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Le phénomène de la mondialisation

Analyse sectorielle : Le phénomène de la mondialisation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 653 Mots (7 Pages)  •  574 Vues

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Depuis 1945, le nombre d’États a quasiment quadruplé, pour parvenir à environ 193 États aujourd’hui. Ce phénomène a débuté avec le processus de décolonisation, puis s’est poursuivi avec la chute du communisme à l’Est, et enfin, la mondialisation. Les frontières sont un élément déterminant de la définition de l'État. En effet elles sont nécessaires par leurs fonctions de contrôle, de séparation, et de protection du territoire et de la population. C'est essentiellement au cours du XIXe siècle que la frontière comme « tracé linéaire » s'est imposée, et c'est sous cette forme qu'elle est aujourd'hui remise en question suite au processus de la mondialisation. De plus, les frontières sont un élément fondamental dans la définition d'un état. En effet, un état est formé de trois composantes qui sont : une population stable sur un territoire délimité par des frontières reconnues avec un gouvernement dirigeant. La multiplication des états entraînant une augmentation des frontières n'est-elle pas en contradiction avec le phénomène de la mondialisation ? Dans un premier temps nous verrons que le monde est interdépendant dû à la mondialisation et abaisse les frontières. Ensuite, nous montrerons que la mondialisation est un processus qui renforce la limite Nord/Sud et dont les frontières des différents états sont des enjeux. Puis nous démontrerons que le phénomène de la mondialisation est revendiqué.

On peut constater de nos jours un monde interdépendant dû à la mondialisation qui abaisse les frontières. En effet, les États ouvrent leurs frontières afin de favoriser la croissance des flux mondiaux d'où la hausse des biens, services et capitaux ainsi que les flux humains dans le monde. Cette ouverture des frontières à été favorisée notamment par la libéralisation des échanges à l'OMC qui fut créé en 1995 et dont l'extension des négociations s'est élevée à 157 états. De plus d'autres mesures ont été mises en place tel que l'abaissement des barrières tarifaires qui aide à la croissance des flux de marchandises à la frontière d'un pays.

Les réseaux de firmes et d'organisations transnationales sont à l'origine de cette interdépendance des états et cette croissances de flux tels que les flux de biens et capitaux. En effet on comptabilise 82 000 FTN et 850 000 filiales qui produisent ¼ du PIB mondial. Ces entreprises ont une partie de leur production délocalisée dans un autres pays afin de diminuer certains coûts comme celui de la main d’œuvre où des matières premières. De plus, on distingue deux types d'organisation : les associations économiques régionales comme l'ALENA qui est un accord de libre échange nord américain, l'ASEAN qui consiste à développer une coopération politique économique et culturelle dans les région du sud asiatique, l'UE qui prône un marché et une monnaie unique ainsi qu'un transfert de souveraineté de différents états en Europe, ou le MERCOSUR qui favorise l'union douanière en Amérique latine. A ces associations économique régionales s'ajoutent les organisations transnationales qui déréglementent les marchés notamment financiers tels que l'OMC, l'ONU, le FMI ou la banque mondiale.

On peut ainsi remarquer que cette libre circulation ne concernent pas simplement les flux de biens et capitaux mais aussi les flux humains, en effet on compte 950 millions de touristes dans le monde. Cette circulation des hommes est généralisée au delà des frontières, on distingue plusieurs types de déplacements tels que les réfugiés politiques comme en Afrique subsaharienne, les personnes se déplaçant pour des raisons économiques, les touristes ainsi que les étudiants voyageant avec différents organismes dont Erasmus. Ces flux de personne ont divers destinations, cependant ils se concentrent dans l’Europe qui est la région du monde la plus sollicitée notamment avec les flux intrazone.

La mondialisation, un processus qui renforce la limite Nord/Sud et dont les frontières des différents états sont des enjeux. En effet, la limite Nord/Sud entraîne une sélection sociale et géographique, on le constate suite au différentiel de développement notamment entre ces deux zones délimitées par cette ligne fictive appelée « limite Nord/Sud », les pays du Nord ont un IDH plus élevé que celui des pays du Sud. De plus, on distingue une asymétrie des flux notamment des flux centrés sur les anciens membres de la Triade tels que l'Europe ou les USA qui produisent 20% des richesses mondiales mais en consomment 80%. Contrairement à eux, les pays en marge comme ceux d'Afrique qui ne produisent qu'1,8% du commerce mondial. Un réel déséquilibre mondial est alors observé.

Cependant dans certains cas, cette limite est remise en cause car la frontière est un espace sollicité et indispensable dans la NDIT qui nécessite des pays du nord mais aussi du sud. La géographie de ces interfaces frontalières est favorisée par un marché imparfait car une concurrence importante est constatée dans le but d'offrir un produit peu coûteux d'où la délocalisation et la spécialisation de certaines régions du monde, notamment dans les pays du Sud. Les conséquences spatiales de cette délocalisation sont donc dissymétriques le long des frontières ce qui remet en cause l'idée d'une mondialisation qui unifierait les différents espaces. Ainsi prenons l'exemple de la Mexamerica, le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique,

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