Approche Systémique

Le mot système qui signifie en grec « ensemble organisé » conserve deux significations : la recherche de l’ensemble et de la globalité, ainsi que l’analyse des éléments et la division, tandis que la prise de conscience de la complexité du monde s’est accélérée par le phénomène de mondialisation des échanges dès la fin du 20ème siècle. La complexité a toujours existé même si sa perception est récente. Les philosophes et les scientifiques ont adaptée une méthode scientifique cartésienne basée sur l’étude des systèmes stables constitués par un nombre limité d’éléments aux interactions linéaires, alors que cette méthode n’est pas adaptée à l’étude des systèmes dont la complexité est désorganisée et instable. Ce paradoxe a donné naissance à l’approche systémique comme étant une nouvelle façon pour comprendre la complexité en réel toute en mettant en œuvre les aspects d’instabilité. Cependant qu’est-ce qu’une approche systémique et quels sont ses points forts et faibles ? Dans cette synthèse nous allons se baser sur le document suivant :" Diffusion de la pensée systémique", travaux du Groupe AFSCET (Gérard Donnadieu, Daniel Durand, Danièle Néel, Emmanuel Nuñez, Lionel Saint-Paul ).

L’approche systémique est née aux USA au début des années 50, L’approche systémique a pour but de considérer un système dans sa globalité, en prenant en compte sa complexité et sa dynamique propre. L’AFSCET (Association Française des Sciences des systèmes Cybernétiques, Cognitifs et Techniques) a tenté de définir la systémique comme étant « une nouvelle discipline qui regroupe les démarches théoriques, pratiques et méthodologiques, relatives à l’étude de ce qui est reconnu comme trop complexe pour pouvoir être abordé de façon réductionniste, et qui pose des problèmes de frontières , de relations de relations internes et externes, de structure, de lois ou de propriétés émergentes caractérisant le système comme tel, ou des problèmes de mode d’observation, de représentation, de modélisation ou de simulation d’une totalité complexe »,la pensée systémique présente une combinaison entre le savoir fondé sur quatre concepts et la pratique fondé sur une démarche afin de considérer un système dans sa globalité. Pour mieux comprendre le concept du complexité, la systémique s'appuie sur un certain nombre de concepts à savoir la globalité, la complexité, l’interaction et le système. En fait, elle permet d’appréhender la complexité d’une réalité suite à une difficulté de compréhension traduite par un manque d’information. Le système elle permet de comprendre tout type de système complexe qui est définie par Joël de Rosnay comme étant un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisé en fonction d’un but.

La globalité exprime à la fois l’interdépendance des éléments du système et la cohérence de l’ensemble, ainsi qu’il désigne le système dans sa totalité comme un ensemble cohérent. Il convient donc de considérer tout objet comme une partie d’un tout et de l’appréhender globalement dans ses relations avec son environnement. L’interaction elle incite à connaître la nature qui est soit un rapport d’échange soit un rapport d’influence et la forme de l’interaction entre les éléments du système. D’autres concepts sont nécessaires pour commencer un apprentissage systémicien : L’information soit circulante soit structurante intervient dans les échanges au sein des systèmes finalisés, et dans tout système les entrées sont transformées en sorties par le transformateur, les entrées résultent de l'influence de l'environnement sur le système, et les sorties de l'action du système sur l'environnement. Ce mécanisme est appelé boucle de rétroaction qui peut être soit positive amplifiant les effets soit négative permettant d’équilibrer le système ou encore ago-antagoniste permettant de piloter le système et de l’adapter à son environnement suivant une régulation. La rétroaction rend difficile de distinguer entre l’effet et la cause d’un phénomène au sein d‘un système ce concept est nommé la causalité circulaire, la structure matérialise la hiérarchie de l’organisation et les niveaux d’organisations permettent d’ordonner les données du système complexe, ce qui facilite l’examen du problème. Ajoutant que la systémique se base sur la boîte noire ou blanche qui est une technique d’observation qui considère l’aspect interne ou externe du système. En outre la synchronie et la diachronie sont des comportements observés d’un système complexe ouvert ou fermé dans le temps, respectivement en absence ou non de l’évolution de sa structure. Tous ces concepts de la systémique permettent d’appréhender la complexité du monde. Cependant

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