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Cours d’actualité économique et sociale Thème 1: Forces et faiblesses du modèle de croissance économique chinois.

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Par   •  13 Décembre 2013  •  3 521 Mots (15 Pages)  •  1 091 Vues

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Cours d’actualité économique et sociale

Thème 1: Forces et faiblesses du modèle de croissance économique chinois

Introduction: En 2010 la Chine est devenue la 2nde puissance éco mondiale derrière les E.U et devant le Japon. En 2001 lorsque la Chine est rentrée dans l’OMC elle représentait 4% des exportations mondiales de marchandises (biens, produits). Aujourd’hui elle en représente 11%. Depuis son entré dans l’OMC la Chine est considérée comme la locomotive de la croissance économique mondiale sans que pour autant elle puisse être considérée comme une puissance éco comparable aux pays industrialisés. En effet en termes de PIB/habitant elle n’est qu’au 17e rang mondial en 2012, avec une richesse annuelle moyenne de 6300 euros par habitant.

Conséquence sociales

Conséquences environnementales

Au second semestre 2012 le taux de croissance économique estimée de la Chine était en équivalent annuel de 7,8% par an. Le gouvernement chinois lui-même table pour l’ensemble de l’année 2012 sur une croissance économique de l’ordre 7,5% (ralentissement de la croissance éco chinoise). Or en 2010 le taux de croissance économique chinoise était de 10,% et de 11% en 2011. Cela signifie que même si la Chine a bien résistée à la crise éco de 2007-2008, cette crise va constituer un point de rupture dans la nature de son régime de croissance. Au lieu d’être dans un régime de 10%-11% la chine est dans un régime de 8%. La chine est un modèle de croissance extravertie tourné vers les exportations (plutôt vers les exportations de biens bas de gamme). Le gouvernement va prendre conscience qu’il faut faire évoluer ce modèle extravertie vers un modèle plus intravertie, c.-à-d. un modèle tourné plutôt vers la conso interne des ménages chinois et de plus un modèle qui est producteur et créateur de biens plus haut de gamme. La crise économique a donc mis en lumière que la croissance économie chinoise pourrait connaitre une rupture brutale qui pourrait conduire à une instabilité social et une hausse de chômage (en 2011 = 4,3% de la pop active mais ne sont comptabilisés que les inactifs urbains or 50% des chinois sont des ruraux..)

Dans une première partie nous verrons que la Chine a de plus en plus de difficulté à maintenir son économie bas de gamme tournée vers l’exportation parce qu’elle est dépendante de l’évolution de la demande occidentale et vulnérable à un ralentissement de la croissance économique occidentale. Au lendemain de la crise 2010, le gouvernement chinois a choisi de réorienter son modèle de croissance éco vers la conso des ménages et non plus exclusivement vers les exportations. Nous verrons que cette stratégie n’a que faiblement abouti car malgré la progression des salaires on constate une hausse du taux d’épargne des ménages chinois (épargne brute/RDbrute, revenu dispo brut des ménages = 50%). Par contre cette stratégie de réorientation est entrain de dégrader la compétitivité prix à l’exportation des produits industriels chinois. C’est la raison pour laquelle la chine est sans doute réticente à l’appréciation du Yaan par rapport à l’€ et le $.

PIB = Conso des ménages + l’investissement privé des entreprises + dépenses publiques + exportations – importations.

Dans une seconde partie nous allons étudier les déséquilibres du financement de la croissance économique. Nous allons voir que les conditions de financement sont très favorables aux provinces publiques de sorte qu’elles conduisent à un surinvestissement de l’éco chinoise mais aussi à la constitution d’une bulle de crédit et ensuite la constitution d’une bulle immobilière. Les difficultés des petites et moyennes entreprises chinoises privées à trouver des financements au contraire des grandes entreprises publiques. Ceci fait l’émergence d’un système bancaire de « l’ombre » = non règlementé par les pouvoirs publiques qui menacent la solvabilité des PME chinoises.

Malgré une croissance éco qui reste élevée la chine ne semble pas immunisée contre les crises à venir, et nous verrons qu’elle va devoir notamment résoudre la question de son vieillissement qui est connexe avec la question de l’amélioration de sa protection sociale mais aussi que la chine devra résoudre la question de la progression des inégalités. En effet de 2001 à aujourd’hui le PIB de la chine a été multiplié par 4 et pourtant les inégalités de répartition de revenu n’ont fait que progresser. D’après l’institut de recherche économique de la fondation chinoise pour la réforme. Les 10% des ménages les plus riches en Chine se partagent un peu moins de 52% des revenus et gagnent 26 fois plus que les 10% de ménages les plus pauvres. Or la Chine a tout intérêt à inverser l’évolution inquiétante de ces inégalités parce qu’elle risque de créer des tensions sociales et de ralentir la croissance éco de long terme.

Nous verrons que la chine ne peut plus non plus ignorer les problèmes environnementaux, sanitaires et alimentaires.

PARTIE 1 : Un modèle de croissance extravertie dont la robustesse structurelle est menacée.

En 2001 les exportations représentaient 17% du PIB chinois, aujourd’hui elles en représentent 45%.Il est incontestable que cette exportation a créé des dizaines de milliers d’emplois en provoquant une vague d’urbanisation sans précédent. Les travailleurs ruraux allant chercher des emplois industrialisés dans les provinces côtières industrialisées. Aujourd’hui seule l’Allemagne rivalise avec la Chine puisque ses exportations représentent 50% de son PIB.

Cette performance à l’exploitation provient en partie de la faiblesse des couts salariaux mais aussi d’une volonté des autorités chinoises de maintenir le Yaan sous-évaluée relativement au $ et à l’€. En apparence la Chine occupe une position de force à l’exportation puisque depuis 2009 elle est devenue le premier exportateur mondial. Mais nous verrons que cette position en apparence privilégié cache en une part des difficultés de son industrie à monter en gamme et ça traduit aussi une forte dépendance de la Chine par rapport à l’extérieur dans la mesure où 60% des exportations chinoises sont le fait d’entreprises étrangères qui ne crée ni croissance économique, ni emplois.

A : Une montée en gamme délicate ou la difficulté .. voir plan.

1. Remise en cause de l’avantage en terme de compétitivité prix

a-

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