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Comment l’assurance et la protection sociale contribuentelles à la gestion des risques dans les sociétés développées ?

Cours : Comment l’assurance et la protection sociale contribuentelles à la gestion des risques dans les sociétés développées ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Juillet 2022  •  Cours  •  730 Mots (3 Pages)  •  232 Vues

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SYNTHESE : Comment l’assurance et la protection sociale contribuentelles à la gestion des risques dans les sociétés développées ?

Les sociétés ont toujours été marquées par des menaces et des dangers donc les individus sont confrontés à une multitude de risques. La société moderne pense différemment le risque. La science permet en effet d’introduire le calcul de probabilité comme moyen de mesurer le risque et introduit l’idée d’une protection individuelle ou collective contre lui.

De très nombreux risques peuvent être identifiés : des risques écologiques et environnementaux, des risques liés à la sécurité des personnes, des risques sanitaires, etc. Les risques économiques et sociaux conduisent à une dégradation de la situation économique des individus et des ménages lorsqu’ils surviennent (ex  chômage). La protection collective face à ces risques est liée au développement d’une société fondée en grande partie sur l’emploi salarié.L’insécurité, c’est tout autant l’insécurité sociale que l’insécurité civile. Être protégé dans cette sphère signifie être à l’abri des péripéties qui risquent de dégrader le statut social de l’individu. Le sentiment d’insécurité est alors la conscience d’être à la merci de ces événements. Par exemple, qu’elle soit due à la maladie, à un accident, au chômage ou à la cessation de l’activité en raison de l’âge, l’incapacité de « gagner sa vie » en travaillant remet en question […] l’appartenance sociale de l’individu qui tirait les moyens de sa subsistance de son salaire, et le rend incapable de maîtriser son existence à partir de ses propres ressources.L’insécurité n’entretient pas seulement la pauvreté. Elle agit comme un principe de démoralisation, de dissociation sociale à la manière d’un virus qui imprègne la vie quotidienne, dissout les liens sociaux. L’exposition au risque et la perception du risque diffèrent selon les individus. Les comportements à risques sont plus fréquents chez les adolescents et les individus se conformant aux stéréotypes masculins par exemple. Les individus les plus prudents ont une plus forte aversion au risque (femmes, personnes agées)

De la même manière, l’exposition et l’attitude face au risque diffèrent selon les périodes et les sociétés. Par exemple, la protection face à la maladie ne prend pas la même forme en France et aux ÉtatsUnis.

La prise en charge du risque repose sur des principes et des institutions

Face au risque, un premier outil peut être la prévention. L’objectif est alors d’expliquer aux individus les risques auxquels ils font face et les conséquences de ces risques, afin que les conduites à risque soient évitées. Cette prévention est à l’oeuvre dans l’éducation des enfants, mais elle peut aussi être menée par les pouvoirs publics. C’est ainsi que des campagnes d’information et de sensibilisation peuvent porter sur des risques spécifiques : alcoolisme, accidents de la route, tabagisme, etc.

Pour se protéger des risques, les individus peuvent aussi chercher une diversification du risque. La mutualisation des risques est un principe important en assurance : l’idée est de partager les risques pour que ceux qui les subissent bénéficient de l’aide des autres.Il s’agit de transformer un risque individuel en un risque collectif. Nous avons un filet de protection mis en place par l’état pour éviter l’insécurité sociale. Par exemple, les cotisations sociales des actifs permettent de financer le remboursement des soins des malades et le versement de prestations sociales. La solidarité se fait ainsi des bien portants vers les malades.Il s’agit du principe d’assurance (ex : la Sécurité sociale en France) Plusieurs institutions jouent aussi un rôle de protection. La famille assure entre ses membres une solidarité (échange de services, aides financières) précieuse en cas de précarité, de chômage, ou de divorce par exemple. Enfin, les pouvoirs publics peuvent participer à cette protection que ce soit par la mise en place de lois ou par la Sécurité sociale. L’individu peut par lui même décider de choisir un organisme de gestion du risque (Un assuré doit souscrire un contrat de « complémentaire santé », s’il veut que la part de ses dépenses de santé, non remboursée par la Sécurité sociale, soit prise en charge. Pour cela, il peut s’adresser à une mutuelle, ou à une compagnie d’assurance, ou à un établissement bancaire, ou à une institution de prévoyance)

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