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Les politiques linguistiques familiales

Analyse sectorielle : Les politiques linguistiques familiales. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2020  •  Analyse sectorielle  •  636 Mots (3 Pages)  •  727 Vues

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Aujourd’hui nous allons vous présenter les politiques linguistiques familiales. Les politiques linguistiques familiales sont toutes les décisions prises par les parents en ce qui concerne l’apprentissage d’une langue, le rapport aux langues pour leurs enfants.

Puisque le sujet est assez large, nous avons décidé de nous concentrer sur les politiques linguistiques familiales des familles francophones qui décident de fournir un apprentissage d’une autre langue que celle maternelle de l’enfant. Nous allons donc voir pourquoi les familles francophones veulent que leurs enfants parlent une autre langue, pourquoi ne pas simplement passer par le système éducatif français et enfin quelles conséquences il y a sur les enfants ?

Pour essayer de comprendre pourquoi les parents qui ont un rôle de preneurs de décision décident d’inclure une langue additionnelle dans le répertoire de leurs enfants, nous allons parler de la thèse d’Angélique Bouchés « POLITIQUES LINGUISTIQUES FAMILIALES DANS DES FAMILLES FRANCOPHONES RESIDANT EN FRANCE ET APPRENTISSAGE DE L’ANGLAIS PAR L’ENFANT : REPRESENTATIONS PARENTALES ET STRATEGIES SCOLAIRES ».

En effet, plusieurs facteurs influencent les parents quant à leur décision :

  • Les représentations du bilinguisme
  • L’expérience des parents avec la langue et leur apprentissage
  • Le maintien du lien avec la famille étendue résidant dans le pays d’origine dans le cas de l’immigration.

Il faut aussi prendre en compte les facteurs économiques et sociolinguistiques.

Pour résumé, les parents voient dans le bilinguisme ou le plurilinguisme les avantages qu’ils pourront constituer pour le futur de l’enfant. Selon Angélique Bouchés, la plupart des parents choisissent l’anglais comme langue additionnelle.

Comme nous l’avons vu plus tôt dans ce cours, le français est la langue d’école. Avec la loi Toubon, nous avons vu que la langue française est protégée et mise en avant, la France est par ailleurs réputée pour son idéologie « monolingue » (Hélot, 2007). Même si aujourd’hui on se rend compte de l’importance de l’anglais et qu’il est désormais censé être enseigné dès le début de l’école primaire, en se rend bien compte dans notre expérience quotidienne que cet apprentissage est loin d’être très poussé.

Au primaire, environ 54 heures par an sont attribuées à l’enseignement d’une autre langue vivante, dans la majorité des cas l’anglais, mais c’est de plus en plus le maître d’école et non un professeur de langue qui dispense les cours.

Pour construire sa thèse Angélique Bouchés à suivit 11 familles francophones en analysant leurs politiques familiales. Il en ressort que les parents de ces familles considèrent que l’anglais enseigné à l’école ne prépare pas les enfants à la réalité, et qu’au final, eux-mêmes ont apprit l’anglais plus efficacement grâce à leurs propres expériences à l’étranger par exemple.

Ainsi, toujours en restant dans le système éducatif, certains parents décident pour leurs enfants un enseignement bilingue : c’est comme nous l’avons vu avec l’intervention sur la Belgique, certaines matières seront dispensées en anglais. L’enseignement bilingue fait opposition à l’enseignement extensif où la langue est un objet d’étude en tant que tel. Le manque d’alternative à l’enseignement extensif dans les établissements français pousse les familles à se diriger vers d’autres associations pour que leurs enfants bénéficient d’un meilleur enseignement selon eux.

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