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Analyse du marché mondial du gaz

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Par   •  4 Avril 2015  •  1 939 Mots (8 Pages)  •  878 Vues

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◊ Analyse du marché mondial du gaz

En commençant par les chiffres clés du gaz dans le monde :

 3 pays détiennent plus de 50 % des réserves mondiales :

la Russie (27 %), l’Iran (15 %) et le Qatar (14 %).

 6 pays produisent plus de 50 % du gaz :

Les États-Unis (19 %), suivis par la Russie (18%), le Canada (5 %), l'Iran (4 %), le Quatar (4%) et la Norvège (3%).

 4 pays assurent plus de 50 % des exportations :

la Russie (23 %), le Canada (11 %), la Norvège (9 %) et le Qatar.

 6 pays consomment 50 % du total mondial :

les États-Unis (23 %), la Russie (15 %) suivis de loin par le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et l’Iran avec un peu plus de 3 % chacun.

 6 pays totalisent plus de 50 % des importations :

les États-Unis (11 %), l’Allemagne (9 %), le Japon (9 %), l’Italie (9 %), l’Ukraine (6 %) et la France (6 %).

On retrouve généralement les mêmes nations dans les différents domaines :

 Production

 Détention des réserves

 Exportations

 Consommation

 Et total d’importations

Après la crise pétrolière des années 1970, le gaz naturel est devenu une source d’énergie de plus en plus importante.

En 1973, il représentait 16% de la consommation d’énergie, derrière le charbon (25%) et le pétrole (46%).

Depuis 1970, le commerce mondial de gaz est passé de 3 à 331 milliards de mètres cubes. Depuis 2005, on note une croissance de 200%. L’intérêt mondial pour le gaz est donc croissant.

Or, les réserves mondiales de gaz se répartissent essentiellement entre deux zones : la Russie et le Moyen-Orient. En effet, la Russie, l’Iran et le Qatar disposent de 56 % des réserves mondiales de gaz. La région Moyen-Orient joue donc un rôle majeur dans ce commerce où le Qatar occupe la première place.

Le marché gazier est un marché complexe divisé en trois zones géographiques : le marché américain, le marché européen et le marché asiatique. Sur ces trois espaces, le prix du gaz peut connaître des variations importantes : aux États-Unis, le million de british thermal unit (Btu, l’unité de mesure calorifique) atteint 2,50 dollars tandis qu’en Europe il est de 12 dollars et qu’en Asie il s’élève à 16 dollars.

La dynamique des marchés du gaz est variable selon les régions et se trouve de plus en plus déterminé par les pays hors OCDE.

• 16 % de la population mondiale se partage 70 % de la consommation mondiale de pétrole.

• En moyenne, 4 barils de pétrole sont consommés par habitant et par an dans le monde : 11 par Français, 20 par Américain, 1,5 par Chinois.

• Concernant le pétrole conventionnel, on a consommé jusqu'à aujourd'hui autour de 1000 milliards de barils de pétrole. Il resterait à produire (réserves existantes + réserves restant à découvrir) :

- un peu plus de 1 000 milliards de barils de pétrole d'après l'ASPO ( Association for the Study of Peak Oil),

- plus de 2 000 milliards de barils (valeur moyenne) d'après l'USGS ( United States Geological Survey).

◊ Enjeux économique, commerciaux et environnementaux.

Avec la décroissance des ressources gazières européennes, la dépendance de l’Europe vis-à-vis de producteurs externes va s’accroître progressivement et devrait atteindre environ 70 % en 2030. L’accès à la ressource est donc un enjeu essentiel pour l’Europe.

Or c’est également un enjeu fondamental pour toutes les zones à forte croissance, notamment l’Asie, la Chine et Inde en tête, et les pays émergents d’Amérique du Sud.

L’Europe est donc en concurrence :

- pour les ressources gazières de Russie, de la région Caspienne et du Moyen-Orient, exportables par gazoducs vers l’Asie ;

- pour les ressources d’Afrique du Nord, étant donné la croissance de la demande intérieure de ces pays ;

- pour les ressources GNL provenant notamment du Qatar, pouvant atteindre potentiellement tous les marchés d’Europe, d’Asie ou d’Amérique du Sud.

Ce graphe représente l’évolution des prix de gros sur les trois zones de marché principales : l’Europe occidentale, l’Amérique du nord et l’Asie du sud-est (assimilée au Japon).

Analyse

Si les tendances globales sur les 3 zones sont plutôt en phase, on observe cependant une réelle divergence à partir de 2009 qui semble se confirmer. D’une part le prix du gaz en Asie s’est envolé principalement suite aux conséquences de la catastrophe de Fukushima, d’autre part l’essor de l’exploitation du gaz naturel non conventionnel aux Etats-Unis explique la baisse durable des prix sur le continent américain depuis 2008. Le prix européen peut dans ces conditions être considéré comme un prix moyen sur le marché mondial.

Le développement du GNL et la mondialisation des échanges sont donc à la fois une aubaine pour l’Europe, puisqu’on estime qu’en 2030 la part des importations de GNL s’élèvera à environ 30 % des importations gazières européennes, mais sont également l’objet d’une intense compétition avec les zones de marché à forte croissance.

- En Asie par exemple, la croissance des marchés du gaz devrait être durablement portée par (i) la croissance démographique, (ii) le développement de la production d’électricité et (iii) les préoccupations croissantes en matière de politique environnementale. Cette croissance, de l’ordre de +500 bcm (milliards de mètres cubes) d’ici à 2030, sera pour bonne partie alimentée par la production de GNL, principalement du Qatar et d’Australie.

- De même en Amérique du Sud, avec une croissance

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