des entreprises et des ménages n'améliore pas la situation et va même la détériorer. Car les ménages dépensent beaucoup moins et, à l'inverse, les banques qui se rendent compte de multiples crédits douteux, décident à leur tour de limiter la possibilité de crédit. C'est donc un cercle vicieux qui s'opère car les banques et les ménages, qui au lieu de s'allier, se tournent le dos et se bloquent mutuellement.

De plus, la situation économique du pays empêche le pays de s'adapter aux nouvelles innovations qu'apporte la concurrence mondiale. (Document 1)

Ainsi, c'est la demande globale qui est égale à la consommation, aux investissements et aux exportations nettes des importations, c'est-à-dire de l'ensemble des biens et des services pouvant être demandé dans une économie par les agents économiques. Donc, comme il s'agit d'une demande, c'est le pouvoir d'achat des consommateurs, des taux d'intérêts mais aussi de la confiance dans l'économie des pays qui permet un demande constante des agents économiques.

Par conséquent, c'est la dépense tout comme l'investissement qui se diminuent car les entreprises ne veulent pas emprunter pour l'avenir, c'est une forme de protection et d'attentisme car si les entreprises, tout comme les ménages investissent, c'est au risque de tout perdre.

De plus, la crise du crédit et du choc de l'offre négatif est traduit par la dépréciation des actifs financiers des entreprises qui freinent leur capacité de financement et d’investissement. La déflation incite à ne pas acheter directement, ce qui cause donc que la consommation devient faible et surtout reportée. Et même, comme la stabilité économique n'est pas revenue, les agents économiques ne sont pas prêts à accorder une confiance totale en leur pays. (Document 1 et 3)

Mais après ces chocs de demande négatifs s'ajoute les chocs d'offre négatifs. La multiplication des créances douteuses, après l'éclatement de la bulle spéculative, pointe du doigt les prêts douteux et donc l'impossibilité pour les banques de prêter car elles doivent déjà écouler tout leurs crédits douteux. C'est une histoire similaire à celle des subprimes puisque les ménages empruntent pour acheter leur maison, mais si elles ne peuvent pas rembourser leur maison sera saisie. La spéculation sur les mauvaises créances est donc dangereuse car elle porte une pression sur l'offre (Document 3)

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