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La crise financière asiatiques

Cours : La crise financière asiatiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2016  •  Cours  •  1 475 Mots (6 Pages)  •  828 Vues

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Intro:
Deuxième crise en importance, des pays en développement. Comment les pays du Sud profitent-ils de la GF ? La crise asiatique date de 1997 et illustre le risque de la GF.

En quoi la crise asiatique est-elle révélatrice des effets de la mondialisation ?

Il intervient un krach majeur le mardi 28 octobre 1997. Ce jour-là, l’indice Hong-Kongais baisse de 13,7%, à Tokyo -4%. Les places Européennes ouvrent à -10 et ferment à -1 ou -2. Ce jour-là, il se passe un truc étonnant, Wall Street finit à +3,30%. Ce krach mesure une méfiance des investisseurs sur la place asiatique. Les premiers pays touchés sont les Tigres (Thaïlande, Malaisie, Phillipines et Indonésie). CF le modèle des 5E de développement asiatique. Les 4 dragons sont eux renforcés (Taïwan, Corée du Sud, Hong Kong et Singapour). Ce jour-là l’Amérique donne un bon signal, la crainte sur les marchés financiers est de voir le $Hong Kongais se déprécier. Il y a bcp d’actifs qui sont libellés dans le $ hong kongais. La Chine récupère Hong Kong, le premier juillet 1997, on craint une dépréciation. Les gens vont vendre leurs titres et les rapatrier par le Fly to Quality ⇒ Baisse des action. Les Américains ne prennent pas peur, les grandes sociétés américaines annoncent vouloir racheter les actions des petits porteurs ⇒ des acheteurs donc on vend moins. Ce jour-là les Américains reçoivent l’information de la rémunération de la main d’oeuvre au troisième trimestre et va rassurer les investisseurs car elle n’est que de 0,8%, c’est une bonne statistique car ils avaient peur d’une hausse de 1 ou 2 % et de relancer de l’inflation. Cela les rassure plus que la crise asiatique. Ils sont au coeur de la GF, ils peuvent alors refouler un Tsunami venu d’Asie puis passé par l’Europe. C’était pourtant un risque systémique. Le krach est amorti par les USA et va donner un message au monde, N’AYEZ PAS PEUR ⇒ rassure les opérateurs ⇒ limite les effets pour les pays non-asiatique, DSK alors ministre des finances (<>. La crise asiatique vient refroidir l’économie américaine en surchauffe, cela leur évite de mettre une politique de STOP. la finance américaine est au-dessus de la finance mondiale.

  1. Le miracle, l’ivresse:

Émergence de l’Asie grâce à la mondialisation. Décalage dans le temps des décollages car les Tigres apparaissent dans les années 90. Dans quelle mesure la mondialisation favorise-t-elle les pays en développement ?
Ces pays vont bénéficier de la mondialisation, car on voit là un rattrapage économique très puissant. L’ouverture des frontières financières font faire venir les capitaux dans ces pays là. Quand on ouvre les frontières financières, cela amène les investisseurs là où il y a du potentiel. Or, épargne, retard, population ⇒ fort potentialité en Asie, grosse rentabilité. On voit alors monter les places boursières des villes d’Asie.
De plus, l’engouement, la convergence, le rattrapage est permis, les thèses libre-échangiste vont permettre à ses États de se spécialiser comme atelier du monde. Les pays du Nord baissent les droits de douanes. Cela permet à ces pays de trouver des marchés, cela permet d’exporter. L’avantage comparatif au sens de Ricardo permet de se spécialiser. L’accès quasi-illimité aux capitaux et l’accès aux capitaux du Nord, cela renforce ces pays asiatiques. La croissance est forte, excédent commercial, accès aux capitaux, Le docteur Mahatir, crée un corridor multi-média entre Kuala Lumpor et l’aéroport de la Malaisie ⇒ cela permet une sorte de Sillicon Valley. On voit des pays en confiance qui construisent et qui croissent.
La troisième condition est le phénomène de dollarisation. Tous les pays d’Asie sauf la Chine avaient fixés un accord de change avec le dollar américain. C’est un accord entre les banques centrales de ces pays et celle des USA, cela affaiblit le risque de change, le commerce est optimisé car certitude dans les échanges commerciaux. Il y a une stabilité, les pays du Tiers-Monde bénéficient du dollarisation. Sur le plan financier, avec des placements de capitaux, dévaluation de 20%. C’est les américains qui ont demandé aux chinois de ne pas dévaluer leurs Yuan. Une bulle spéculative se met en place et on construit de partout.

Comment passe-t-on de l’ivresse à la crise ?

La crainte du retournement.
Le rélèvement du salaire dans certaines régions poussent les entreprises à moins s’implanter là-bas.  Pour voir les limites, les dangers de cette mondialisation. Quel problème ces pays auront-ils ? Élévation de l’endettement. Il y a des nations qui ont reçu des capitaux dont les rendements augmentent. En 1996, la Thaïlande est le premier client de Mercedes ⇒ des pays vont avoir des soldes commerciaux négatifs, ils payent avec les capitaux qu’on leur prête. Ils importent des biens capitalistiques et exportent des biens laboristique. Ils sont touchés par l’échange inégal. Les pays pauvres quand ils ont de l’argent vont redistribuer, augmenter des salaires. La gouvernance est-elle bonne ? Non ces pays vivent au-dessus de leurs moyens. Sauf, que sans risque de change, on continue de les financer. L’examen en juillet 97 de la solidité de ces pays. On a une surconsommation  ⇒ les premiers investisseurs commencent à se demander s’il faut partir. On est sur un point haut. Les pays ont besoin de capitaux sur le long-terme et non sur le court-terme. Les capitaux retournent sur le $ mais il y a un accord et les banques centrales de ces pays se sont engagées à tenir la parité, elles ont des réserve en différents monnaies ⇒ les converrtissent en rachetant de leurs propres monnaies. Le 30 juin, la Banque Centrale Thaïlande vide ses caisses ⇒ les investisseurs ont peur car en même temps le $ est poussé à la hausse par la croissance. Le 2 juillet, la BCT abandonne la parité avec le $. À ce moment là, il y a un signe, le Bhat perd le 2 juillet 10% et le lendemain 20%, il perdra finalement 50%. C’est un fly to quality. Les capitaux se barrent très vite. Les capitaux foutent le camp. Les mecs en BM se barrent. Le Bhat décroche. Les autres finissent par suivre. Au sens de Grassmann ce sont des monnaies de troisème rang. Endettement, déficit commercial. La perte de la parité des thaïlandais poussent les autres à dévaluer sous la théorie des dominos. Le 28 octobre 1997, la série de dominos, de dévaluation, va pousser les investisseurs en $ Hong Kongais à se méfier. C’est alors la deuxième capitalisation asiatique, 50% hors Japon, c’est la porte d’entrée entre l’Europe et l’Asie.

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