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Comprendre Les Crises Financières

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Par   •  13 Février 2014  •  4 400 Mots (18 Pages)  •  663 Vues

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Comprendre Les crises financières

1. Biographie de l’auteur

Olivier Lacoste, diplômé de HEC et de l’IEP Paris, et titulaire d’un DEA d’économie, d’une Maîtrise de sociologie et d’un Master 1 de droit des affaires. Il a été économiste (Crédit Lyonnais, Rexecode) puis journaliste (L’Expansion, Investir). A sa sortie de l’ENA, il a traité de questions économiques et européennes, puis il a été conseiller au cabinet de secrétaire d’Etat, en charge de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques. Il est actuellement directeur des études de confrontations Europe. Il enseigne les questions européennes en prépa ENA et l’économie a l’association Philotechnique.

2. présentation de l’ouvrage

«Comprendre les crises financières » est un ouvrage par Olivier Lacoste écrit ; il est publié la première fois en avril 2009 par Eyrolles à Paris. L’ouvrage contient 156 pages. Il veut aider à la compréhension des crises financières, celui-ci a pour particularité de rappeler tout d’abord les grandes crises financières qui ont jalonné l’histoire du système capitaliste particulièrement celle dite des subprimes (Chapitre 1 et 2). Il explique les enchaînements qui font les crises et examine leurs mécanismes de propagation et de diffusion à la sphère financière, les banques puis à l’économie réelle (Chapitre 3 et 4). Les deux derniers chapitres traitent des actions publiques destinées d’une part à limiter l’effet des crises et d’autre part à en prévenir leur déclenchement.

La lecture est facilitée par des paragraphes courts bien identifiés par des titres attractifs ainsi que par l’existence de multiples encadrés explicatifs complémentaires.

L’ouvrage est introduit par une préface de Christian de Boissieu, président du Conseil d’Analyse économique, pédagogique.

3. La Problématique

Ce livre ne veut pas se donner l’allure d’une enquête policière qui livrerait les « vrais » coupables des crises financières, particulièrement de la dernière en date, celle des subprimes. Son objet n’est ni de dénoncer un complot ni de condamner les ressorts de la finance contemporaine. Son ton n’est pas le sensationnalisme.

Comment se peut-il que des individus aient, au début du XVIIe siècle, vendu tous leurs biens pour acheter des tulipes et finir ruinés dans l’aventure ? Par quels mécanismes l’impossibilité des ménages pauvres aux États-Unis de rembourser leur emprunt immobilier dégénère-t-elle en crise bancaire mondiale ? Pourquoi les États doivent-ils, à tout prix, empêcher l’apparition d’une « panique » bancaire, en d’autres termes, pourquoi doivent-ils faire en sorte que les ménages n’aillent pas faire la queue aux guichets des banques pour vider leurs comptes ? Peut-on écarter la possibilité que, par leur nature même, les marchés financiers soient caractérisés par la succession de périodes d’euphories et de périodes de pessimisme ?

À toutes ces questions, ce livre se propose d’apporter, non pas une réponse univoque, mais une « boîte à outils » dans lesquels le lecteur pourra puiser pour se faire sa propre idée.

4. Les concepts forts

L’auteur a forgé quatre concepts principaux :

-Un marché ou des marchés: Plusieurs types de titres financiers sont échangés. Une obligation représente une dette de l’entreprise qui l’émet. Son détenteur s’attend à des paiements périodiques (versements des intérêts et remboursement de la somme prêtée) selon des modalités prévues à l’avance. Le marché ou s’échange les obligations s’appelle le « marché obligataire ». A la différence d’une obligation, une action représente une part du capital d’une entreprise. Son propriétaire sera, normalement, rémunéré (par des dividendes) en fonction des résultats enregistrés par l’entreprise. Certains titres représentent des emprunts et des crédits à court terme et ont une nature plus monétaire: on parle de titres de créance négociables. Par ailleurs, les agents économiques pour commercer et investir hors de leurs frontières ont besoin d’acheter ou de vendre des monnaies étrangères : ils le font sur le marché des changes.

-Subprime : Le terme de « subprime » désigne la note, la « cote », attribuée à des emprunteurs qui présentent un risque élevé de ne pas pouvoir rembourser leur crédit immobilier, tout simplement parce que leurs revenus sont faibles (l'emprunteur fiable étant dits « prime »).

-La bulle spéculative : On parle de bulle lorsque le cours observé des actifs dépasse largement l’idée que l’on se fait de la valeur fondamentale. Par exemple, quand le prix des terrains inconstructibles s’élevait au Japon pendant le boom immobilier de la fin des années 1980, on se dit qu’on était certainement en présence d’une bulle !

-La liquidité d’un marché, notion centrale sur laquelle cet ouvrage reviendra souvent. En effet, la liquidité d'un marché correspond à la possibilité pour un investisseur d'effectuer une transaction au prix affiché et pour un volume important sans affecter le cours du titre. Elle est d'autant plus forte que le nombre de titres admis sur le marché est important et que la fréquence des transactions est élevée. A contrario, un marché peu liquide subira une décote car le risque pris par l'investisseur est plus important.

5. Les Hypothèses

Les crises financières constituent des paradoxes surprenants :

-D'un côté, elles sont des événements majeurs, parfois des ruptures, qui peuvent ébranler aussi bien le monde réel que celui des idées.

-D'un autre côté, elles présentent, pour beaucoup d’entre elles, des caractéristiques communes qui devraient constituer des signaux d’alerte à chaque fois que les conditions semblent se mettre en place pour le déclenchement d’un nouveau krach. Et, pourtant, tout se passe à chaque fois comme si, collectivement, nous n’avions tiré aucune leçon des épisodes précédents. Que les détails de chacune des crises aient disparu de la mémoire collective n'est pas si grave.

En revanche, que les symptômes caractéristiques et annonciateurs

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