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Agents impliqués dans la production marchande et non marchande.

Analyse sectorielle : Agents impliqués dans la production marchande et non marchande.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 521 Mots (7 Pages)  •  954 Vues

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Partie 1 : Mobilisation des connaissances (6 points)

Nommez les principaux agents économiques qui participent à l’activité de production d’un pays ?

Les agents qui participent à la production marchande et non marchande sont :

• les sociétés non financières (entreprises)

• les sociétés financières

• les administrations publiques (APU)

• les ménages entrepreneurs

• les institutions sans but lucratif au service des ménages

Comment évalue-t-on la production non marchande des administrations publiques ?

La production non marchande des administrations publiques est évaluée à partir de son coût puisqu’elles n’ont pas de chiffre d’affaires (elles ne vendent pas leurs services à un prix déterminé).

Le coût total des services non marchands sont les coûts de consommation intermédiaire pour faire fonctionner ces services + la rémunération des salariés de ces services + consommation de capital fixe + impôts liés à la production.

Partie 2 : Etude d’un document (4 points)

Le document 1 nous retrace l’évolution de la croissance du PIB en volume de trois grands pays industrialisés.

Il s’agit d’une croissance en volume, c’est-à-dire d’une croissance du PIB en valeur déflatée par l’indice des prix ; depuis 2005 nous avons donc, d’année en année, l’évolution du PIB réel c’est-à-dire du PIB une fois éliminée la hausse des prix qui se produit chaque année.

Nous pouvons découper en trois périodes les années 2005-2012 :

• Durant les années 2005-2007 les taux de croissance en volume sont moyens : L’Allemagne retrouve la croissance durant les années 2006 et 2007 (+3,7 % et +3,3 %) ; La France a un taux supérieur à 2 % en moyenne sur 2005-2007 et les USA voient leur taux de croissance faiblir de manière régulière de 2005 à 2007 (de +3,1 % à +1,9 %).

Partout nous avons des taux réels positifs donc les économies de ces trois pays sans connaître une croissance exceptionnelle connaissent un accroissement réel de leurs richesses.

• Pour ces trois pays, la rupture de 2008-2009 est très nette ; en effet 2008 est l’année de la crise financière partie des USA avec la faillite de la banque américaine Lehman Brother en septembre 2008.

Les années 2008 et 2009 sont des années de forte récession pour la France et les USA (taux de croissance négatif du PIB réel en 2008 et surtout en 2009 –2,7 % pour la France et –3,5 % pour les USA) ; l’Allemagne connaîtra une forte récession seulement en 2009 (–5,1 %).

Ce sont des années où la richesse réelle a reculé dans les pays développés donc le niveau de vie moyen a chuté également en raison de la gravité de la crise.

• Enfin la période 2010-2012 marque un retour à la croissance économique, mais il s’agit de prévisions et compte tenu de l’instabilité des économies occidentales et de la crise financière non résolue nous pouvons assister à des retournements brutaux.

Partie 3 : Argumentation s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points)

Sujet : Le PIB mesure-t-il réellement le bien-être d’un pays ?

Introduction

Pour mesurer les performances des pays et comparer entre eux nous disposons d’un instrument de mesure qui est le PIB, le produit intérieur brut.

Chaque année un pays calcule son PIB, marchand et non-marchand, et de sa valeur nous pouvons déduire si un pays est en croissance, en stagnation ou en récession.

Cet instrument donne une idée du niveau de vie d’une population lorsque le PIB est divisé par la population (PIB/population) et de la puissance économique d’un pays lorsqu’il est estimé en milliards de dollars ou d’euros. Le PIB ainsi calculé permet-il de mesurer le bien-être ? Ce dernier est-il seulement matériel ?

Le bien-être ne s’identifie pas au PIB ; il est plus subjectif : il correspond au ressenti des individus, à la qualité de leur vie. Nous pouvons avoir accroissement du PIB sans augmentation du bien-être…

Le PIB est l’objet de nombreuses critiques depuis des années car son hégémonie comme instrument de mesure masque de graves problèmes de répartition ou environnementaux… Sa remise en cause est constante et de nombreux économistes voudraient lui substituer d’autres indicateurs ou minorer son importance…

Nous allons dans une première partie mettre en évidence que le PIB/hbt permet de mesurer la richesse matérielle d’un pays ou son bien-être matériel mais dans une deuxième partie nous montrerons que sa remise en cause devient indispensable pour mesurer véritablement le bien-être d’une population.

I Le PIB est un indicateur de mesure du bien-être d’une population

1. Le PIB/hab un indicateur du bien-être matériel

– Simple, calculé depuis longtemps de manière homogène dans la plupart des pays, connu des spécialistes et du grand public : le PIB est un agrégat quantitatif mesurant les richesses produites par les agents économiques à l’intérieur d’un

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