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Cours d'éconmie: la firme, théorie et fonctionnement

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Par   •  13 Février 2013  •  3 214 Mots (13 Pages)  •  725 Vues

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Chapitre I : la firme, théorie et fonctionnement

• Début du XXème siècle avec Alfred Marshall. Son objet d’étude est l’entreprise moderne, qui remplace la manufacture d’État. La manufacture d’État n’a pas de ressources humaines. La firme moderne s’impose supérieur car elle favorise les économies d’échelle. On observe des économies d’échelle dans les Industrie ou la production est très couteuse et par l’organisation (manufacture d’épingle d’Adam Smith).

La concentration est l’inverse de la cpp, il y a peu d’acteurs sur le marché.

Pigou a dit que toute les firmes ne grossissaient pas jusqu’à faire un monopole car les PDG ne sont pas tous compétant, donc toute les firmes n’atteignent pas une situation de monopole.

• Dans les années 1930, on parle de la « grande firme ». Elle est appelée la concurrence imparfaite. Elle cherche à comprendre le contexte dans lequel elle est (premières lois anti-trust).

Les fusions se font par vagues.

Berle et Means se sont plutôt intéressés à l’intérieur de la grande firme ; comment se met en route la production ?

• Dans les années 1950, on introduit la réflexion sur diverses structures de marchés. Oligopoles coopératifs ou cartels qui s’entendent sur le prix afin de tarifer au plus haut. Il n’y a plus de concurrence, mais une situation de monopole.

Edward Mason met en évidence la SCP (structure, conception, performance).

• À partir des années 1970, il y a des apports ciblés. On va beaucoup revenir sur la structure de la firme. On va travailler sur le secteur, la branche pour ainsi créer le groupe, le réseau…

• Les années 1980 avec le développement de la nouvelle économie industrielle. Demsed et Schmalansfe. On va revenir sur les situations de monopoles afin de retourner vers des situations de concurrence (Air France, France télécom…).

• Dans les années 1990 avec le développement des gestionnaires. La firme et son organisation et sa gestion.

I- Histoire de la firme

La firme est née au Moyen-Âge, elle s’est développée en même temps que les États et les marchés.

Deux grandes phases :

• Du Moyen-Âge jusqu’au XVIIIème siècle : apparition de l’entrepreneur, on passe d’une situation d’autosuffisance à un marché où l’on va échanger des produits qui sont proposés par les entrepreneurs. Dans cette économie, le lien entre les individus est le servage (hiérarchie productive basé sur la contrainte et la propriété de la main d’œuvre). Les unités productrices à l’époque sont les familles (seigneurs, paysans…).

C’est le marché du luxe qui va aider les entrepreneurs à se lancer.

Les entrepreneurs fonctionnent par la commande. La commande touche au commerce maritime pour aller chercher les épices, le sel… mais ce commerce est énormément risqué et coûteux. L’entrepreneur a pour but d’organiser ces activités.

La commande est une association temporaire qui associe pour le temps d’un voyage un apporteur de capitaux et le marchand (entrepreneur) qui va réaliser une opération précise.

Il y a un grand développement des familles de riches banquiers notamment en Italie.

• À partir du XVIIIème siècle : la révolution industrielle va développer l’entreprise et la classe moyenne. Apparition d’un marché et donc de débouchés pour les firmes. Ce marché est à la portée de la classe moyenne car il est produit en grande quantité et à des prix plus bas. La firme intervient pour accroitre la production et faire baisser les coûts. Il va y avoir ensuite une organisation en usine. Les taches qualifiés et sensibles seront regroupés dans les usines.

Ces premières usines ne sont pas pour autant des entreprises modernes. Ce sont des manufactures car la fonction RH n’existe pas ou peu.

Entreprise moderne :

 Fonction financière

 Fonction de production pure

 Commercialisation

 Fonction gestion du personnel

II- La firme, unité de décision

A- Objectif de la firme

1- La théorie néoclassique de la firme

C’est un courant qui se présente comme un courant qui s’axe sur le fonctionnement des marchés et qui à ce titre va étudier la firme. Le problème de ce courant, c’est que l’on ne regarde la firme qu’en fonction des actions qu’elle fait sur le marché, la représentation de la frime sur le marché est donc très limitée. C’est une vision limité car on ne regarde jamais à l’intérieur de la firme. Pour les néoclassiques la firme est une vrai boite noire à l’intérieur. C’est une boite noir car pour les néoclassiques, on sait ce qui rentre dans la firme (facteurs de production ; « input ») on sait ce qui sort (« output » ; quantité offerte) mais à aucun moment, on ne discute de l’organisation de la production.

La production chez les néoclassique est approché par deux fonctions : la fonction de production et la fonction de coût total.

Les reproches faits à l’analyse néoclassique sont :

 Le côté boîte noir à l’intérieur de l’entreprise.

 Prêter une entité collective en entité individuelle.

 L’entrepreneur est réduit à une fonction objective de maximisation du profit sous contrainte du coût.

L’entrepreneur peu pourtant être défini d’une manière plus complète par trois fonctions :

 La fonction d’innovation et de création : Schumpeter.

 La fonction d’acquisition et de traitement de l’information : Knight.

 La fonction d’organisation : Liebenstein.

2- La théorie Béhavioriste de la firme

Cyert et March sont à l’origine de cette théorie. C’est une théorie qui critique la base des néoclassiques. Ils vont partir d’une observation

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