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Appproche Néo-Classique Et Keynésienne

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Par   •  3 Juin 2014  •  1 249 Mots (5 Pages)  •  1 688 Vues

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Approche néo-classique, approche keynésienne Auteurs : B. Dirou, et JP.Testenoire Approche néo-classique Approche keynésienne L'approche est micro économique : Les néo-classiques étudient le comportement des agents économiques individuels rationnels (consommateurs, producteurs). Héritière de l'école marginaliste, « elle envahit de plus en plus la macro économie dans le cadre de la recherche sur les fondements micro économique » - B. Guerrien, Dictionnaire d'analyse économique- Repères- p.353). D'où l'importance du modèle de concurrence pure et parfaite (Walras) et de la notion d'optimum (Pareto). Chaque agent économique cherche à maximiser une fonction d'utilité (l'entrepreneur veut maximiser son profit, le consommateur va comparer la satisfaction procurée par la consommation d'un bien et la privation de loisirs engendrée par la nécessité de travailler pour se procurer ce bien).  « L'économique est la mécanique de l'utilité ». L'approche est macro-économique : Les keynésiens étudient les grandeurs globales (Consommation, Investissement, Revenu, Épargne) ces variables sont reliées entre elles. Cette approche a d'ailleurs donné naissance à la comptabilité nationale en économie de marché dés 1947, et 1952 en France (Il y a des modèles dès 1920 en URSS : G.Feldman). Le marché est le régulateur du système : Les prix sont flexibles et l'équilibre des offres et des demandes se réalise grâce à cette flexibilité des prix. -Sur le marché des biens (prix). -Sur le marché du travail (salaire) -Sur le marché des capitaux (intérêt) Quand un produit est rare sur le marché des biens et services, il devient cher, les consommateurs en consomment moins et les producteurs sont incités à en produire davantage, l'offre et la demande s'équilibrent ainsi automatiquement grâce à la flexibilité des prix. Le marché peut ne pas assurer l'équilibre du système : A court terme les prix et les salaires sont rigides et le retour à l'équilibre économique ne sera pas assuré. L'économie peut très bien se trouver en situation de sous emploi lorsque l'offre de biens est supérieure à la demande de biens. La flexibilité des salaires doit assurer l'équilibre de plein emploi sur le marché du travail : En période de chômage les demandes d'emploi sont supérieures aux offres d'emploi ce qui fait baisser les salaires. Une baisse des salaires signifie plus de profits pour les entrepreneurs qui vont embaucher davantage. Le chômage (involontaire)  sera résorbé et le retour à l'équilibre sur le marché du travail sera ainsi réalisé. Une baisse des salaires va donc réduire le chômage. Les libéraux sont donc favorables à la   suppression du SMIC, car le SMIC serait un "destructeur d'emplois" dans la mesure ou il s'oppose à l'ajustement automatique entre l'offre et la demande de travail par les prix. La flexibilité des salaires ne permet pas d'assurer l'équilibre de plein emploi sur le marché du travail : Selon les keynésiens une baisse des salaires pour les entrepreneurs ne signifie pas plus de profit mais une baisse de la demande future. Les entrepreneurs sont pessimistes car ils prévoient une baisse des ventes, ils vont donc diminuer les embauches. Une baisse des salaires va donc aggraver le chômage. Pour les keynésiens le SMIC assure un niveau minimum de consommation et donc un minimum de débouchés pour les entreprises. L'épargne et l'investissement s'équilibrent sur le marché des capitaux : L'épargne et l'investissement s'équilibrent car l'épargne est une fonction croissante du taux d'intérêt (quand le taux d'intérêt augmente l'épargne augmente) et l'investissement est une fonction décroissante du taux d'intérêt (quand le taux d'intérêt diminue, l'investissement augmente). Si l'épargne (offre de fonds prêtables) est insuffisante pour financer l'investissement (demande de fonds prêtables), le taux d'intérêt va augmenter et l'équilibre sera de nouveau réalisé. Inversement, lorsque l'épargne est supérieure à l'investissement, le taux d'intérêt va baisser jusqu'à ce que l'épargne égalise l'investissement. Voir schéma ci-joint schéma (1) L'égalité épargne-investissement n'est pas assurée sur le marché des capitaux : Les ménages épargnent en fonction de leur revenu (plus le revenu est élevé plus l'épargne est élevée), les entreprises investissent en fonction des profits escomptés et du taux d'intérêt. Les entrepreneurs

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